| + | * https://www.charlatans.info/vitamines.shtml Compléments vitaminés : des risques et un effet anti-cancer non prouvé<br>Une analyse de très grande envergure publiée dans la revue médicale britannique The Lancet montre que les suppléments vitaminiques et les antioxydants censés protéger contre le cancer sont inefficaces et dangereux. En effet, ils augmentent la mortalité prématurée et n'ont aucun mérite dans la prévention des cancers gastro-intestinaux. Deux autres études avaient déjà montré, l'une en 1996, que le bêta carotène augmente le risque d'apparition du cancer du poumon, et l'autre en 2002 que des vitamines antioxydantes n'ont aucun effet sur les maladies cardio-vasculaires.<br><br>Les vitamines, prises sous forme de compléments alimentaires, n'ont pas un effet protecteur contre les cancers gastro-intestinaux, selon une étude qui apporte une nouvelle pièce à ce dossier controversé. Certaines associations de vitamines pourraient même accroître légèrement le risque de souffrir de telles tumeurs, précise un article paraissant dans la revue médicale britannique Lancet.<br><br>La consommation de fruits et légumes, riches en vitamines, est conseillée et jugée susceptible de réduire les risques de cancer, mais la prise de compléments vitaminés est plus controversée. Pour les compléments alimentaires, les résultats des essais comparatifs déjà réalisés semblaient "contradictoires", d'où l'idée de procéder à une analyse systématique pour tirer la leçon de 14 études antérieures concernant 170.000 personnes au total. Au final, Goran Bjelakovic (Université de Nis, Serbie et Montenegro) et ses collègues n'ont pas constaté d'effets préventifs avérés associés à la consommation d'antioxydants sous forme de compléments alimentaires. Exception faite peut-être du sélénium pour lequel de nouvelles études sont préconisées, notent-ils. [...] |
| * https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/allegations-sante-sur-sites-internet-complements-alimentaires#_ftnref2 Les allégations de santé sur les sites internet de compléments alimentaires, 22/03/2016.<br>La vente de compléments alimentaires sur internet rencontre un réel engouement auprès du public et les allégations de santé constituent pour les opérateurs l’argument principal de vente. Afin d’assurer aux consommateurs un niveau élevé de protection, la DGCCRF a conduit une enquête auprès des sites internet spécialisés dans ce secteur et relevé un taux très élevé de non-conformités (près de 80 %).<br>L'objectif de l’enquête consistait à s’assurer du bien-fondé de ces allégations au regard de la réglementation européenne[1] ainsi que de l’absence d’allégations thérapeutiques. Les investigations ont porté sur l’examen de 78 sites internet parmi les mieux référencés par les moteurs de recherche et les plus représentatifs du marché.<br>La présence d’allégations de santé non autorisées par la réglementation<br>Ce type d’allégations, utilisées sans avoir obtenu d’autorisation formelle de l’Union européenne, se retrouve sur la quasi-totalité des sites et en nombre important (194 allégations de santé non autorisées sur un seul site internet réparties sur 84 compléments alimentaires). Dix des principaux opérateurs de compléments alimentaires sont concernés par ce manquement. Ils utilisent, par exemple, des allégations de santé revendiquant de prétendus bienfaits de la canneberge sur le système urinaire alors qu’aucune allégation de santé portant sur la canneberge n’a été autorisée.<br>L’usage d’allégations de santé portant sur les micro-organismes (telles que le terme «probiotiques») a également été constaté par les enquêteurs. Ces affirmations visent les fonctions immunitaires, la digestion et sont quelquefois associées aux enfants. Or, aucune allégation de santé n’est à ce jour autorisée pour ces bactéries. [...] | | * https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/allegations-sante-sur-sites-internet-complements-alimentaires#_ftnref2 Les allégations de santé sur les sites internet de compléments alimentaires, 22/03/2016.<br>La vente de compléments alimentaires sur internet rencontre un réel engouement auprès du public et les allégations de santé constituent pour les opérateurs l’argument principal de vente. Afin d’assurer aux consommateurs un niveau élevé de protection, la DGCCRF a conduit une enquête auprès des sites internet spécialisés dans ce secteur et relevé un taux très élevé de non-conformités (près de 80 %).<br>L'objectif de l’enquête consistait à s’assurer du bien-fondé de ces allégations au regard de la réglementation européenne[1] ainsi que de l’absence d’allégations thérapeutiques. Les investigations ont porté sur l’examen de 78 sites internet parmi les mieux référencés par les moteurs de recherche et les plus représentatifs du marché.<br>La présence d’allégations de santé non autorisées par la réglementation<br>Ce type d’allégations, utilisées sans avoir obtenu d’autorisation formelle de l’Union européenne, se retrouve sur la quasi-totalité des sites et en nombre important (194 allégations de santé non autorisées sur un seul site internet réparties sur 84 compléments alimentaires). Dix des principaux opérateurs de compléments alimentaires sont concernés par ce manquement. Ils utilisent, par exemple, des allégations de santé revendiquant de prétendus bienfaits de la canneberge sur le système urinaire alors qu’aucune allégation de santé portant sur la canneberge n’a été autorisée.<br>L’usage d’allégations de santé portant sur les micro-organismes (telles que le terme «probiotiques») a également été constaté par les enquêteurs. Ces affirmations visent les fonctions immunitaires, la digestion et sont quelquefois associées aux enfants. Or, aucune allégation de santé n’est à ce jour autorisée pour ces bactéries. [...] |
