| '''Philippe Lagarde''', né le 19 Juin 1941 à Nouméa, est un médecin français qui (en 1991) n'avait pas le titre de cancérologue. Il perfectionna une technique de dépistage du cancer élaborée par le chercheur allemand Heinz Heitan<ref>https://www.psiram.com/ge/index.php/Bolen-Heitan-Test</ref>. Il mit au point un traitement anticancéreux à base de produits autorisés en Suisse. Poursuivi sur plainte de l'Ordre des médecins, il fut emprisonné à Nice<ref>http://www.humanite.fr/node/19785 Article "Science sans conscience", publié le 15 mars 1991 par le journal l'Humanité. La cause des ennuis judiciaires du Dr Lagarde était le test d'Heitan-Lagarde et la prescription, en traitement de soutien, des médicaments Alpha-Complex et Ripason qui ne bénéficiaient pas d'autorisation de mise sur le marché en France. [...] Le procureur, dans son réquisitoire, mettait en garde: «Nous ne sommes pas là pour faire le procès de la médecine et de la DASS. Il faut arrêter de fantasmer». Elle rappelait que «Lagarde n'a pas le titre de cancérologue». Détail important puisque la plupart des patients interrogés considéraient le prévenu comme un spécialiste en cancer. Sans effet de manches, elle reprenait chaque chef d'accusation, reconnaissait l'exercice illégal de la biologie et de la pharmacie, citant le témoignage d'une cliente «ayant dépensé vingt mille francs sans être remboursée». En conséquence, elle demandait quinze mois et neuf mois de prison respectivement à Lagarde et Roquette plus une amende laissée à l'appréciation du tribunal. [...]</ref>. À sa sortie de prison, il s'exila vers l'Italie et il créa en République de San Marino le Centre Health Service, un centre privé d'oncologie, où il dirigea une équipe médicale pratiquant diverses thérapies. | | '''Philippe Lagarde''', né le 19 Juin 1941 à Nouméa, est un médecin français qui (en 1991) n'avait pas le titre de cancérologue. Il perfectionna une technique de dépistage du cancer élaborée par le chercheur allemand Heinz Heitan<ref>https://www.psiram.com/ge/index.php/Bolen-Heitan-Test</ref>. Il mit au point un traitement anticancéreux à base de produits autorisés en Suisse. Poursuivi sur plainte de l'Ordre des médecins, il fut emprisonné à Nice<ref>http://www.humanite.fr/node/19785 Article "Science sans conscience", publié le 15 mars 1991 par le journal l'Humanité. La cause des ennuis judiciaires du Dr Lagarde était le test d'Heitan-Lagarde et la prescription, en traitement de soutien, des médicaments Alpha-Complex et Ripason qui ne bénéficiaient pas d'autorisation de mise sur le marché en France. [...] Le procureur, dans son réquisitoire, mettait en garde: «Nous ne sommes pas là pour faire le procès de la médecine et de la DASS. Il faut arrêter de fantasmer». Elle rappelait que «Lagarde n'a pas le titre de cancérologue». Détail important puisque la plupart des patients interrogés considéraient le prévenu comme un spécialiste en cancer. Sans effet de manches, elle reprenait chaque chef d'accusation, reconnaissait l'exercice illégal de la biologie et de la pharmacie, citant le témoignage d'une cliente «ayant dépensé vingt mille francs sans être remboursée». En conséquence, elle demandait quinze mois et neuf mois de prison respectivement à Lagarde et Roquette plus une amende laissée à l'appréciation du tribunal. [...]</ref>. À sa sortie de prison, il s'exila vers l'Italie et il créa en République de San Marino le Centre Health Service, un centre privé d'oncologie, où il dirigea une équipe médicale pratiquant diverses thérapies. |
