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Les associations de "patients Lyme" regroupées par la FFMVT sont l'association France Lyme créée en 2008 <ref>https://ffmvt.org/la-federation/la-ffmvt/les-associations/association-france-lyme</ref>, l'association LYM’PACT créée en en juillet 2012<ref>https://ffmvt.org/la-federation/la-ffmvt/les-associations/association-lym-pact</ref> et l'association Le Relais de Lyme, créée en 2014, membre fondateur de la FFMVT <ref>https://ffmvt.org/la-federation/la-ffmvt/les-associations/association-le-relais-de-lyme</ref>. S'y rattache un Fonds de dotation Recherche BIOTIQUE contre la Borréliose de Lyme dont le Conseil d'administration est composé de Alain Trautmann, Yves Malthièry, Raouf Ghozzi, Hugues Gascan, [[Christian Perronne]] et Hans Yssel <ref>https://www.recherchebiotique.com/2018/11/conseil-dadministration-du-fonds-de.html</ref>, bref, presque toutes les personnes qui font partie du Conseil Scientifique de la FFMVT.  
 
Les associations de "patients Lyme" regroupées par la FFMVT sont l'association France Lyme créée en 2008 <ref>https://ffmvt.org/la-federation/la-ffmvt/les-associations/association-france-lyme</ref>, l'association LYM’PACT créée en en juillet 2012<ref>https://ffmvt.org/la-federation/la-ffmvt/les-associations/association-lym-pact</ref> et l'association Le Relais de Lyme, créée en 2014, membre fondateur de la FFMVT <ref>https://ffmvt.org/la-federation/la-ffmvt/les-associations/association-le-relais-de-lyme</ref>. S'y rattache un Fonds de dotation Recherche BIOTIQUE contre la Borréliose de Lyme dont le Conseil d'administration est composé de Alain Trautmann, Yves Malthièry, Raouf Ghozzi, Hugues Gascan, [[Christian Perronne]] et Hans Yssel <ref>https://www.recherchebiotique.com/2018/11/conseil-dadministration-du-fonds-de.html</ref>, bref, presque toutes les personnes qui font partie du Conseil Scientifique de la FFMVT.  
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Le Conseil Scientifique de la FFMVT était composé au 30/09/2018 de : [[Christian Perronne]] (Président du Conseil Scientifique de la FFMVT), Hugues Gascan (Vice-Président du Conseil Scientifique de la FFMVT), Raouf Ghozzi [Président de la FFMVT, exerçant à l'hôpital de Lannmezan], Alexis LACOUT Radiologue à Aurillac, Yves Malthièry, Camille Mazé [chargée de recherche au CNRS], Philippe Raymond [Membre fondateur de [[Chronimed]], Membre fondateur de la FFMVT et faisant partie du conseil scientifique de celle-ci, qui propose des cours de formation continue des médecins à la [[maladie de Lyme]], dont, curieusement, une partie, "Perfectionnement II", ne peut manifestement pas être prise en charge ni remboursée par la formation continue des médecins… <ref>Formations-Lyme-Ph-Raymond-V3.pdf</ref>] <ref>https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/ain/bourg-bresse/des-anti-infectieux-pour-guerir-l-autisme-un-medecin-de-l-ain-sous-le-coup-d-une-radiation-1971274.html</ref>, Alain Trautmann, Paul Trouillas<ref>https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/maladie-de-lyme-l-ordre-des-medecins-du-rhone-demande-la-radiation-d-un-medecin-2254216.html Maladie de lyme : l'ordre des médecins du Rhône demande la radiation d'un médecin<br>L'ordre des médecins du Rhône a réclamé ce jeudi 16 septembre, la radiation d'un professeur pour avoir prescrit des antibiotiques au long cours à des patients souffrant de formes sévères de la [[maladie de lyme]].<br>Le conseil départemental de l'Ordre des médecins reproche au '''Pr Trouillas''' [Paul Trouillas] d'avoir traité une jeune fille souffrant de "la forme neurologique tardive de la borréliose de Lyme" selon lui, ce que contestent d'autres médecins, par des antibiotiques au-delà de 28 jours et de les lui avoir prescrits hors autorisation de mise sur le marché. Le neurologue a assuré suivre "les recommandations de la Haute autorité de Santé".<br>Si cette patiente "avait été diagnostiquée de manière précoce, si on ne l'avait pas traitée d'hystérique, sa vie ne serait pas brisée", a-t-il déploré. Publié le 16/09/2021</ref> et Hans Yssel [Président de la Société française d'immunologie (SFI) de septembre 2015 à septembre 2018<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_fran%C3%A7aise_d%27immunologie</ref>].  
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Le Conseil Scientifique de la FFMVT était composé au 30/09/2018 de : [[Christian Perronne]] (Président du Conseil Scientifique de la FFMVT), Hugues Gascan (Vice-Président du Conseil Scientifique de la FFMVT), Raouf Ghozzi [Président de la FFMVT, exerçant à l'hôpital de Lannmezan], Alexis LACOUT Radiologue à Aurillac, Yves Malthièry, Camille Mazé [chargée de recherche au CNRS], Philippe Raymond [Membre fondateur de [[Chronimed]], Membre fondateur de la FFMVT et faisant partie du conseil scientifique de celle-ci, qui propose des cours de formation continue des médecins à la [[maladie de Lyme]], dont, curieusement, une partie, "Perfectionnement II", ne peut manifestement pas être prise en charge ni remboursée par la formation continue des médecins… <ref>Formations-Lyme-Ph-Raymond-V3.pdf</ref>] <ref>https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/ain/bourg-bresse/des-anti-infectieux-pour-guerir-l-autisme-un-medecin-de-l-ain-sous-le-coup-d-une-radiation-1971274.html<br>Des anti-infectieux pour guérir l'autisme : un médecin de l'Ain sous le coup d'une radiation [...]</ref>, Alain Trautmann, Paul Trouillas<ref>https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/maladie-de-lyme-l-ordre-des-medecins-du-rhone-demande-la-radiation-d-un-medecin-2254216.html Maladie de lyme : l'ordre des médecins du Rhône demande la radiation d'un médecin<br>L'ordre des médecins du Rhône a réclamé ce jeudi 16 septembre, la radiation d'un professeur pour avoir prescrit des antibiotiques au long cours à des patients souffrant de formes sévères de la [[maladie de lyme]].<br>Le conseil départemental de l'Ordre des médecins reproche au '''Pr Trouillas''' [Paul Trouillas] d'avoir traité une jeune fille souffrant de "la forme neurologique tardive de la borréliose de Lyme" selon lui, ce que contestent d'autres médecins, par des antibiotiques au-delà de 28 jours et de les lui avoir prescrits hors autorisation de mise sur le marché. Le neurologue a assuré suivre "les recommandations de la Haute autorité de Santé".<br>Si cette patiente "avait été diagnostiquée de manière précoce, si on ne l'avait pas traitée d'hystérique, sa vie ne serait pas brisée", a-t-il déploré. Publié le 16/09/2021</ref> et Hans Yssel [Président de la Société française d'immunologie (SFI) de septembre 2015 à septembre 2018<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_fran%C3%A7aise_d%27immunologie</ref>].  
    
