| Le contentieux entre le WPI (une association caritative et un institut de recherche fondé par les parents d'une patiente atteinte de CFS, Annette and Harvey Whittemore, et par Daniel Peterson, un médecin du CFS physician qui traite la fille des Whittemore) et Mikovits est complexe. Les auteurs du rapport de recherche XMRV/CFS de 2009 comprenaient Daniel Peterson et les chercheurs principaux de Whittemore Peterson, Judy Mikovits et Vincent Lombardi. L'étude du WPI a été largement couverte par les medias du monde entier, dont la BBC, National Public Radio, The New York Times et The Wall Street Journal ... et en France <ref>http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/12/24/fatigue-chronique-le-retrovirus-xmrv-serait-hors-de-cause_1457437_3244.html LE MONDE | 24.12.2010 Par Stéphane Foucart.<br>C'est un feuilleton scientifico-médical dans lequel il faut se garder de toute affirmation. Une certitude est pourtant que les travaux britanniques publiés dans la dernière édition de la revue Retrovirology portent un sérieux coup à une série de résultats qui font les gorges chaudes des laboratoires de virologie depuis plusieurs mois.<br>L'affaire débute, en 2006, avec la découverte de séquences génétiques du rétrovirus XMRV (Xenotropic MLV-Related Virus) - proche de virus responsables de leucémies chez la souris - sur des échantillons de tumeurs de la prostate. Trois ans plus tard, une équipe américaine découvre le même XMRV dans 67 % des échantillons sanguins de gens atteints d'une maladie énigmatique et parfois très débilitante, le syndrome de fatigue chronique, aussi appelé encéphalomyélite myalgique. Quant aux personnes non malades, elles en sont largement exemptes. Cette découverte fait l'effet d'une bombe : jamais cause biologique n'avait été mise au jour pour expliquer l'irruption de cette pathologie aux contours flous - vagues douleurs articulaires, extrême faiblesse, troubles cognitifs, etc.<br>Aussitôt après l'annonce de ces résultats, plusieurs équipes européennes tentent de mener des tests identiques : en vain. Nul XMRV n'est retrouvé sur les "fatigués chroniques".</ref><ref>http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/04/01/la-frayeur-des-etablissements-du-sang_1501786_3244.html La frayeur des établissements du sang LE MONDE | 01.04.2011 par Stéphane Foucart.<br>Un virus nouveau et inconnu était-il en train de se diffuser dans la population par voie de transfusion sanguine ?</ref>. Beaucoup de patients atteints du SFC ont salué le rapport avec enthousiasme, estimant que le XMRV accordait une légitimité à leur état de santé et espérant que le XMRV serait établi comme une cause traitable du CFS, quelques uns, assumant la causalité, pressant même les médecins pour des tests et des médicaments. <ref>https://en.wikipedia.org/wiki/Whittemore_Peterson_Institute#cite_note-Public_Charity-1</ref> | | Le contentieux entre le WPI (une association caritative et un institut de recherche fondé par les parents d'une patiente atteinte de CFS, Annette and Harvey Whittemore, et par Daniel Peterson, un médecin du CFS physician qui traite la fille des Whittemore) et Mikovits est complexe. Les auteurs du rapport de recherche XMRV/CFS de 2009 comprenaient Daniel Peterson et les chercheurs principaux de Whittemore Peterson, Judy Mikovits et Vincent Lombardi. L'étude du WPI a été largement couverte par les medias du monde entier, dont la BBC, National Public Radio, The New York Times et The Wall Street Journal ... et en France <ref>http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/12/24/fatigue-chronique-le-retrovirus-xmrv-serait-hors-de-cause_1457437_3244.html LE MONDE | 24.12.2010 Par Stéphane Foucart.<br>C'est un feuilleton scientifico-médical dans lequel il faut se garder de toute affirmation. Une certitude est pourtant que les travaux britanniques publiés dans la dernière édition de la revue Retrovirology portent un sérieux coup à une série de résultats qui font les gorges chaudes des laboratoires de virologie depuis plusieurs mois.<br>L'affaire débute, en 2006, avec la découverte de séquences génétiques du rétrovirus XMRV (Xenotropic MLV-Related Virus) - proche de virus responsables de leucémies chez la souris - sur des échantillons de tumeurs de la prostate. Trois ans plus tard, une équipe américaine découvre le même XMRV dans 67 % des échantillons sanguins de gens atteints d'une maladie énigmatique et parfois très débilitante, le syndrome de fatigue chronique, aussi appelé encéphalomyélite myalgique. Quant aux personnes non malades, elles en sont largement exemptes. Cette découverte fait l'effet d'une bombe : jamais cause biologique n'avait été mise au jour pour expliquer l'irruption de cette pathologie aux contours flous - vagues douleurs articulaires, extrême faiblesse, troubles cognitifs, etc.<br>Aussitôt après l'annonce de ces résultats, plusieurs équipes européennes tentent de mener des tests identiques : en vain. Nul XMRV n'est retrouvé sur les "fatigués chroniques".</ref><ref>http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/04/01/la-frayeur-des-etablissements-du-sang_1501786_3244.html La frayeur des établissements du sang LE MONDE | 01.04.2011 par Stéphane Foucart.<br>Un virus nouveau et inconnu était-il en train de se diffuser dans la population par voie de transfusion sanguine ?</ref>. Beaucoup de patients atteints du SFC ont salué le rapport avec enthousiasme, estimant que le XMRV accordait une légitimité à leur état de santé et espérant que le XMRV serait établi comme une cause traitable du CFS, quelques uns, assumant la causalité, pressant même les médecins pour des tests et des médicaments. <ref>https://en.wikipedia.org/wiki/Whittemore_Peterson_Institute#cite_note-Public_Charity-1</ref> |