− | Liste des [[médecine alternative|thérapies alternatives]] du Dr Lagarde, elles sont toujours pratiquées dans le centre CH créé par celui-ci à dans la République de San Marin, petite enclave italienne: CEIA, Vernes, STP test, [[Organothérapie]], [[Hydrothérapie du côlon]]. "''Le centre SH travaille en collaboration avec le CEIA (Bruxelles) et le Dr. Augusti (lab. Lauriston) et Vita Complex pour les examens de biologie CEIA [Centre Européen d’Informatique et d’Automation]<ref>http://www.conseil21.ordre.medecin.fr/node/1894 Article "prescription du bilan biologique de « protéomique » - Centre Européen d’Informatique et d’Automation (CEIA)"<br>Notre attention a été appelée par la Direction Générale de la Santé sur les activités de la société CEIA (Centre Européen d’Informatique et d’Automation) qui propose l’établissement d’un bilan protéomique, réalisé sur prescription médicale, par des laboratoires d’analyses de biologie médicale.<br>Il résulte d’une inspection récente de l’AFSSAPS portant sur les activités de la société CEIA que 750 médecins français seraient impliqués dans la prescription de ces bilans.<br>L’AFSSAPS a également constaté que la société CEIA dispose des résultats nominatifs des bilans ainsi réalisés qui sont interprétés et retransmis aux praticiens en vue de la prescription d’une médication à base de plantes selon le profil protéomique obtenu.<br>Dans un avis du 16 décembre 1986, l’Académie de médecine s’est prononcée sur la valeur scientifique de ces tests en relevant que ce bilan « était critiquable par le choix arbitraire et injustifiable des paramètres demandés sans rapport avec le cas pathologique à explorer et le nombre trop élevé des mesures inutiles ».<br>Elle jugeait inacceptable qu’à partir de tels bilans une thérapeutique puisse être proposée sans référence au diagnostic clinique et mettait en garde les médecins contre l’apparence scientifique donnée à un diagnostic obtenu sans référence clinique à l’état du malade d’où pourraient découler des prescriptions souvent inadaptées et donc injustifiées.<br>A cet égard, il convient de rappeler que les médecins doivent dispenser leurs soins, conformément au code de déontologie médicale et en particulier à ses articles 8, 32 et 39 (figurant sous les articles R.4127-8, R.4127-32 et R.4127-39 du code de la santé publique).<br>En conséquence, les médecins qui prescriraient ce bilan protéomique pourraient avoir à en répondre devant la juridiction disciplinaire.</ref> et [[Cancérométrie de Vernes]]<ref>http://lncc59.free.fr/infoprevention_dicocancer.php?searchedword=254&choix_fait=1 <br>Cancérométrie<br> | + | Liste des [[médecine alternative|thérapies non conventionnelles]] du Dr Lagarde, elles sont toujours pratiquées dans le centre CH créé par celui-ci à dans la République de San Marin, petite enclave italienne: CEIA, Vernes, STP test, [[Organothérapie]], [[Hydrothérapie du côlon]]. "''Le centre SH travaille en collaboration avec le CEIA (Bruxelles) et le Dr. Augusti (lab. Lauriston) et Vita Complex pour les examens de biologie CEIA [Centre Européen d’Informatique et d’Automation]<ref>http://www.conseil21.ordre.medecin.fr/node/1894 Article "prescription du bilan biologique de « protéomique » - Centre Européen d’Informatique et d’Automation (CEIA)"<br>Notre attention a été appelée par la Direction Générale de la Santé sur les activités de la société CEIA (Centre Européen d’Informatique et d’Automation) qui propose l’établissement d’un bilan protéomique, réalisé sur prescription médicale, par des laboratoires d’analyses de biologie médicale.<br>Il résulte d’une inspection récente de l’AFSSAPS portant sur les activités de la société CEIA que 750 médecins français seraient impliqués dans la prescription de ces bilans.<br>L’AFSSAPS a également constaté que la société CEIA dispose des résultats nominatifs des bilans ainsi réalisés qui sont interprétés et retransmis aux praticiens en vue de la prescription d’une médication à base de plantes selon le profil protéomique obtenu.<br>Dans un avis du 16 décembre 1986, l’Académie de médecine s’est prononcée sur la valeur scientifique de ces tests en relevant que ce bilan « était critiquable par le choix arbitraire et injustifiable des paramètres demandés sans rapport avec le cas pathologique à explorer et le nombre trop élevé des mesures inutiles ».