L'influence de [[Christian Perronne]], le Champion des « Lyme doctors » selon l'Express et le chef de file des « Lyme doctors » selon le Pr Eric Caume, ne se limite pas aux associations de patients et médecins regroupés dans la FFMVT. elle s'étend en outre aux associations et réseaux français "Lyme Sans Frontières" <ref>https://www.associationlymesansfrontieres.com/le-pr-christian-perronne-radie-de-sa-chefferie-de-service-ce-jeudi-17-decembre-2020/</ref>, "Club Lyme et MVT"<ref>http://clublyme.com/web/index.php?p=editorial (En novembre 2021, de nombreuses pages ou liens du site ont disparu, par exemple, à la rubrique "Liens utiles", dans sa sous-rubrique "Ouvrages à lire", le lien vers le livre de [[Christian Perronne]] "La Vérité Sur La Maladie De Lyme".)</ref>,  "R B-L F cimt (RÉSEAU Borréliose de Lyme France)", "Association Vaincre Lyme"<ref>https://www.vaincrelyme.com/copie-de-la-lutte-anti-vectorielle</ref>, "Lyme Action", "Association Orne Lyme" <ref>https://www.ouest-france.fr/normandie/orne/l-orne-en-pointe-contre-la-maladie-de-lyme-5961073</ref>, le collectif LYME TEAM<ref>https://www.youtube.com/watch?v=hXDy9jFFzSc "Pr PERRONNE et V. COLOM - BISBAL "La Maladie de Lyme, Un fléau ..." Vidéo mise en ligne par LYME TEAM. Conférence organisée par Forestiers privés des Vosges avec le Collectif LYME TEAM, à Thaon les Vosges le 11 avril 2019. En présence  
 
L'influence de [[Christian Perronne]], le Champion des « Lyme doctors » selon l'Express et le chef de file des « Lyme doctors » selon le Pr Eric Caume, ne se limite pas aux associations de patients et médecins regroupés dans la FFMVT. elle s'étend en outre aux associations et réseaux français "Lyme Sans Frontières" <ref>https://www.associationlymesansfrontieres.com/le-pr-christian-perronne-radie-de-sa-chefferie-de-service-ce-jeudi-17-decembre-2020/</ref>, "Club Lyme et MVT"<ref>http://clublyme.com/web/index.php?p=editorial (En novembre 2021, de nombreuses pages ou liens du site ont disparu, par exemple, à la rubrique "Liens utiles", dans sa sous-rubrique "Ouvrages à lire", le lien vers le livre de [[Christian Perronne]] "La Vérité Sur La Maladie De Lyme".)</ref>,  "R B-L F cimt (RÉSEAU Borréliose de Lyme France)", "Association Vaincre Lyme"<ref>https://www.vaincrelyme.com/copie-de-la-lutte-anti-vectorielle</ref>, "Lyme Action", "Association Orne Lyme" <ref>https://www.ouest-france.fr/normandie/orne/l-orne-en-pointe-contre-la-maladie-de-lyme-5961073</ref>, le collectif LYME TEAM<ref>https://www.youtube.com/watch?v=hXDy9jFFzSc "Pr PERRONNE et V. COLOM - BISBAL "La Maladie de Lyme, Un fléau ..." Vidéo mise en ligne par LYME TEAM. Conférence organisée par Forestiers privés des Vosges avec le Collectif LYME TEAM, à Thaon les Vosges le 11 avril 2019. En présence  
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[[image:Les_trois_médecins_fondateurs_du_CLUB_LYME_et_MVT.jpg|Les trois médecins fondateurs du Club Lyme et MVT: Philippe Raymond, Marie Mas et Alexis Lacout|450px|right|thumb]]
 
[[image:Les_trois_médecins_fondateurs_du_CLUB_LYME_et_MVT.jpg|Les trois médecins fondateurs du Club Lyme et MVT: Philippe Raymond, Marie Mas et Alexis Lacout|450px|right|thumb]]
== [[Christian Perronne]] porte-parole des « Lyme Doctors » français et de nombreux autres pays ainsi que de l'[[ILADS]] ==
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==[[Christian Perronne]] porte-parole des « Lyme Doctors » français et de nombreux autres pays ainsi que de l'[[ILADS]]==
 
[[Jenna Luché-Thayer]] annonce le 23 juillet 2018:
 
[[Jenna Luché-Thayer]] annonce le 23 juillet 2018:
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Le Pr [[Christian Perronne]] à la Marche du Réveil. Suresnes/France - 14 Novembre 2021. Pour voir cette video, il faut aller sur le site web CrowdBunker.com qui, est-il dit, "protects our freedom of expression" (protège notre liberté d'expression). <ref>https://crowdbunker.com/v/D5ZqT097oc Pr [[Christian Perronne]] à la Marche du Réveil. Suresnes/France - 14 Novembre 2021. Publiée sur CrowdBunker il y a 3 jours (donc le 16 novembre 2021). Durée 17:04</ref><br>Voir aussi la vidéo intitulée "''Alexandra Henrion-Caude et Pr [[Christian Perronne]], C'est en train de craquer de partout (17-01-2022)''" aussi publiée sur CrowdBunker, le 17-01-2022 semble-t-il.<ref>https://crowdbunker.com/v/ObS94WE2Ji Ligne Droite [La matinale de Radio Courtoisie] Pr [[Christian Perronne]] Alexandra Henrion-Caude</ref>
 
Le Pr [[Christian Perronne]] à la Marche du Réveil. Suresnes/France - 14 Novembre 2021. Pour voir cette video, il faut aller sur le site web CrowdBunker.com qui, est-il dit, "protects our freedom of expression" (protège notre liberté d'expression). <ref>https://crowdbunker.com/v/D5ZqT097oc Pr [[Christian Perronne]] à la Marche du Réveil. Suresnes/France - 14 Novembre 2021. Publiée sur CrowdBunker il y a 3 jours (donc le 16 novembre 2021). Durée 17:04</ref><br>Voir aussi la vidéo intitulée "''Alexandra Henrion-Caude et Pr [[Christian Perronne]], C'est en train de craquer de partout (17-01-2022)''" aussi publiée sur CrowdBunker, le 17-01-2022 semble-t-il.<ref>https://crowdbunker.com/v/ObS94WE2Ji Ligne Droite [La matinale de Radio Courtoisie] Pr [[Christian Perronne]] Alexandra Henrion-Caude</ref>
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== Communiqué de presse de l’Académie nationale de médecine du 26 octobre 2017 ==
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==Communiqué de presse de l’Académie nationale de médecine du 26 octobre 2017==
 
L’Académie de médecine dénonce les tromperies à propos de la [[maladie de Lyme]] <ref>http://www.academie-medecine.fr/communique-de-presse-du-26102017-lacademie-de-medecine-denonce-les-tromperies-a-propos-de-la-maladie-de-lyme</ref> :
 
L’Académie de médecine dénonce les tromperies à propos de la [[maladie de Lyme]] <ref>http://www.academie-medecine.fr/communique-de-presse-du-26102017-lacademie-de-medecine-denonce-les-tromperies-a-propos-de-la-maladie-de-lyme</ref> :
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'''Elle souligne que certaines assertions n’ont pas de base scientifique'''
 
