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Luc Antoine Montagnier  (né le 18 Août, 1932) est un biologiste virologue français, co-lauréat  en 2008 (avec Françoise Barré-Sinoussi)  du prix Nobel de médecine pour sa découverte en 1983 du virus VIH, le virus responsable du SIDA.

Luc Antoine Montagnier  (né le 18 Août, 1932) est un biologiste virologue français, co-lauréat  en 2008 (avec Françoise Barré-Sinoussi)  du prix Nobel de médecine pour sa découverte en 1983 du virus VIH, le virus responsable du SIDA.

Ces dernières années – environ à partir de 2005 - Montagnier a attiré l’attention par ses travaux tardifs en raison d’expériences, de publications et d’activités commerciales à propos de la pseudo-scientifique [[Biologie numérique]] de [[Jacques Benveniste]], du polymorphisme historique<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Polymorphisme_(biologie)</ref>, de [[la mémoire de l'eau]] et également de l'[[homéopathie]]. Ses activités sont différentes de ses contributions scientifiques reconnues de l’époque en tant que virologue. Dans une interview de la revue ésotérique Nexus, Luc Montagnier souligne en août 2009 : « Il n’y a aucun doute que le VIH est la cause de la transmission du sida. La meilleure preuve est que la trithérapie anti-VIH a sauvé de la mort des millions de patients.»<ref>[http://dbloud.free.fr/bionum.pdf] Nexus Heft 63/2009</ref>. Déjà en 2008, Montagnier a raconté en détail dans de nombreux articles l'histoire de la découverte du VIH et la contribution de son groupe de recherche à l'Institut Pasteur de Paris, y compris dans son discours en tant que lauréat du prix Nobel<ref>[http://nobelprize.org/nobel_prizes/medicine/laureates/2008/montagnier_lecture.pdf] Le discours (en anglais) de Montagnier en 2008 à l’occasion de la remise de son prix Nobel</ref>. Dans ce discours aussi, Montagnier n’émet aucun doute sur la cause du SIDA.

Ces dernières années – environ à partir de 2005 - Montagnier a attiré l’attention par ses travaux tardifs en raison d’expériences, de publications et d’activités commerciales à propos de la pseudo-scientifique [[Biologie numérique]] de [[Jacques Benveniste]], du polymorphisme historique<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Polymorphisme_(biologie)</ref>, de [[la mémoire de l'eau]] et également de l'[[homéopathie]]. Ses activités sont différentes de ses contributions scientifiques reconnues de l’époque en tant que virologue. Dans une interview de la revue ésotérique Nexus, Luc Montagnier souligne en août 2009 : « Il n’y a aucun doute que le VIH est la cause de la transmission du sida. La meilleure preuve est que la trithérapie anti-VIH a sauvé de la mort des millions de patients.»<ref>[http://dbloud.free.fr/bionum.pdf] Nexus Heft 63/2009</ref>. Déjà en 2008, Montagnier avait raconté en détail dans de nombreux articles l'histoire de la découverte du VIH et la contribution de son groupe de recherche à l'Institut Pasteur de Paris, y compris dans son discours en tant que lauréat du prix Nobel<ref>[http://nobelprize.org/nobel_prizes/medicine/laureates/2008/montagnier_lecture.pdf] Le discours (en anglais) de Montagnier en 2008 à l’occasion de la remise de son prix Nobel</ref>. Dans ce discours aussi, Montagnier n’émettait aucun doute sur la cause du SIDA.

== Courte biographie ==

== Courte biographie ==

== Montagnier et la [[Biologie numérique]] ==

== Montagnier et la [[Biologie numérique]] ==

Montagnier fonda (créa) en juin 2006 la société Nanectis Biotechnologie, faisant suite à l’ancienne société DigiBio fondée par [[Jacques Beneviste]]. Luc Montagnier est maintenant Président général de la société. Il est bien connu que DigiBio était spécialisée sur la « Biologie numérique » et affirmait pouvoir détecter des ''signaux magnétiques'' de molécules.

Montagnier fonda en juin 2006 la société Nanectis Biotechnologie, faisant suite à l’ancienne société DigiBio fondée par [[Jacques Beneviste]]. Luc Montagnier est maintenant Président général de la société. Il est bien connu que DigiBio était spécialisée sur la « [[Biologie numérique]] » et affirmait pouvoir détecter des ''signaux magnétiques'' de molécules.

Montagnier publia en 2009 un travail dans la revue spécialisée Computational Life Sciences dans laquelle il est lui-même président du comité de rédaction. Dans l’article, il affirmait que l’ADN bactérien à des concentrations très faibles dans l'eau envoyait des ondes électromagnétiques qui seraient détectables par des moyens simples <ref>MONTAGNIER, L, AÄISSA, J et al. Electromagnetic Signals Are Produced by Aqueous Nanostructures Derived from Bacterial DNA Sequences. Interdiscip Sci Comput Life Sci (2009) DOI: 10.1007/s12539-009-0036-7</ref> et présentait une méthode capable de détecter de tels signaux à partir de l'ADN viral ou bactérien.

Montagnier publia en 2009 un travail dans la revue spécialisée Computational Life Sciences dans laquelle il est lui-même président du comité de rédaction. Dans l’article, il affirmait que l’ADN bactérien à des concentrations très faibles dans l'eau envoyait des ondes électromagnétiques qui seraient détectables par des moyens simples <ref>MONTAGNIER, L, AÄISSA, J et al. Electromagnetic Signals Are Produced by Aqueous Nanostructures Derived from Bacterial DNA Sequences. Interdiscip Sci Comput Life Sci (2009) DOI: 10.1007/s12539-009-0036-7</ref> et présentait une méthode capable de détecter de tels signaux à partir de l'ADN viral ou bactérien.