| A Bari, tous ceux qui l'ont connu se rappelent de ce chirurgien pédiatrique de Jean XXIII qui tournait avec le pistolet sous la blouse. Nous sommes dans les années 80-90, et déjà alors, Montinari il parlait de vaccins et de contre-indications, offrant des théories pour les moins originales. À Bari, cependant, il n'a pas trouvé pas un terrain fertile, si bien qu'en 2003 il décide de tenter un concours pour la police. Il le réussit et s'établit à Florence comme dirigeant médical. Ici, il termine ses études et continue la profession libérale qu'il avait déjà commencée à Bari: il ouvre un cabinet [médical] privé et commence sa croisade personnelle pour guérir les enfants de l'autisme. Rapidement commencent à surgir en Italie des comités qui portent son nom, le Comisva, le Comité du mouvement italien pour la liberté des vaccinations, l'élit en défenseur et avec les avocats Giuseppe Romeo et Roberto Mastalia, il commence à assister les parents des enfants qui décident d'entamer des procès contre le ministère de la Santé. L'affaire devient toujours plus importante, Montinari va une fois par semaine consulter à Rome, son nom se répand parmi les familles avec des enfants autistiques de toute Italie. | | A Bari, tous ceux qui l'ont connu se rappelent de ce chirurgien pédiatrique de Jean XXIII qui tournait avec le pistolet sous la blouse. Nous sommes dans les années 80-90, et déjà alors, Montinari il parlait de vaccins et de contre-indications, offrant des théories pour les moins originales. À Bari, cependant, il n'a pas trouvé pas un terrain fertile, si bien qu'en 2003 il décide de tenter un concours pour la police. Il le réussit et s'établit à Florence comme dirigeant médical. Ici, il termine ses études et continue la profession libérale qu'il avait déjà commencée à Bari: il ouvre un cabinet [médical] privé et commence sa croisade personnelle pour guérir les enfants de l'autisme. Rapidement commencent à surgir en Italie des comités qui portent son nom, le Comisva, le Comité du mouvement italien pour la liberté des vaccinations, l'élit en défenseur et avec les avocats Giuseppe Romeo et Roberto Mastalia, il commence à assister les parents des enfants qui décident d'entamer des procès contre le ministère de la Santé. L'affaire devient toujours plus importante, Montinari va une fois par semaine consulter à Rome, son nom se répand parmi les familles avec des enfants autistiques de toute Italie. |
− | Le tournant arrive ces derniers mois, quand Montinari décide de revenir dans les Pouilles pour une série de conférences: six en tout, l'une desquelles le 11 janvier à Trani. Son contact, le médecin le raconte lui-même, est Fabrice Ferrante, dirigeant régional du démocrate Parti, qui organise une conférence publique à laquelle participe aussi le procureur Michele Ruggiero, le même qui aujourd'hui a ouvert l'enquête. Mais ceci est un détail. Le procureur explique qu'ils ne pouvaient pas faire autrement qu'enquêter après avoir reçu une plainte que Ferrante même a présentée. À s'occuper du cas, il y a maintenant les carabiniers du Nas [corps spécial qui dépend du Ministère de la Santé] qui précisément à cette heure font ce que le procureur lui a demandé: hier, ils sont allés au centre épidémiologique régional pour demander les données sur le nombre d'enfants autistes dans les Pouilles pour ensuite essayer de faire une corrélation avec le vaccin hexavalent. "Nous donnerons clairement tout ce qui est exigé de nous, qui sait, cette fois-ci sera peut-être la bonne...". Pour quoi faire? '''Cinzia Germinario, Professeur d'Hygiène, est la directrice de l'observatoire épidémiologique régional: « ''Cela fait vingt ans que nous luttons contre ce monsieur. Nous donnerons tout ce qui nous est demandé et agissons clairement par voie institutionnelle. Cela dit, nous avons déjà enregistré une baisse de la vaccination obligatoire, et cela est très dangereux. Cela signifie que des maladies comme la poliomyélite, la rougeole, l'hépatite ou la méningite sont susceptibles de revenir. Oui, pour nos enfants, c'est une véritable tragédie.'''''" (C'est psiram qui a mis en gras le passage) | + | Le tournant arrive ces derniers mois, quand Montinari décide de revenir dans les Pouilles pour une série de conférences: six en tout, l'une desquelles le 11 janvier à Trani. Son contact, le médecin le raconte lui-même, est Fabrice Ferrante, dirigeant régional du démocrate Parti, qui organise une conférence publique à laquelle participe aussi le procureur Michele Ruggiero, le même qui aujourd'hui a ouvert l'enquête. Mais ceci est un détail. Le procureur explique qu'ils ne pouvaient pas faire autrement qu'enquêter après avoir reçu une plainte que Ferrante même a présentée. À s'occuper du cas, il y a maintenant les carabiniers du Nas [corps spécial qui dépend du Ministère de la Santé] qui précisément à cette heure font ce que le procureur lui a demandé: hier, ils sont allés au centre épidémiologique régional pour demander les données sur le nombre d'enfants autistes dans les Pouilles pour ensuite essayer de faire une corrélation avec le vaccin hexavalent. "Nous donnerons clairement tout ce qui est exigé de nous, qui sait, cette fois-ci sera peut-être la bonne...". Pour quoi faire? '''Cinzia Germinario, Professeur d'Hygiène, est la directrice de l'observatoire épidémiologique régional: « ''Cela fait vingt ans que nous luttons contre ce monsieur. Nous donnerons tout ce qui nous est demandé et agissons clairement par voie institutionnelle. Cela dit, nous avons déjà enregistré une baisse de la vaccination obligatoire, et cela est très dangereux. Cela signifie que des maladies comme la poliomyélite, la rougeole, l'hépatite ou la méningite sont susceptibles de revenir. Oui, pour nos enfants, c'est une véritable tragédie.'''''" (Le passage mis en gras l'a été par Psiram) |