'''Elle souligne que certaines assertions n’ont pas de base scientifique'''
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La « ''[[maladie de Lyme chronique]]''», qui serait liée à la persistance de l’agent pathogène dans l’organisme pendant des années, repose sur l’hypothèse non scientifiquement démontrée d’une « ''crypto-infection'' » servant à justifier le recours à des traitements antibiotiques prolongés.<br>L’attribution de symptômes mal définis, subjectifs (fatigue, crampes, douleurs musculaires, acouphènes, troubles du sommeil ou de l’humeur, pertes de mémoire, etc.) à cette  « ''[[maladie de Lyme chronique]]''» ne repose sur aucun élément de preuve.<br>La calibration des tests Elisa est nécessaire pour limiter à 5% le taux de faux positifs. Les responsables de laboratoires doivent résister à la demande de praticiens désinformés, soucieux de confirmer coûte que coûte, y compris par la modification des seuils de positivité des tests, leur diagnostic de « ''[[maladie de Lyme chronique]]» devant des tableaux cliniques indéterminés.<br>L’efficacité revendiquée de traitements antibiotiques prolongés, parfois associés à des médicaments antiparasitaires, antifongiques ou anti-inflammatoires, ne repose sur aucune donnée expérimentale probante et ne s’appuie sur aucun essai clinique randomisé contrôlé. En revanche, de telles prescriptions sont dangereuses pour le malade, conséquentes pour l’écologie microbienne, risquées pour la Santé publique et dispendieuses pour l’Assurance maladie.
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La « ''[[maladie de Lyme chronique]]''», qui serait liée à la persistance de l’agent pathogène dans l’organisme pendant des années, repose sur l’hypothèse non scientifiquement démontrée d’une « ''crypto-infection'' » servant à justifier le recours à des traitements antibiotiques prolongés.<br>L’attribution de symptômes mal définis, subjectifs (fatigue, crampes, douleurs musculaires, acouphènes, troubles du sommeil ou de l’humeur, pertes de mémoire, etc.) à cette  « ''[[maladie de Lyme chronique]]''» ne repose sur aucun élément de preuve.<br>La calibration des tests Elisa est nécessaire pour limiter à 5% le taux de faux positifs. Les responsables de laboratoires doivent résister à la demande de praticiens désinformés, soucieux de confirmer coûte que coûte, y compris par la modification des seuils de positivité des tests, leur diagnostic de « ''[[maladie de Lyme chronique]]» devant des tableaux cliniques indéterminés.<br>L’efficacité revendiquée de traitements antibiotiques prolongés, parfois associés à des médicaments antiparasitaires, antifongiques ou anti-inflammatoires, ne repose sur aucune donnée expérimentale probante et ne s’appuie sur aucun essai clinique randomisé contrôlé. En revanche, de telles prescriptions sont dangereuses pour le malade, conséquentes pour l’écologie microbienne, risquées pour la Santé publique et dispendieuses pour l’Assurance maladie.''
 
   
 
   
 
'''Elle appelle les médecins à ne pas nourrir l’angoisse de patients désorientés en leur faisant miroiter le diagnostic de « [[maladie de Lyme chronique]] » et invite les pouvoirs publics à être attentifs à cette dérive'''.
 
'''Elle appelle les médecins à ne pas nourrir l’angoisse de patients désorientés en leur faisant miroiter le diagnostic de « [[maladie de Lyme chronique]] » et invite les pouvoirs publics à être attentifs à cette dérive'''.
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[1] Maladie de Lyme : prise de position de l’Académie nationale de médecine. Acad. Natle Méd. 2016 ;200(7):1349-50.
 
[1] Maladie de Lyme : prise de position de l’Académie nationale de médecine. Acad. Natle Méd. 2016 ;200(7):1349-50.
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== Communiqué de presse de l’Académie Nationale de Médecine du 2 juillet 2018… <ref>http://www.academie-medecine.fr/communique-de-presse-du-2-juillet-2018-mise-au-point-de-la-haute-autorite-de-sante-has-a-propos-de-la-maladie-de-lyme-reactions-et-deception-de-lacademie-nationale-de-medecine/</ref> ==
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==Communiqué de presse de l’Académie Nationale de Médecine du 2 juillet 2018… <ref>http://www.academie-medecine.fr/communique-de-presse-du-2-juillet-2018-mise-au-point-de-la-haute-autorite-de-sante-has-a-propos-de-la-maladie-de-lyme-reactions-et-deception-de-lacademie-nationale-de-medecine/</ref> ==
    
Dans un précédent communiqué de presse (1), l’Académie nationale de médecine avait souhaité attirer l’attention des autorités et du public sur les dérives et les tromperies concernant la [[maladie de Lyme]]. Ayant rappelé l’existence de faits scientifiquement établis, elle avait dénoncé avec insistance des assertions empiriques dénuées de toute base scientifique comme l’existence de la [[maladie de Lyme chronique]], l’attribution de nombreux symptômes polymorphes mal définis et subjectifs à cette infection, l’efficacité revendiquée de traitements prolongés associant des antibiotiques et divers médicaments.
 
Dans un précédent communiqué de presse (1), l’Académie nationale de médecine avait souhaité attirer l’attention des autorités et du public sur les dérives et les tromperies concernant la [[maladie de Lyme]]. Ayant rappelé l’existence de faits scientifiquement établis, elle avait dénoncé avec insistance des assertions empiriques dénuées de toute base scientifique comme l’existence de la [[maladie de Lyme chronique]], l’attribution de nombreux symptômes polymorphes mal définis et subjectifs à cette infection, l’efficacité revendiquée de traitements prolongés associant des antibiotiques et divers médicaments.
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L’Académie de Médecine souhaite à la lecture de ce document réagir vivement et exprimer clairement sa profonde déception. Loin de clarifier la situation, l’HAS voulant contenter tout le monde ne satisfait personne. Elle maintient l’ambiguïté, en particulier sur la notion de Lyme chronique, à travers ce qu’elle dénomme « ''symptomatologie / syndrome persistant(e) polymorphe après piqûre de tique ou SPPT'' ». L’HAS reconnaît de fait implicitement l’existence d’une telle pathologie sans la moindre preuve avec, pour conséquence, des propositions de prise en charge lourde impliquant des investigations nombreuses, couteuses et souvent inutiles. Quant à vouloir créer des « centres spécialisés des maladies vectorielles à tiques », l’Académie tient à émettre fermement ses plus extrêmes réserves sur une proposition dispendieuse qui tend à désavouer l’expertise des services de maladies infectieuses et tropicales existants.
 
L’Académie de Médecine souhaite à la lecture de ce document réagir vivement et exprimer clairement sa profonde déception. Loin de clarifier la situation, l’HAS voulant contenter tout le monde ne satisfait personne. Elle maintient l’ambiguïté, en particulier sur la notion de Lyme chronique, à travers ce qu’elle dénomme « ''symptomatologie / syndrome persistant(e) polymorphe après piqûre de tique ou SPPT'' ». L’HAS reconnaît de fait implicitement l’existence d’une telle pathologie sans la moindre preuve avec, pour conséquence, des propositions de prise en charge lourde impliquant des investigations nombreuses, couteuses et souvent inutiles. Quant à vouloir créer des « centres spécialisés des maladies vectorielles à tiques », l’Académie tient à émettre fermement ses plus extrêmes réserves sur une proposition dispendieuse qui tend à désavouer l’expertise des services de maladies infectieuses et tropicales existants.
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== Maladie de Lyme: réponse de la FFMVT au communique de presse de l'Académie de médecine du 2 juillet 2018 ==
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==Maladie de Lyme: réponse de la FFMVT au communique de presse de l'Académie de médecine du 2 juillet 2018==
 
Le communiqué de presse du 2 juillet 2018 de l’Académie contient une série d’affirmations contraires aux données de la science.
 
