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| Zemelka mourut cependant, malgré la GNM, du cancer du poumon. Son généraliste établit que la cause du décès était le cancer. Hamer croyait cependant à un ''assassinat'' de Zemelka. La ARD finalement montra la tombe Zemelka pour enlever tout doute sur sa mort. | | Zemelka mourut cependant, malgré la GNM, du cancer du poumon. Son généraliste établit que la cause du décès était le cancer. Hamer croyait cependant à un ''assassinat'' de Zemelka. La ARD finalement montra la tombe Zemelka pour enlever tout doute sur sa mort. |
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| + | ==Le retrait de l'approbation en avril 1986== |
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| + | En mars 1986, Hamer s’installa à Cologne. L'autorisation médicale (approbation) lui fut retirée le 8 avril 1986. Le tribunal du district de Coblence se référait là à l'article 5 du règlement fédéral médical (voir Urteilsbegründug Az 9 K/215/87) ainsi qu’à deux expertises psychiatriques du Prof. B. Pflug de l'université de Francfort du 27 novembre 1985 et du 12 février 1986. Selon la décision de justice du tribunal administratif supérieur (OVG), la révocation de l'approbation résulte de ''[...] pour le retrait de l'approbation, aurait été considéré exclusivement la structure de personnalité particulière du plaignant (Hamer) et non pas un attachement à la théorie de la loi d’airain du cancer [...]'' Plus loin il est dit : ''[...] le décisif n’est pas – que ce soit souligné encore une fois étant donné le contenu de l'acte d'appel - que le demandeur n'utilise pas et ne propage pas « des connaissances scientifiques incontestées", mais avec quelle attitude et comment il le fait [...]''. Sur la même problème, le service d'examen d’état de l'Hesse écrivait le 10 août 2007 à Hamer : ''[...]en raison de votre certitude délirante que vos connaissances scientifiques sont inattaquables/intouchables, vous n'étiez plus en état d'exécuter vos traitements médicaux pratiques dans des conditions médicales [...]''. Le retrait de l'agrémentation est à considérer en relation avec les dénonciations de deux médecins qui ont compris les conditions/état scandaleuses de sa clinique privée de Katzenelnbogen, déclarée comme pension, et qui l’ont dénoncé quelques mois avant le retrait de l’agrémentation. (voir là-dessus : documentation sur la NMG) |
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| + | Des participants à des séminaires à Cologne relatent qu'Hamer a raconté après le retrait de l’agrément qu'il est lui-même, depuis le retrait de l’agrément, dans une constellation schizophrénique à cause du district, qui provoque un délire de la persécution. |
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| + | ==Le temps après le retrait de l’approbation/agrément== |
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| + | Depuis le retrait de l'agrément, Hamer a traité cependant d’autres patients sans qualification en tant que médecin ou thérapeute. Ainsi Hamer a fondé en 1990 à Burgau (Styrie-Autriche), un centre de conseil, qu'il a appelé Centre de la Médecine Nouvelle, et s’est fait là-bas un nom, car il a aidé l'épouse du maire de Burgau Wallner à une «conflit-olyse". |
| + | En signe de gratitude, le maire a mis à la disposition d’Hamer quelques pièces dans le vieux château de Burgau pour ses essais de traitement. L'autorisation de l’exploitation d’une clinique manquait cependant aussi ici. Sur le papier en-tête de son institution de Burgau, Hamer (sans approbation) se présente en tant que chef. Plusieurs médecins autrichiens le soutenaient : sont connus Willibald Stangl et Wilhelm Limberger. Officiellement il déclarait son centre comme une agence de sa maison d'édition Amici di Dirk, les bureaux de Cologne étaient auparavant les lieux de pratique à Cologne. En fait Hamer conseillait là-bas principalement des cancéreux dont il recevait en contrepartie soi-disant seulement des "cadeaux". Des virements étaient cependant faits régulièrement à son compte en Autriche. Plusieurs plaintes/dénonciations pour charlatanisme ont été rejetées. Plusieurs plaintes pour concurrence malhonnête et calomnie d'un médecin de Graz se sont terminées par des amendes qui ne purent être encaissées pour cause d’insolvabilité. En 1995 le centre de conseils de Burgau est fermé par les autorités. Là, près de 6500 dossiers ont été saisis par la police, et selon Hamer, par un examen des patients près de 6000 retrouvés vivants. Cela signifie que "92% des patients étaient encore en vie." De là, Hamer tire le chiffre que 90-95% de ses patients auraient survécu à sa thérapie. |
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| + | De 1997 à 1998 Hamer a été emprisonné à Cologne. En 2000 Hamer a finalement quitté l'Allemagne et s’est enfuit vers Alhaurin el Grande près de Malaga. En septembre 2004, Hamer a été arrêté en Espagne et extradé vers la France, et a été relâché seulement en février 2006. Il retourna en Espagne. Selon des récits de patients et de proches, il est évident qu'il conseille ou traite d’autres patients par téléphone ou personnellement. Cependant des témoins de sa période espagnol racontent qu'il se sentait de plus en plus poursuivi par des personnes inconnues et par les autorités qui l’auraient soi-disant accompagné partout. Depuis mars 2007, Hamer, d'après ses propres indications, est de nouveau en fuite pour échapper à un mandat d'arrêt possible du ministère public de Cottbus (le reproche : agitation populaire). Il se trouve actuellement à Sandefjord dans le sud de la Norvège, son avocat a publié son numéro de téléphone norvégien fin Septembre 2007. Comme déjà auparavant en Allemagne, en Autriche et en Espagne, Hamer n'a pas non plus d’approbation médicale pour la Norvège. En Norvège, l'exercice de la profession médicale ou de la médecine lui a été interdit par le comité des personnels de santé de l'Etat. Hamer a porté plainte en Norvège contre le ministère de la santé et de l’assistance sociale d'Oslo pour recevoir pourtant l’autorisation. En avril 2009, un tribunal rejetait à Sandefjord après un débat de trois jours la demande d’Hamer, et le condamnait au paiement des frais de procédure d'un montant de 118.000 couronnes norvégiennes (13.600 euros). Hamer a, en outre, à payer les frais personnels d'avocat. Le tribunal était convaincu qu'Hamer, en tant que médecin, ne s’en serait pas tenu aux standards obligatoires légaux. |
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| + | En 2010 Hamer déclarait une société sous le nom "Université de Sandefjord" et s'intitule désormais "recteur" d'une "Université de Sandefjord". Serait aussi projeté de louer des chambres dans une clinique libre pour ouvrir là-bas une "Clinique Universitaire". Hamer : ''[...] Nous avons fondé ici une université, je suis le recteur de cette université et que nous voulons établir maintenant une clinique ici [...] parce que nous voulons en faire une clinique universitaire et cette clinique universitaire s’est fixé comme but la vérité absolue. Pas seulement la clinique, mais aussi toute l'université.'' |
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