| * L'IPSN relaie le 25 09 2014 la pétition "NON à la vaccination massive des enfants contre les papillomavirus" d'[[Henri Joyeux]]<ref>http://www.ipsn.eu/actualites/non-a-la-vaccination-massive-des-enfants-contre-les-papillomavirus/<br>Madame, Monsieur,<br><br>Je suis le Professeur [[Henri Joyeux]], cancérologue et chirurgien.<br><br>Je vous écris car le Haut Conseil de Santé publique a publié un rapport qui préconise : <br> - d’introduire massivement dans les écoles la vaccination contre les papillomavirus (HPV), pour essayer de lutter contre le cancer du col de l’utérus et d’autres infections sexuellement transmissibles ;<br> - d’abaisser à 9 ans l’âge de la vaccination, pour les filles comme pour les garçons.<br><br>A mon avis, cela ne peut qu’être le résultat du lobbying des labos pharmaceutiques internationaux. [...]<br>Avec l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle, nous pouvons être des millions à dire NON A CES VACCINS dans les écoles, non à la vaccination des enfants de 9 ans avec un produit qui n’est peut-être pas efficace et qui est donc potentiellement dangereux voire mortel. [...]<br>L’objectif (très rentable !) des lobbies est évidemment de vacciner toutes les petites filles avant de vacciner dès que possible les garçons au même âge et de rendre obligatoire la vaccination en milieu scolaire. [...]</ref> qui aurait ainsi récolté 300 000 signatures. La diffusion de cette lettre dans les réseaux sociaux conduit le professeur Roger Salamon, président du Haut Conseil de santé publique (HCSP), à accorder une interview publiée le 27/10/2014 dans le journal SudOuest<ref>http://www.sudouest.fr/2014/10/27/gardasil-vaccin-discute-1717027-2780.php Gardasil, vaccin discuté<br>Une pétition anti-vaccination avec le Gardasil, ce vaccin indiqué contre les infections à papillomavirus, répond à un rapport du Haut Conseil de santé publique visant à le rendre obligatoire. ISABELLE CASTERA i.castera@sudouest.fr La polémique n'en finit pas. Le vaccin censé lutter contre le cancer du col de l'utérus, qui touche 3 000 femmes par an en France et provoque quelque 1 000 décès, multiplie les réactions de défiance depuis sa mise sur le marché en 2006. En ce moment, le débat enfle sur les réseaux sociaux, où circule une pétition lancée par le professeur [[Henri Joyeux]]. Ce cancérologue dénonce le dernier rapport du Haut Conseil de santé publique, qui préconise de rendre obligatoire la vaccination contre les papillomavirus dans le cadre scolaire, à partir de 9 ans.<br><br>Un pavé dans la mare.<br><br>À Bordeaux, le professeur, médecin et biologiste Roger Salamon préside ce Haut Conseil de santé publique. Il a bien voulu répondre à nos questions.<br><br>'''« Sud Ouest ». La vaccination contre les papillomavirus, donc l'utilisation du Gardasil, est-elle obligatoire ?'''<br><br>Roger Salamon. Pour l'instant, non. Deux vaccins sont commercialisés en France, le Gardasil et le Cevarix, qui concernent les formes les plus fréquentes de cancer du col de l'utérus. Nous avons rédigé plusieurs rapports allant dans le sens d'une recommandation de cette vaccination. La dernière date de l'automne et préconise la vaccination gratuite dans les écoles, à partir de 9 ans. C'est vrai. Cette vaccination pourrait éviter au moins 200 décès par an. Nous la préconisons pour lutter contre les inégalités sociales, car beaucoup de femmes de milieux sociaux défavorisés échappent au dépistage, à savoir le frottis.<br><br>'''Pourquoi souhaitez-vous que la vaccination soit mise en place pour les enfants dès 9 ans ?'''<br><br>On propose une vaccination à partir de 9 ans pour laisser ouverte la possibilité de vacciner soit à l'école primaire soit au collège. L'Australie, l'Angleterre, l'Écosse, le Québec notamment ont déjà pris cette mesure. Il s'agit du premier vaccin qui a une action efficace contre un cancer. Et je répète, il permet d'en finir avec cette inégalité sociale.<br><br>'''Que répondez-vous aux anti-vaccin ?'''<br><br>Notre ultime rapport préconisant cette vaccination a été validé et signé par l'Académie de médecine, et des dizaines de sociétés savantes de gynécologues, pédiatres, infectiologues et cancérologues qui ne peuvent être soupçonnées d'être à la botte de l'industrie pharmaceutique par exemple.<br><br>L'argumentation du professeur [[Henri Joyeux]], qui mène un combat contre cette vaccination, est sujette à caution. Sur Internet, il tient des propos vindicatifs et énonce des erreurs. Il se positionne en lanceur d'alerte, sauf qu'il lance de fausses alertes, ce qui mériterait un procès en diffamation. Nous n'avons jamais caché que les vaccins ne couvraient pas la totalité des papillomavirus, or il prétend le contraire.<br><br>Il parle de la dangerosité supposée des virus, sans mentionner que les études de la tolérance des vaccins ne remettent pas en cause le rapport bénéfice- risque, lequel reste positif. Ce vaccin touche à la question de la sexualité et, au prétexte de supposés lobbyings de labos pharmaceutiques, lui et les autres détracteurs en contestent le principe.