Le communiqué de presse du 2 juillet 2018 de l’Académie contient une série d’affirmations contraires aux données de la science.
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Dr Thierry Medynski, médecin généraliste, Bagnères-de-Bigorre, membre du Conseil collégial du Relais de Lyme, membre du Bureau de la FFMVT<br>Pr [[Christian Perronne]], professeur de médecine, Docteur en médecine, docteur ès-sciences, Université de Versailles Saint Quentin – Paris Saclay, chef du service des Maladies infectieuses et tropicales, Hôpital universitaire Raymond Poincaré, Garches (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris), vice-président de la FFMVT et président du Conseil scientifique de la FFMVT.<br>Pr. Paul Trouillas, professeur de médecine en Neurologie, ancien chef de service des Hôpitaux universitaires de Lyon, Chevalier de la Légion d’honneur, membre de la FFMVT<br><ref>FFMVT.org/maladie-de-lyme-reponse-de-la-ffmvt-au-communique-de-lacademie-nationale-de-medecine-du-2-juillet-2018/</ref>
 
Dr Thierry Medynski, médecin généraliste, Bagnères-de-Bigorre, membre du Conseil collégial du Relais de Lyme, membre du Bureau de la FFMVT<br>Pr [[Christian Perronne]], professeur de médecine, Docteur en médecine, docteur ès-sciences, Université de Versailles Saint Quentin – Paris Saclay, chef du service des Maladies infectieuses et tropicales, Hôpital universitaire Raymond Poincaré, Garches (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris), vice-président de la FFMVT et président du Conseil scientifique de la FFMVT.<br>Pr. Paul Trouillas, professeur de médecine en Neurologie, ancien chef de service des Hôpitaux universitaires de Lyon, Chevalier de la Légion d’honneur, membre de la FFMVT<br><ref>FFMVT.org/maladie-de-lyme-reponse-de-la-ffmvt-au-communique-de-lacademie-nationale-de-medecine-du-2-juillet-2018/</ref>
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== Coopération de [[Christian Perronne]] avec l'ILADS en 2017 ==
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==Coopération de [[Christian Perronne]] avec l'ILADS en 2017==
 
La conférence internationale annuelle de l’[[ILADS]] s’est tenue à Paris en juin 2017 sous la présidence scientifique du Pr [[Christian Perronne]] <ref>https://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2917 Les « Lyme doctors » : un risque pour les patients. Par Jean-Paul Krivine - SPS n°322 - octobre / décembre 2017</ref>, lors de cette conférence l'un des Exibitors (exposants) était IGeneX Inc., un laboratoire d'analyse dont le propriétaire et président était (jusqu'en 2015 date de sa retraite) [[Nick Harris]], un des membres fondateurs de l'[[ILADS]]. <ref>https://ww2.eventrebels.com/er/ERShow/ExhibitorListing/ExhibitorListing.jsp?ActivityID=19816 </ref>
 
La conférence internationale annuelle de l’[[ILADS]] s’est tenue à Paris en juin 2017 sous la présidence scientifique du Pr [[Christian Perronne]] <ref>https://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2917 Les « Lyme doctors » : un risque pour les patients. Par Jean-Paul Krivine - SPS n°322 - octobre / décembre 2017</ref>, lors de cette conférence l'un des Exibitors (exposants) était IGeneX Inc., un laboratoire d'analyse dont le propriétaire et président était (jusqu'en 2015 date de sa retraite) [[Nick Harris]], un des membres fondateurs de l'[[ILADS]]. <ref>https://ww2.eventrebels.com/er/ERShow/ExhibitorListing/ExhibitorListing.jsp?ActivityID=19816 </ref>
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== La National Guideline Clearinghouse n'existe plus depuis juillet 2018 ==
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==La National Guideline Clearinghouse n'existe plus depuis juillet 2018==
Les guidelines de l'[[ILADS]] de 2014 que mettait en avant la FFMVT n'y sont plus publiées depuis 2018.<ref name='ahrq'>https://www.ahrq.gov/topics/national-guideline-clearinghouse-ngc.html</ref> <br>L'explication est toute simple: Il avait été annoncé que le site Web du National Guideline Clearinghouse (NGC) de l'AHRQ (Agency for Healthcare Research and Quality) ne serait plus accessible après le 16 juillet 2018, car la NGC fonctionnait sur les fonds alloués à l'AHRQ, Trump ayant décidé de faire des coupes budgétaires ... Une recherche sur "ILADS" (ou sur le titre des guidelines ILADS) sur le site de l'AHRQ <ref name='ahrq></ref> ne donne aucun résultat.<br>Une nouvelle décevante pour la FFMVT puisque c'est cette publication qui leur servait pour affirmer que les guidelines de l'[[ILADS]] auraient remplacé celle de l'IDSA, '''ce qui était faux'''.
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Les guidelines de l'[[ILADS]] de 2014 que mettait en avant la FFMVT n'y sont plus publiées depuis 2018.<ref name="ahrq">https://www.ahrq.gov/topics/national-guideline-clearinghouse-ngc.html</ref> <br>L'explication est toute simple: Il avait été annoncé que le site Web du National Guideline Clearinghouse (NGC) de l'AHRQ (Agency for Healthcare Research and Quality) ne serait plus accessible après le 16 juillet 2018, car la NGC fonctionnait sur les fonds alloués à l'AHRQ, Trump ayant décidé de faire des coupes budgétaires ... Une recherche sur "ILADS" (ou sur le titre des guidelines ILADS) sur le site de l'AHRQ <ref name="ahrq"></ref> ne donne aucun résultat.<br>Une nouvelle décevante pour la FFMVT puisque c'est cette publication qui leur servait pour affirmer que les guidelines de l'[[ILADS]] auraient remplacé celle de l'IDSA, '''ce qui était faux'''.
    