| * http://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/denrees-alimentaires/article/complements-alimentaires Compléments alimentaires publié le 24.01.13 mise à jour 30.12.15.<br>Qu’est ce qu’un complément alimentaire ?<br>Les compléments alimentaires sont définis comme « des denrées alimentaires dont le but est de compléter un régime alimentaire normal et qui constituent une source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique ». Ces produits sont destinés à être pris par voie orale et sont conditionnés en doses sous forme de comprimés, gélules, pastilles, ampoules.<br>Les compléments alimentaires sont des denrées alimentaires régies par une réglementation européenne concernant leur fabrication et leur commercialisation. En France, c’est le [1] sur les compléments alimentaires commercialisés dans les pays de l’Union Européenne.<br>Sont-ils des médicaments ?<br>Non, les compléments alimentaires ne sont pas des médicaments. Même s’ils sont présentés sous forme de gélules, pastilles, comprimés, et autres formes de préparations liquides ou en poudre destinées à être prises en unités mesurées de faible quantité, ils ne constituent en aucun cas une alternative aux médicaments prescrits par un médecin et/ou délivrés par un pharmacien. Les substances constituant les compléments alimentaires n’exercent pas d’action thérapeutique et n’ont pas vocation à prévenir ou guérir une maladie. [...]<br>Beaucoup d’achats de compléments alimentaires s’effectuent sur internet.<br>Les autorités sanitaires rappellent qu’il existe des risques liés à l’achat sur Internet de produits tels que les compléments alimentaires comme indiqué plus haut.<br>En tout état de cause, si les consommateurs choisissent ce mode d’approvisionnement, ils doivent rester vigilants et, en particulier, prendre connaissance des informations figurant sur l’étiquetage du produit avant son achat. Les formules de certains compléments alimentaires peuvent, contenir en plus des vitamines et des minéraux, d’autres substances telles que les extraits de plantes dont la toxicité peut se révéler importante si l’on ne respecte pas leurs conditions et leurs précautions d’emploi. Face à cette grande variété de nutriments et d’autres ingrédients susceptibles d’entrer dans la composition des compléments alimentaires, la survenue d’allergies chez le consommateur peut être envisageable : il faut donc s’informer et vérifier la composition du produit et les autres mentions figurant sur l’étiquetage.<br>Enfin, outre ces risques pour la santé, des sites Internet basés hors de France peuvent proposer des compléments alimentaires contenant des substances interdites par la législation française. [...] | | * http://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/denrees-alimentaires/article/complements-alimentaires Compléments alimentaires publié le 24.01.13 mise à jour 30.12.15.<br>Qu’est ce qu’un complément alimentaire ?<br>Les compléments alimentaires sont définis comme « des denrées alimentaires dont le but est de compléter un régime alimentaire normal et qui constituent une source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique ». Ces produits sont destinés à être pris par voie orale et sont conditionnés en doses sous forme de comprimés, gélules, pastilles, ampoules.<br>Les compléments alimentaires sont des denrées alimentaires régies par une réglementation européenne concernant leur fabrication et leur commercialisation. En France, c’est le [1] sur les compléments alimentaires commercialisés dans les pays de l’Union Européenne.<br>Sont-ils des médicaments ?<br>Non, les compléments alimentaires ne sont pas des médicaments. Même s’ils sont présentés sous forme de gélules, pastilles, comprimés, et autres formes de préparations liquides ou en poudre destinées à être prises en unités mesurées de faible quantité, ils ne constituent en aucun cas une alternative aux médicaments prescrits par un médecin et/ou délivrés par un pharmacien. Les substances constituant les compléments alimentaires n’exercent pas d’action thérapeutique et n’ont pas vocation à prévenir ou guérir une maladie. [...]<br>Beaucoup d’achats de compléments alimentaires s’effectuent sur internet.<br>Les autorités sanitaires rappellent qu’il existe des risques liés à l’achat sur Internet de produits tels que les compléments alimentaires comme indiqué plus haut.<br>En tout état de cause, si les consommateurs choisissent ce mode d’approvisionnement, ils doivent rester vigilants et, en particulier, prendre connaissance des informations figurant sur l’étiquetage du produit avant son achat. Les formules de certains compléments alimentaires peuvent, contenir en plus des vitamines et des minéraux, d’autres substances telles que les extraits de plantes dont la toxicité peut se révéler importante si l’on ne respecte pas leurs conditions et leurs précautions d’emploi. Face à cette grande variété de nutriments et d’autres ingrédients susceptibles d’entrer dans la composition des compléments alimentaires, la survenue d’allergies chez le consommateur peut être envisageable : il faut donc s’informer et vérifier la composition du produit et les autres mentions figurant sur l’étiquetage.<br>Enfin, outre ces risques pour la santé, des sites Internet basés hors de France peuvent proposer des compléments alimentaires contenant des substances interdites par la législation française. [...] |