| Monique Beljanski, ve Beljanski, est membre du CA de l'association CIRIS (produits Beljanski) et présidente de la Fondation Beljanski, organismes tous deux présentés sur un site commun<ref>http://beljanski.com/</ref>. | | Monique Beljanski, ve Beljanski, est membre du CA de l'association CIRIS (produits Beljanski) et présidente de la Fondation Beljanski, organismes tous deux présentés sur un site commun<ref>http://beljanski.com/</ref>. |
− | La veuve de Belanjki (née Monique Lucas le 11 juillet 1931) comparaît début 2001 devant le tribunal correctionnel de Créteil avec quinze coprévenus pour exercice illégal de la pharmacie de 1991 à 1997, mais aussi tromperie sur la marchandise ou encore publicité frauduleuse<ref>http://www.liberation.fr/societe/0101367881-sida-les-recettes-du-gourou-beljanski-devant-les-juges </ref> <ref>http://www.antisectes.net/beljanski.htm Sida : les recettes du gourou Mirko Beljanski devant les juges</ref>, les associations Aides et Act Up, mais aussi la Ligue contre le cancer s'étaient portées partie civile. ''"Je ne veux pas les accuser de tout", explique Alain Molla, avocat d'Aides, mais des malades ont abandonné des thérapies pour se soigner avec ces produits. Et on ne sait pas ce qu'ils ont pris"''. Les produits Beljanski cités et incriminés lors de ce procès portaient à ce moment là les noms de RLB, Bioparyl, [?], PB-100 et PB-400 et autres. Les coaccusés étaient Pierre Silvestri (de la région de Lyon?), actif à Ivry-sur-Seine et à Saint-Prim, Alain Boquet, Jean-Yves Boquet, co-dirigeant de la société Prépaméco, Fabienne Joanny pharmacienne à Clermont-Ferrand, Alain Picard d'Epinay, Marcel Mignot de Paris, Tadeusz Nawrocki médecin dans le Morbihan, etc. Voir les minutes du procès, qui ont été publiées par un fervent défenseur des Beljanski<ref>http://lucadeparis.free.fr/infosweb/beljanski2001.htm</ref> <ref>http://lucadeparis.free.fr/infosweb/beljanski2002.htm</ref> <ref>http://lucadeparis.free.fr/infosweb/beljanski2002b.htm</ref>. | + | La veuve de Belanjki (née Monique Lucas le 11 juillet 1931) comparaît début 2001 devant le tribunal correctionnel de Créteil avec quinze coprévenus pour exercice illégal de la pharmacie de 1991 à 1997, mais aussi tromperie sur la marchandise ou encore publicité frauduleuse<ref>http://www.liberation.fr/societe/0101367881-sida-les-recettes-du-gourou-beljanski-devant-les-juges </ref> <ref>http://www.antisectes.net/beljanski.htm Sida : les recettes du gourou Mirko Beljanski devant les juges</ref>, les associations Aides et Act Up, mais aussi la Ligue contre le cancer s'étaient portées partie civile. ''"Je ne veux pas les accuser de tout", explique Alain Molla, avocat d'Aides, mais des malades ont abandonné des thérapies pour se soigner avec ces produits. Et on ne sait pas ce qu'ils ont pris"''. Les produits Beljanski cités et incriminés lors de ce procès portaient à ce moment là les noms de '''RLB''' (Remonte taux des Leucocytes Beljanski), '''Bioparyl''' (en fait un extrait des feuilles dorées du Ginkgo biloba), [?], '''PB-100''' (ou Flavopéréine) et '''PB-400''' (en fait des extraits du Pao pereira d'où le nom de Pao pereira Beljanski), et autres. Les coaccusés étaient Pierre Silvestri (de la région de Lyon?), actif à Ivry-sur-Seine et à Saint-Prim, Alain Boquet, Jean-Yves Boquet, co-dirigeant de la société Prépaméco, Fabienne Joanny pharmacienne à Clermont-Ferrand, Alain Picard d'Epinay, Marcel Mignot de Paris, Tadeusz Nawrocki médecin dans le Morbihan, etc. Voir les minutes du procès, qui ont été publiées par un fervent défenseur des Beljanski<ref>http://lucadeparis.free.fr/infosweb/beljanski2001.htm</ref> <ref>http://lucadeparis.free.fr/infosweb/beljanski2002.htm</ref> <ref>http://lucadeparis.free.fr/infosweb/beljanski2002b.htm</ref>. |