En 2014, l’[[ILADS]] avait mis à jour ses recommandations et les avaient soumises pour évaluation à l’AHRQ, l’Agence pour la recherche et la qualité des soins de santé qui dépend du ministère américain de la Santé (HHS). Et les résultats étaient désastreux : toutes les recommandations de l’[[ILADS]] avaient été confrontées à la littérature scientifique et s'étaient vu attribuer la plus mauvaise note (preuves « très faibles ») sur une échelle comportant quatre niveaux (preuves « hautes », « moyennes », « faibles », « très faibles »). On peut cependant vérifier  l'évaluation faite de l'"''Evidence assessments and guideline recommendations in Lyme disease: the clinical management of known tick bites, erythema migrans rashes and persistent disease.''" (titre des guidelines de l'ILADS de 2014) grâce à la backWayMachine ici: <ref>https://web.archive.org/web/20150923192000/http://www.guideline.gov/content.aspx?id=49320</ref>
 
En 2014, l’[[ILADS]] avait mis à jour ses recommandations et les avaient soumises pour évaluation à l’AHRQ, l’Agence pour la recherche et la qualité des soins de santé qui dépend du ministère américain de la Santé (HHS). Et les résultats étaient désastreux : toutes les recommandations de l’[[ILADS]] avaient été confrontées à la littérature scientifique et s'étaient vu attribuer la plus mauvaise note (preuves « très faibles ») sur une échelle comportant quatre niveaux (preuves « hautes », « moyennes », « faibles », « très faibles »). On peut cependant vérifier  l'évaluation faite de l'"''Evidence assessments and guideline recommendations in Lyme disease: the clinical management of known tick bites, erythema migrans rashes and persistent disease.''" (titre des guidelines de l'ILADS de 2014) grâce à la backWayMachine ici: <ref>https://web.archive.org/web/20150923192000/http://www.guideline.gov/content.aspx?id=49320</ref>
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C’est paradoxalement cette évaluation négative qui était à l’origine d’une fausse information propagée par les associations qui affirmaient que les recommandations de l’[[ILADS]] avaient été « validées depuis le 21 septembre 2015 par le HHS' ». La simple mise en ligne servait de « preuve ». Or, comme stipulé clairement dans la section disclaimer (avertissement), « le NGC ne développait, ne produisait, ne validait ou n’approuvait pas les lignes directrices présentées », pas plus « qu’il n’apportait de garantie concernant le contenu ou l’efficacité clinique » des recommandations soumises. Il se contentait juste de mettre en ligne son évaluation dès lors que le requérant, dans sa soumission, avait bien respecté les critères exigés (description de la littérature scientifique). Pour sa part, le site du département de la santé (HHS) renvoyait toujours sur les sites des CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies) et des NIH (Instituts nationaux de santé) avec les recommandations issues du consensus de 2006.
 
C’est paradoxalement cette évaluation négative qui était à l’origine d’une fausse information propagée par les associations qui affirmaient que les recommandations de l’[[ILADS]] avaient été « validées depuis le 21 septembre 2015 par le HHS' ». La simple mise en ligne servait de « preuve ». Or, comme stipulé clairement dans la section disclaimer (avertissement), « le NGC ne développait, ne produisait, ne validait ou n’approuvait pas les lignes directrices présentées », pas plus « qu’il n’apportait de garantie concernant le contenu ou l’efficacité clinique » des recommandations soumises. Il se contentait juste de mettre en ligne son évaluation dès lors que le requérant, dans sa soumission, avait bien respecté les critères exigés (description de la littérature scientifique). Pour sa part, le site du département de la santé (HHS) renvoyait toujours sur les sites des CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies) et des NIH (Instituts nationaux de santé) avec les recommandations issues du consensus de 2006.
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== La FFMVT organise une journée scientifique en septembre 2019 à Montpellier ==
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==La FFMVT organise une journée scientifique en septembre 2019 à Montpellier==
 
Et en informe ses membres:
 
Et en informe ses membres:
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Lannemezan, le 20 mai 2019<br>Raouf Ghozzi<br>Président de la FFMVT
 
Lannemezan, le 20 mai 2019<br>Raouf Ghozzi<br>Président de la FFMVT
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== [[Christian Perronne]], dès 2012, critique les plus éminents experts de la [[maladie de Lyme]] des USA ==
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==[[Christian Perronne]], dès 2012, critique les plus éminents experts de la [[maladie de Lyme]] des USA==
 
L'article incriminé, "Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease", publié en septembre 2011, a pour auteurs Paul G Auwaerter, MD, Johan S Bakken, MD, PhD, Prof Raymond J Dattwyler, MD, Prof J Stephen Dumler, MD, Prof John J Halperin, MD, Edward McSweegan, MD, Prof Robert B Nadelman, MD, Susan O’Connell, MD, Prof Eugene D Shapiro, MD, Prof Sunil K Sood, MD, Prof Allen C Steere, MD, Prof Arthur Weinstein, MD, and Prof Gary P Wormser, MD.  
 
L'article incriminé, "Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease", publié en septembre 2011, a pour auteurs Paul G Auwaerter, MD, Johan S Bakken, MD, PhD, Prof Raymond J Dattwyler, MD, Prof J Stephen Dumler, MD, Prof John J Halperin, MD, Edward McSweegan, MD, Prof Robert B Nadelman, MD, Susan O’Connell, MD, Prof Eugene D Shapiro, MD, Prof Sunil K Sood, MD, Prof Allen C Steere, MD, Prof Arthur Weinstein, MD, and Prof Gary P Wormser, MD.  
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Je déclare n'avoir aucun conflit d'intérêt.
 
Je déclare n'avoir aucun conflit d'intérêt.
<ref name='perauw'>https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(12)70053-1/fulltext Lettre envoyée par Christian Perronne à Auwaerter et ses collègues</ref>
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<ref name="perauw">https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(12)70053-1/fulltext Lettre envoyée par Christian Perronne à Auwaerter et ses collègues</ref>
    
[Commentaire de Psiram.com: [[Christian Perronne]] n'hésite pas à dire, à propos de l'ensemble des auteurs de l'article, "Leur point de vue personnel montre que la pensée non scientifique et les mauvaises pratiques existent dans de nombreuses spécialités.", suggérant que les auteurs ont une pensée non-scientifique et de mauvaises pratiques. Et il rajoute plus loin "Les recommandations de santé publique devraient s'appuyer sur des données solides fondées sur des preuves et non sur des avis d'experts, suggérant que les auteurs de l'article qu'il critique ne s'appuient pas sur des données solides fondées sur des preuves. Un comble alors que [[Christian Perronne]] n'est même pas capable de voir au premier coup d'oeil qu'un appareil basé sur l'[[effet Kirlian]] (appelé "Vital Harmony") relève de la charlatanerie…]
 
[Commentaire de Psiram.com: [[Christian Perronne]] n'hésite pas à dire, à propos de l'ensemble des auteurs de l'article, "Leur point de vue personnel montre que la pensée non scientifique et les mauvaises pratiques existent dans de nombreuses spécialités.", suggérant que les auteurs ont une pensée non-scientifique et de mauvaises pratiques. Et il rajoute plus loin "Les recommandations de santé publique devraient s'appuyer sur des données solides fondées sur des preuves et non sur des avis d'experts, suggérant que les auteurs de l'article qu'il critique ne s'appuient pas sur des données solides fondées sur des preuves. Un comble alors que [[Christian Perronne]] n'est même pas capable de voir au premier coup d'oeil qu'un appareil basé sur l'[[effet Kirlian]] (appelé "Vital Harmony") relève de la charlatanerie…]
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Il est répondu globalement à Stella Huyshe-Shires, [[Christian Perronne]] et à Carl Tuttle (qui ont eux aussi envoyé des commentaires critiques à propos du même article<ref>https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(12)70054-3/fulltext</ref>) :  
 
