− | A l'occasion d'une conférence en février 2011 sur le thème " une vie spirituelle, pourquoi faire ? » dans la région lilloise, le journal Nord Eclair publie un article intitulé "Art'As, un mouvement aux dérives sectaires ?" <ref>http://www.lille.maville.com/actu/actudet_-Art-As-un-mouvement-aux-derives-sectaires-_37143-1678332_actu.Htm Article "Art'As, un mouvement aux dérives sectaires ?" Publié par Nord Eclair le mercredi 02 février 2011.</ref>: Art'As donne une conférence ce soir dans un hôtel villeneuvois sur le thème « une vie spirituelle, pourquoi faire ? ».<br>Jusque là rien de répréhensible, sauf que pour l'Adfi, c'est un « mouvement à risque de dérive sectaire » et que la Miviludes se dit vigilante. [...]<br>Une conférence qui propose d'« apprendre à mieux s'aimer soi-même pour mieux aimer les autres », de « donner un sens à son existence en découvrant et en accomplissant notre tâche unique : aider la vie sur terre, les hommes, les animaux ou la nature » . Beau programme que nous devrions tous méditer pourrait-on penser. La conférence donnée par l'association Art'As propose aussi de découvrir le dernier ouvrage du fondateur du mouvement, Bernard Montaud, un kiné-ostéopathe, intitulé « César et le magicien d'hommes ».<br>Sur le site de l'association, on parle de psychologie nucléaire, de psychanalyse corporelle et de dialogue avec les anges... De quoi susciter la méfiance de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), « Depuis 2004, nous exerçons une vigilance sur ce mouvement. Nous n'avons jamais reçu de plainte ou de signalement de dérive sectaire, mais beaucoup d'interrogations de personnes sollicitées. Il n'en demeure pas moins qu'il s'agit de pratiques non-conventionnelles à visée thérapeutique. Il peut donc y avoir un risque de rupture avec la médecine traditionnelle. À partir du moment où on touche à la psyché d'un individu, on peut craindre une emprise mentale », estime Georges Fenech, président de la Miviludes. D'autant que la Mission a répertorié une soixantaine de villes où des formateurs sont actifs. [...] | + | A l'occasion d'une conférence, en février 2011, sur le thème " une vie spirituelle, pourquoi faire ? » dans la région lilloise, le journal Nord Eclair publie un article intitulé "Art'As, un mouvement aux dérives sectaires ?" <ref>http://www.lille.maville.com/actu/actudet_-Art-As-un-mouvement-aux-derives-sectaires-_37143-1678332_actu.Htm Article "Art'As, un mouvement aux dérives sectaires ?" Publié par Nord Eclair le mercredi 02 février 2011.</ref>: Art'As donne une conférence ce soir dans un hôtel villeneuvois sur le thème « une vie spirituelle, pourquoi faire ? ».<br>Jusque là rien de répréhensible, sauf que pour l'Adfi, c'est un « mouvement à risque de dérive sectaire » et que la Miviludes se dit vigilante. [...]<br>Une conférence qui propose d'« apprendre à mieux s'aimer soi-même pour mieux aimer les autres », de « donner un sens à son existence en découvrant et en accomplissant notre tâche unique : aider la vie sur terre, les hommes, les animaux ou la nature » . Beau programme que nous devrions tous méditer pourrait-on penser. La conférence donnée par l'association Art'As propose aussi de découvrir le dernier ouvrage du fondateur du mouvement, Bernard Montaud, un kiné-ostéopathe, intitulé « César et le magicien d'hommes ».<br>Sur le site de l'association, on parle de psychologie nucléaire, de psychanalyse corporelle et de dialogue avec les anges... De quoi susciter la méfiance de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), « Depuis 2004, nous exerçons une vigilance sur ce mouvement. Nous n'avons jamais reçu de plainte ou de signalement de dérive sectaire, mais beaucoup d'interrogations de personnes sollicitées. Il n'en demeure pas moins qu'il s'agit de pratiques non-conventionnelles à visée thérapeutique. Il peut donc y avoir un risque de rupture avec la médecine traditionnelle. À partir du moment où on touche à la psyché d'un individu, on peut craindre une emprise mentale », estime Georges Fenech, président de la Miviludes. D'autant que la Mission a répertorié une soixantaine de villes où des formateurs sont actifs. [...] |