<br><br> | | * L'IPSN relaie le 25 09 2014 la pétition "NON à la vaccination massive des enfants contre les papillomavirus" d'[[Henri Joyeux]]<ref>http://www.ipsn.eu/actualites/non-a-la-vaccination-massive-des-enfants-contre-les-papillomavirus/<br>Madame, Monsieur,<br><br>Je suis le Professeur [[Henri Joyeux]], cancérologue et chirurgien.<br><br>Je vous écris car le Haut Conseil de Santé publique a publié un rapport qui préconise : <br> - d’introduire massivement dans les écoles la vaccination contre les papillomavirus (HPV), pour essayer de lutter contre le cancer du col de l’utérus et d’autres infections sexuellement transmissibles ;<br> - d’abaisser à 9 ans l’âge de la vaccination, pour les filles comme pour les garçons.<br><br>A mon avis, cela ne peut qu’être le résultat du lobbying des labos pharmaceutiques internationaux. [...]<br>Avec l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle, nous pouvons être des millions à dire NON A CES VACCINS dans les écoles, non à la vaccination des enfants de 9 ans avec un produit qui n’est peut-être pas efficace et qui est donc potentiellement dangereux voire mortel. [...]<br>L’objectif (très rentable !) des lobbies est évidemment de vacciner toutes les petites filles avant de vacciner dès que possible les garçons au même âge et de rendre obligatoire la vaccination en milieu scolaire. [...]</ref> qui aurait ainsi récolté 300 000 signatures. La diffusion de cette lettre dans les réseaux sociaux conduit le professeur Roger Salamon, président du Haut Conseil de santé publique (HCSP), à accorder une interview publiée le 27/10/2014 dans le journal SudOuest<ref>http://www.sudouest.fr/2014/10/27/gardasil-vaccin-discute-1717027-2780.php Gardasil, vaccin discuté<br>Une pétition anti-vaccination avec le Gardasil, ce vaccin indiqué contre les infections à papillomavirus, répond à un rapport du Haut Conseil de santé publique visant à le rendre obligatoire. ISABELLE CASTERA i.castera@sudouest.fr La polémique n'en finit pas. Le vaccin censé lutter contre le cancer du col de l'utérus, qui touche 3 000 femmes par an en France et provoque quelque 1 000 décès, multiplie les réactions de défiance depuis sa mise sur le marché en 2006. En ce moment, le débat enfle sur les réseaux sociaux, où circule une pétition lancée par le professeur [[Henri Joyeux]]. Ce cancérologue dénonce le dernier rapport du Haut Conseil de santé publique, qui préconise de rendre obligatoire la vaccination contre les papillomavirus dans le cadre scolaire, à partir de 9 ans.<br><br>Un pavé dans la mare.<br><br>À Bordeaux, le professeur, médecin et biologiste Roger Salamon préside ce Haut Conseil de santé publique. Il a bien voulu répondre à nos questions.<br><br>'''« Sud Ouest ». La vaccination contre les papillomavirus, donc l'utilisation du Gardasil, est-elle obligatoire ?'''<br><br>Roger Salamon. Pour l'instant, non. Deux vaccins sont commercialisés en France, le Gardasil et le Cevarix, qui concernent les formes les plus fréquentes de cancer du col de l'utérus. Nous avons rédigé plusieurs rapports allant dans le sens d'une recommandation de cette vaccination. La dernière date de l'automne et préconise la vaccination gratuite dans les écoles, à partir de 9 ans. C'est vrai. Cette vaccination pourrait éviter au moins 200 décès par an. Nous la préconisons pour lutter contre les inégalités sociales, car beaucoup de femmes de milieux sociaux défavorisés échappent au dépistage, à savoir le frottis.<br><br>'''Pourquoi souhaitez-vous que la vaccination soit mise en place pour les enfants dès 9 ans ?'''<br><br>On propose une vaccination à partir de 9 ans pour laisser ouverte la possibilité de vacciner soit à l'école primaire soit au collège. L'Australie, l'Angleterre, l'Écosse, le Québec notamment ont déjà pris cette mesure. Il s'agit du premier vaccin qui a une action efficace contre un cancer. Et je répète, il permet d'en finir avec cette inégalité sociale.<br><br>'''Que répondez-vous aux anti-vaccin ?'''<br><br>Notre ultime rapport préconisant cette vaccination a été validé et signé par l'Académie de médecine, et des dizaines de sociétés savantes de gynécologues, pédiatres, infectiologues et cancérologues qui ne peuvent être soupçonnées d'être à la botte de l'industrie pharmaceutique par exemple.<br><br>L'argumentation du professeur [[Henri Joyeux]], qui mène un combat contre cette vaccination, est sujette à caution. Sur Internet, il tient des propos vindicatifs et énonce des erreurs. Il se positionne en lanceur d'alerte, sauf qu'il lance de fausses alertes, ce qui mériterait un procès en diffamation. Nous n'avons jamais caché que les vaccins ne couvraient pas la totalité des papillomavirus, or il prétend le contraire.<br><br>Il parle de la dangerosité supposée des virus, sans mentionner que les études de la tolérance des vaccins ne remettent pas en cause le rapport bénéfice- risque, lequel reste positif. Ce vaccin touche à la question de la sexualité et, au prétexte de supposés lobbyings de labos pharmaceutiques, lui et les autres détracteurs en contestent le principe.<br><br> |