Il est répondu globalement à Stella Huyshe-Shires, [[Christian Perronne]] et à Carl Tuttle (qui ont eux aussi envoyé des commentaires critiques à propos du même article<ref>https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(12)70054-3/fulltext</ref>) :  
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[Traduction DeepL de la réponse des auteurs de l'article à leurs trois détracteurs: ]<br>"Bien que nous soutenions les efforts visant à éduquer les cliniciens et le public avec des informations de haute qualité et fondées sur des preuves concernant l'infection par ''Borrelia burgdorferi'', les commentaires de Stella Huyshe-Shires concernant notre opinion personnelle suggèrent à tort que le Royaume-Uni n'est pas touché par les préoccupations antiscientifiques. Un rapport de Cottle et ses collègues <sup>1</sup> a montré que la plupart des patients adressés à une unité de maladies infectieuses à Liverpool, au Royaume-Uni, pour la maladie de Lyme (n=115) n'étaient pas atteints de cette maladie. Sur 38 patients atteints du syndrome de fatigue chronique, 45 % ont été étiquetés à tort comme souffrant de la maladie de Lyme chronique par des praticiens alternatifs. Ces patients avaient reçu des antibiotiques inutiles au lieu d'autres stratégies de gestion ciblées, ce qui confirme que le surdiagnostic et la gestion inappropriée de la maladie de Lyme se produisent également au Royaume-Uni et renforce les préoccupations citées par la British Infection Association.''
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[Traduction DeepL de la réponse des auteurs de l'article à leurs trois détracteurs: ]<br>"Bien que nous soutenions les efforts visant à éduquer les cliniciens et le public avec des informations de haute qualité et fondées sur des preuves concernant l'infection par ''Borrelia burgdorferi'', les commentaires de Stella Huyshe-Shires concernant notre opinion personnelle suggèrent à tort que le Royaume-Uni n'est pas touché par les préoccupations antiscientifiques. Un rapport de Cottle et ses collègues <sup>1</sup> a montré que la plupart des patients adressés à une unité de maladies infectieuses à Liverpool, au Royaume-Uni, pour la maladie de Lyme (n=115) n'étaient pas atteints de cette maladie. Sur 38 patients atteints du syndrome de fatigue chronique, 45 % ont été étiquetés à tort comme souffrant de la maladie de Lyme chronique par des praticiens alternatifs. Ces patients avaient reçu des antibiotiques inutiles au lieu d'autres stratégies de gestion ciblées, ce qui confirme que le surdiagnostic et la gestion inappropriée de la maladie de Lyme se produisent également au Royaume-Uni et renforce les préoccupations citées par la British Infection Association.
    
[[Christian Perronne]] et Carl Tuttle croient tous deux que les tests sérologiques actuels pour ''B. burgdorferi'' ne sont pas fiables. Bien que le système immunitaire humain puisse prendre de 2 à 3 semaines pour produire des concentrations détectables d'anticorps dans les premières phases de la maladie de Lyme, ce retard est également signalé dans de nombreuses autres infections bactériennes. Ce retard n'annule en rien l'utilité de la sérologie à deux niveaux, qui a des résultats fiables dans les symptômes ultérieurs de la maladie de Lyme, y compris l'arthrite et les présentations neurologiques. Plutôt que de demander aux gens de contester cette approche bien validée qui est utilisée depuis plus de 15 ans, les critiques devraient fournir des preuves de qualité à l'appui de leur diagnostic ou leur traitement de la [[maladie de Lyme chronique]]. De plus, les recommandations pour la [[maladie de Lyme]] dans les directives de l'Infectious Diseases Society of America (IDSA) ne sont pas basées sur des avis d'experts mais plutôt sur des preuves de niveau I provenant d'essais contrôlés randomisés pour des questions cliniques importantes, telles que le défi d'un traitement pour le traitement de la maladie de Lyme précoce ou tardive et la faible efficacité des antibiotiques pour le syndrome post-maladie de Lyme.
 
[[Christian Perronne]] et Carl Tuttle croient tous deux que les tests sérologiques actuels pour ''B. burgdorferi'' ne sont pas fiables. Bien que le système immunitaire humain puisse prendre de 2 à 3 semaines pour produire des concentrations détectables d'anticorps dans les premières phases de la maladie de Lyme, ce retard est également signalé dans de nombreuses autres infections bactériennes. Ce retard n'annule en rien l'utilité de la sérologie à deux niveaux, qui a des résultats fiables dans les symptômes ultérieurs de la maladie de Lyme, y compris l'arthrite et les présentations neurologiques. Plutôt que de demander aux gens de contester cette approche bien validée qui est utilisée depuis plus de 15 ans, les critiques devraient fournir des preuves de qualité à l'appui de leur diagnostic ou leur traitement de la [[maladie de Lyme chronique]]. De plus, les recommandations pour la [[maladie de Lyme]] dans les directives de l'Infectious Diseases Society of America (IDSA) ne sont pas basées sur des avis d'experts mais plutôt sur des preuves de niveau I provenant d'essais contrôlés randomisés pour des questions cliniques importantes, telles que le défi d'un traitement pour le traitement de la maladie de Lyme précoce ou tardive et la faible efficacité des antibiotiques pour le syndrome post-maladie de Lyme.
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PGA [Paul G. Auwerter] a participé à des témoignages d'experts dans deux procès médico-légaux concernant une éventuelle maladie de Lyme. RJD est copropriétaire et actionnaire de Biopeptides Corporation, a reçu des subventions du National Institutes of Health pour le développement de nouveaux tests sérologiques pour le diagnostic de la maladie de Lyme, et détient un brevet et un brevet en instance pour un agent de diagnostic peptidique pour la maladie de Lyme. JJH a servi de témoin expert dans plusieurs affaires médico-légales concernant la maladie de Lyme et possède des participations dans Abbott, Bristol-Myers Squibb, Johnson and Johnson et Merck ; aucun produit de ces sociétés n'est mentionné dans cette lettre. RBN a servi de témoin expert dans un litige pour faute professionnelle impliquant la maladie de Lyme et a agi en tant que consultant pour Guidepoint Global, fournissant des conseils sur la maladie de Lyme. SO a fourni un témoignage d'expert non rémunéré lors d'une audience sur l'aptitude à exercer pour le General Medical Council. EDS et GPW ont été témoins experts dans des affaires de faute professionnelle impliquant la maladie de Lyme et sont membres non rémunérés du conseil d'administration de l'America Lyme Disease Foundation. GPW a reçu des subventions de recherche des Centers for Disease Control and Protection, des National Institutes of Health, d'Immunetics, de BioRad, de DiaSorin et de Biomerieux ; il a des parts dans Abbott (qui n'a pas de produit approuvé pour la maladie de Lyme) ; et il a été témoin expert dans une action disciplinaire pour le Missouri Board of Registration for the Healing Arts. Les autres auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d'intérêts."<ref>https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(12)70056-7/fulltext Lyme disease antiscience – Authors' reply [à Christian Perronne et à Carl Tuttle. (Suivent 4 références à l'appui de la réponse.)</ref>
 