| Le 23 mai 2002, Monique Beljanski est condamnée à dix-huit mois de prison avec sursis, 200.000 F d’amende pour “exercice illégal de la pharmacie”, et d’une mise à l’épreuve de cinq ans durant lesquels elle ne pourra plus donner de conférence sur les produits Beljanski. | | Le 23 mai 2002, Monique Beljanski est condamnée à dix-huit mois de prison avec sursis, 200.000 F d’amende pour “exercice illégal de la pharmacie”, et d’une mise à l’épreuve de cinq ans durant lesquels elle ne pourra plus donner de conférence sur les produits Beljanski. |
− | Peu à peu, Beljanski et les siens s'inscrivent dans une logique de citadelle assiégée, développant une thématique paranoïaque. Beljanski devient le "chercheur persécuté", en butte aux multinationales du médicament et incompris par les autorités médicales. | + | Peu à peu, Beljanski et les siens s'inscrivent dans une logique de citadelle assiégée, développant une thématique paranoïaque <ref>http://www.votre-sante.net/publications/beljanski/affaire_beljanski.html Un article de [[Pierre Cornillot]] et [[Sylvie Simon]]</ref>. Beljanski devient le "chercheur persécuté", en butte aux multinationales du médicament et incompris par les autorités médicales. |
| Dans un courrier du 27 août 1990, le ministre de la Santé Claude Évin condamne sans ambages les produits Beljanski. ''"Sur le plan scientifique on ne peut qu'émettre les plus expresses réserves sur les revendications de M. Beljanski. Les preuves de qualité, d'innocuité et d'efficacité exigées de tout médicament avant sa mise sur le marché ne peuvent, en effet, résulter de simples témoignages ou de quelques cas non contrôlés.<br>Ce dossier a été transmis pour étude au groupe de travail spécial mis en place à ma demande pour accélérer l'étude des thérapeutiques de ces maladies. L'analyse des dossiers de vingt-sept patients traités pour infection VIH pendant plus de trois mois n'a pas montré d'efficacité."'' Aucun dossier concernant des patients atteints de cancers n'a été adressé par M. Beljanski. | | Dans un courrier du 27 août 1990, le ministre de la Santé Claude Évin condamne sans ambages les produits Beljanski. ''"Sur le plan scientifique on ne peut qu'émettre les plus expresses réserves sur les revendications de M. Beljanski. Les preuves de qualité, d'innocuité et d'efficacité exigées de tout médicament avant sa mise sur le marché ne peuvent, en effet, résulter de simples témoignages ou de quelques cas non contrôlés.<br>Ce dossier a été transmis pour étude au groupe de travail spécial mis en place à ma demande pour accélérer l'étude des thérapeutiques de ces maladies. L'analyse des dossiers de vingt-sept patients traités pour infection VIH pendant plus de trois mois n'a pas montré d'efficacité."'' Aucun dossier concernant des patients atteints de cancers n'a été adressé par M. Beljanski. |
− | Elles gardent le contact avec les autres acteurs du secteur des [[médecine alternative|médecines alternatives]] et le public français. Me Beljancki se rend au pique-nique du CIRIS en 2009<http://beljanski.com/francais/press/ciris%20Jan%2010.pdf Voir à la fin ''"Madame Sylvie BELJANSKI est venue spécialement pour cette occasion"''</ref>; Me Beljansly et Sylvie Beljanski se rendent au Pique-nique du CIRIS (qui à lieu à Saintes] en septembre 2010<ref>http://beljanski.com/francais/?p=800</ref>. Monique Beljanski a participé à l'[[Université d'été des médecines d'avenir]] organisée en 2012 par les Chantiers du futur à Saintes. | + | Elles gardent le contact avec les autres acteurs du secteur des [[médecine alternative|médecines alternatives]] et le public français. Me Beljancki se rend au pique-nique du CIRIS en 2009<ref>http://beljanski.com/francais/press/ciris%20Jan%2010.pdf Voir à la fin ''"Madame Sylvie BELJANSKI est venue spécialement pour cette occasion"''</ref>; Me Beljansly et Sylvie Beljanski se rendent au Pique-nique du CIRIS (qui à lieu à Saintes] en septembre 2010<ref>http://beljanski.com/francais/?p=800</ref>. Monique Beljanski a participé à l'[[Université d'été des médecines d'avenir]] organisée en 2012 par les Chantiers du futur à Saintes. |