<br>Elle jugeait inacceptable qu’à partir de tels bilans une thérapeutique puisse être proposée sans référence au diagnostic clinique et mettait en garde les médecins contre l’apparence scientifique donnée à un diagnostic obtenu sans référence clinique à l’état du malade d’où pourraient découler des prescriptions souvent inadaptées et donc injustifiées.<br>A cet égard, il convient de rappeler que les médecins doivent dispenser leurs soins, conformément au code de déontologie médicale et en particulier à ses articles 8, 32 et 39 (figurant sous les articles R.4127-8, R.4127-32 et R.4127-39 du code de la santé publique).<br>En conséquence, les médecins qui prescriraient ce bilan protéomique pourraient avoir à en répondre devant la juridiction disciplinaire.</ref> et [[Cancérométrie de Vernes]]<ref>http://lncc59.free.fr/infoprevention_dicocancer.php?searchedword=254&choix_fait=1 <br>Cancérométrie<br> |
| Une série de tests ont été mis au point en 1934 à Paris par le Dr Arthur Vernes (1879-1976) qui avait acquis un certain renom dans l'étude de la syphilis. Ces tests analysaient des protéines du sang et servaient à la surveillance de la maladie vénérienne et des fonctions du foie. Leur promoteur a pensé qu'ils pouvaient permettre de dépister les cancers et suivre leur évolution, d'où le nom de cancérométrie. Repris par le Dr Augusti, ces tests, répétés à intervalles réguliers, étaient proposés pour apprécier l'évolution du cancer, l'état général du sujet et formuler un pronostic. En fait, ils signalent une inflammation, même sans gravité, et ne sont pas suffisamment sensibles ni spécifiques pour dépister ou diagnostiquer une tumeur ils sont d'ailleurs abandonnés pour apprécier l'état hépatique. Leurs promoteurs les conseillaient pour surveiller l'action des solutés de Vernes, présentés comme une immunothérapie des cancers. En fait, il ne s'agit pas d'une immunothérapie et ces solutés n'ont aucune action thérapeutique. L'Académie de Médecine a déclaré que ce bilan de biologie (tests de Vernes) est largement dépassé et périmé, que l'efficacité thérapeutique de la méthode Vernes n'est nullement prouvée et que son application risquerait d'abuser la crédulité des patients. Les tests de la cancérométrie de Vernes appartiennent au passé.<br>Source :Simon Schraub</ref><ref>http://www.quackwatch.org/01QuackeryRelatedTopics/Cancer/swiss.html </ref> et STP test.''"<ref>http://www.vivereconilcancro.it/fr/iscrizione-corso-dr-philippe-lagarde/</ref>. | | Une série de tests ont été mis au point en 1934 à Paris par le Dr Arthur Vernes (1879-1976) qui avait acquis un certain renom dans l'étude de la syphilis. Ces tests analysaient des protéines du sang et servaient à la surveillance de la maladie vénérienne et des fonctions du foie. Leur promoteur a pensé qu'ils pouvaient permettre de dépister les cancers et suivre leur évolution, d'où le nom de cancérométrie. Repris par le Dr Augusti, ces tests, répétés à intervalles réguliers, étaient proposés pour apprécier l'évolution du cancer, l'état général du sujet et formuler un pronostic. En fait, ils signalent une inflammation, même sans gravité, et ne sont pas suffisamment sensibles ni spécifiques pour dépister ou diagnostiquer une tumeur ils sont d'ailleurs abandonnés pour apprécier l'état hépatique. Leurs promoteurs les conseillaient pour surveiller l'action des solutés de Vernes, présentés comme une immunothérapie des cancers. En fait, il ne s'agit pas d'une immunothérapie et ces solutés n'ont aucune action thérapeutique. L'Académie de Médecine a déclaré que ce bilan de biologie (tests de Vernes) est largement dépassé et périmé, que l'efficacité thérapeutique de la méthode Vernes n'est nullement prouvée et que son application risquerait d'abuser la crédulité des patients. Les tests de la cancérométrie de Vernes appartiennent au passé.<br>Source :Simon Schraub</ref><ref>http://www.quackwatch.org/01QuackeryRelatedTopics/Cancer/swiss.html </ref> et STP test.''"<ref>http://www.vivereconilcancro.it/fr/iscrizione-corso-dr-philippe-lagarde/</ref>. |