PGA [Paul G. Auwerter] a participé à des témoignages d'experts dans deux procès médico-légaux concernant une éventuelle maladie de Lyme. RJD est copropriétaire et actionnaire de Biopeptides Corporation, a reçu des subventions du National Institutes of Health pour le développement de nouveaux tests sérologiques pour le diagnostic de la maladie de Lyme, et détient un brevet et un brevet en instance pour un agent de diagnostic peptidique pour la maladie de Lyme. JJH a servi de témoin expert dans plusieurs affaires médico-légales concernant la maladie de Lyme et possède des participations dans Abbott, Bristol-Myers Squibb, Johnson and Johnson et Merck ; aucun produit de ces sociétés n'est mentionné dans cette lettre. RBN a servi de témoin expert dans un litige pour faute professionnelle impliquant la maladie de Lyme et a agi en tant que consultant pour Guidepoint Global, fournissant des conseils sur la maladie de Lyme. SO a fourni un témoignage d'expert non rémunéré lors d'une audience sur l'aptitude à exercer pour le General Medical Council. EDS et GPW ont été témoins experts dans des affaires de faute professionnelle impliquant la maladie de Lyme et sont membres non rémunérés du conseil d'administration de l'America Lyme Disease Foundation. GPW a reçu des subventions de recherche des Centers for Disease Control and Protection, des National Institutes of Health, d'Immunetics, de BioRad, de DiaSorin et de Biomerieux ; il a des parts dans Abbott (qui n'a pas de produit approuvé pour la maladie de Lyme) ; et il a été témoin expert dans une action disciplinaire pour le Missouri Board of Registration for the Healing Arts. Les autres auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d'intérêts."<ref>https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(12)70056-7/fulltext Lyme disease antiscience – Authors' reply [à Christian Perronne et à Carl Tuttle. (Suivent 4 références à l'appui de la réponse.)</ref>
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== To test or not to test? Laboratory support for the diagnosis of Lyme borreliosis ==
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==To test or not to test? Laboratory support for the diagnosis of Lyme borreliosis==
 
Dans ce commentaire, [[Richard Horowitz]], Alexis Lacout, Pierre-Yves Marcy et [[Christian Perronne]] entreprennent de critiquer l'article "''The Lymphocyte Transformation Test for the Diagnosis of Lyme Borreliosis Has Currently Not Been Shown to Be Clinically Useful.''" de Dessau and al. publié en 2014 <ref>https://europepmc.org/article/med/24520912 Auteurs: Dessau RB<big>1</big>, Fingerle V, Gray J, Hunfeld KP, Jaulhac B, Kahl O, Kristoferitsch W, Stanek G, Strle F. Publié le 6 mars 2014.</ref>.  
 
Dans ce commentaire, [[Richard Horowitz]], Alexis Lacout, Pierre-Yves Marcy et [[Christian Perronne]] entreprennent de critiquer l'article "''The Lymphocyte Transformation Test for the Diagnosis of Lyme Borreliosis Has Currently Not Been Shown to Be Clinically Useful.''" de Dessau and al. publié en 2014 <ref>https://europepmc.org/article/med/24520912 Auteurs: Dessau RB<big>1</big>, Fingerle V, Gray J, Hunfeld KP, Jaulhac B, Kahl O, Kristoferitsch W, Stanek G, Strle F. Publié le 6 mars 2014.</ref>.  
    
Pour comprendre leurs critiques, il faut évidement consulter le texte intégral de l'étude de Dessau en pdf qui est en accès libre, mais aussi regarder qui sont les auteurs et à quels organismes ils sont affiliés, à savoir, l'ensemble des experts européens :  
 
Pour comprendre leurs critiques, il faut évidement consulter le texte intégral de l'étude de Dessau en pdf qui est en accès libre, mais aussi regarder qui sont les auteurs et à quels organismes ils sont affiliés, à savoir, l'ensemble des experts européens :  
* 1) Department of Clinical Microbiology, Slagelse Hospital, Slagelse, Denmark,  
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* 1) Department of Clinical Microbiology, Slagelse Hospital, Slagelse, Denmark,
* 2) Bavarian Health and Food Safety Authority, Munich, Germany,
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*2) Bavarian Health and Food Safety Authority, Munich, Germany,
* 3) UCD School of Biology and Environmental Science, University College Dublin, Dublin, Ireland,
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*3) UCD School of Biology and Environmental Science, University College Dublin, Dublin, Ireland,
* 4) Institute for Laboratory Medicine, Microbiology & Infection Control, Northwest Medical Centre, Academic Teaching Hospital, School of Medicine, The Johann Wolfgang Goethe-University, Frankfurt, Germany,
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*4) Institute for Laboratory Medicine, Microbiology & Infection Control, Northwest Medical Centre, Academic Teaching Hospital, School of Medicine, The Johann Wolfgang Goethe-University, Frankfurt, Germany,
* 5) National Reference Centre for Borrelia and Groupe d’Etude de la Borréliose de Lyme, Laboratory of Bacteriology, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg et Université de Strasbourg, Strasbourg, France,  
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* 5) National Reference Centre for Borrelia and Groupe d’Etude de la Borréliose de Lyme, Laboratory of Bacteriology, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg et Université de Strasbourg, Strasbourg, France,
* 6) Tick-radar GmbH, Berlin, Germany,  
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*6) Tick-radar GmbH, Berlin, Germany,
* 7) Karl Landsteiner Institute for Neuroimmunological and Neurodegenerative Disorders, SMZ-Ost-Donauspital,  
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*7) Karl Landsteiner Institute for Neuroimmunological and Neurodegenerative Disorders, SMZ-Ost-Donauspital,
* 8) Institute for Hygiene and Applied Immunology,Medical University of Vienna, Vienna, Austria and  
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* 8) Institute for Hygiene and Applied Immunology,Medical University of Vienna, Vienna, Austria and
 
* 9) Department of infectious Diseases, University Medical Centre Ljubljana, Ljubljana, Slovenia
 
* 9) Department of infectious Diseases, University Medical Centre Ljubljana, Ljubljana, Slovenia
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Pour ce qui concerne Alexis Lacout, radiologue à Aurillac, il fait partie du Conseil scientifique de la FFMVT<ref>http://ffmvt.org/conseil-scientifique/ (au 30/9/18) : [[Christian Perronne]], Hugues Gascan, Raouf Ghozzi, Yves Malthiéry, Camille Mazé, Philippe Raymond, Alain Trautmann, Paul Trouillas et Hans Yssel.</ref>, il a des liens avec Pierre-Yves Marcy, radiologue, qui consulte à Ollioules (83190) mais aussi à La Seyne-sur-Mer (83500), avec lequel il a publié plusieurs livres. Il est également l'un des trois fondateurs du Club Lyme et MVT, les deux autres étant le Dr Phillipe Raymond, également membre de [[Chronimed]] et exerçant '''à Saint-péray (07130)''', et la Dre Marie Mas exerçant à Bourg-en-Bresse. Le centre d'intérêt du Club Lyme et MVT est exclusivement les recommandations du groupe controversé et dissident [[ILADS]].
 
Pour ce qui concerne Alexis Lacout, radiologue à Aurillac, il fait partie du Conseil scientifique de la FFMVT<ref>http://ffmvt.org/conseil-scientifique/ (au 30/9/18) : [[Christian Perronne]], Hugues Gascan, Raouf Ghozzi, Yves Malthiéry, Camille Mazé, Philippe Raymond, Alain Trautmann, Paul Trouillas et Hans Yssel.</ref>, il a des liens avec Pierre-Yves Marcy, radiologue, qui consulte à Ollioules (83190) mais aussi à La Seyne-sur-Mer (83500), avec lequel il a publié plusieurs livres. Il est également l'un des trois fondateurs du Club Lyme et MVT, les deux autres étant le Dr Phillipe Raymond, également membre de [[Chronimed]] et exerçant '''à Saint-péray (07130)''', et la Dre Marie Mas exerçant à Bourg-en-Bresse. Le centre d'intérêt du Club Lyme et MVT est exclusivement les recommandations du groupe controversé et dissident [[ILADS]].
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== Christian Perronne à une conférence organisée le 23 avril 2014 à Bruxelles dans les locaux du Sénat belge ==
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==Christian Perronne à une conférence organisée le 23 avril 2014 à Bruxelles dans les locaux du Sénat belge==
    
La sénatrice [belge] Nele Lijnen a organisé une conférence avec [ceux qu'elle considère être] des experts internationaux sur la [[maladie de Lyme]] au Sénat [belge]. <ref>http://www.reseauborreliose.fr/day/2014/04/21/Conf%C3%A9rence%3A-la-maladie-de-Lyme-%C3%A0-Bruxelles Maladie de Lyme".</ref>  
 
La sénatrice [belge] Nele Lijnen a organisé une conférence avec [ceux qu'elle considère être] des experts internationaux sur la [[maladie de Lyme]] au Sénat [belge]. <ref>http://www.reseauborreliose.fr/day/2014/04/21/Conf%C3%A9rence%3A-la-maladie-de-Lyme-%C3%A0-Bruxelles Maladie de Lyme".</ref>  
    
Intervenants :
 
Intervenants :
* Nele Lijnen, sénatrice
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*Nele Lijnen, sénatrice
* Mme Rauwoens, mère d’une personne atteinte par la maladie
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*Mme Rauwoens, mère d’une personne atteinte par la maladie
* [[Christian Perronne|Pr. Perronne]], spécialiste français <ref>https://www.youtube.com/watch?v=AaqP2kwz6W4 Ronde Tafel - De strijd tegen de Ziekte van Lyme - deel 1, mise en ligne le 8 mai 2014 par Nele Lijnen. Durée 42:37 Introduction avec Nele Lijnen, puis à à 12:40 le témoignage de Michelle Rauwoens, et enfin, à 23:35, début de l'intervention de Christian Perronne</ref>
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*[[Christian Perronne|Pr. Perronne]], spécialiste français <ref>https://www.youtube.com/watch?v=AaqP2kwz6W4 Ronde Tafel - De strijd tegen de Ziekte van Lyme - deel 1, mise en ligne le 8 mai 2014 par Nele Lijnen. Durée 42:37 Introduction avec Nele Lijnen, puis à à 12:40 le témoignage de Michelle Rauwoens, et enfin, à 23:35, début de l'intervention de Christian Perronne</ref>
* [[Kenny de Meirleir]] <ref>https://www.youtube.com/watch?v=ZGlejdfH31s Suite de l'intervention de Christian Perronne, puis à 10:10 intervention de [[Kenny de Meirleir]] jusqu'à 30:50 (en néerlandais), et enfin, à 33:33, début de l'intervention de Valérie Obsomer. Video mise en ligne le 8 mai 2014 par Nele Lijnen.</ref>
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*[[Kenny de Meirleir]] <ref>https://www.youtube.com/watch?v=ZGlejdfH31s Suite de l'intervention de Christian Perronne, puis à 10:10 intervention de [[Kenny de Meirleir]] jusqu'à 30:50 (en néerlandais), et enfin, à 33:33, début de l'intervention de Valérie Obsomer. Video mise en ligne le 8 mai 2014 par Nele Lijnen.</ref>
* Valérie Obsomer, chercheuse à l’UCL, spécialiste des tiques et de la [[maladie de Lyme]] <ref>https://www.youtube.com/watch?v=cVZN8URIkdo Suite de l'intervention de Valérie Obsomer. Video mise en ligne le 8 mai 2014 par Nele Lijnen. </ref>
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*Valérie Obsomer, chercheuse à l’UCL, spécialiste des tiques et de la [[maladie de Lyme]] <ref>https://www.youtube.com/watch?v=cVZN8URIkdo Suite de l'intervention de Valérie Obsomer. Video mise en ligne le 8 mai 2014 par Nele Lijnen. </ref>
* Dr. [[Richard Horowitz|Horowitz]], spécialiste international de la [[maladie de Lyme]] <ref>https://www.youtube.com/watch?v=JSx3KdFaupA Fin de l'intervention de Valérie Obsomer, puis, à 8:40 est passé une video de [[Richard Horowitz]]. Video mise en ligne le 8 mai 2014 par Nele Lijnen.</ref>
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*Dr. [[Richard Horowitz|Horowitz]], spécialiste international de la [[maladie de Lyme]] <ref>https://www.youtube.com/watch?v=JSx3KdFaupA Fin de l'intervention de Valérie Obsomer, puis, à 8:40 est passé une video de [[Richard Horowitz]]. Video mise en ligne le 8 mai 2014 par Nele Lijnen.</ref>
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== Christian Perronne à une commission sur de la maladie de Lyme de l'Assemblée nationale du Québec le 22 mars 2018 ==
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==Christian Perronne à une commission sur de la maladie de Lyme de l'Assemblée nationale du Québec le 22 mars 2018==
[[image:Christian_Perronne_Québec.jpg|Derrière Christian Perronne au pupitre, il y a de gauche à droite le député québécois Syvain Pagé de la circonscription de Labelle, Marguerite Glazer présidente de l'AQML, la Pr. Vett Lloyd et le Dr. Ralph Hawkins.<br>Source de l'image <ref name='aqml'>http://aqml.ca/2018/03/seances-parlementaires-maladie-de-lyme-quebec-22-mars-2018/ Séances parlementaires sur la maladie de Lyme au Québec (22 mars 2018) Publié dans la rubrique "ÉVÈNEMENT, MÉDIAS, NOUVELLE, POLITIQUE, REVUE DE PRESSE"</ref>|450px|thumb]]
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[[image:Christian_Perronne_Québec.jpg|Derrière Christian Perronne au pupitre, il y a de gauche à droite le député québécois Syvain Pagé de la circonscription de Labelle, Marguerite Glazer présidente de l'AQML, la Pr. Vett Lloyd et le Dr. Ralph Hawkins.<br>Source de l'image <ref name="aqml">http://aqml.ca/2018/03/seances-parlementaires-maladie-de-lyme-quebec-22-mars-2018/ Séances parlementaires sur la maladie de Lyme au Québec (22 mars 2018) Publié dans la rubrique "ÉVÈNEMENT, MÉDIAS, NOUVELLE, POLITIQUE, REVUE DE PRESSE"</ref>|450px|thumb]]
[[image:Christian Perronne Vett Lloyd Marguerite Glazer Ralph Hawkins AQML.jpg|De Gauche à droite: Christian Perronne, Pr Vett Lloyd, Marguerite Glazer et le Dr Ralph Hawkins le 22 mars 2018<br>Source de l'image <ref name='aqml'></ref>|450px|thumb]]
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[[image:Christian Perronne Vett Lloyd Marguerite Glazer Ralph Hawkins AQML.jpg|De Gauche à droite: Christian Perronne, Pr Vett Lloyd, Marguerite Glazer et le Dr Ralph Hawkins le 22 mars 2018<br>Source de l'image <ref name="aqml"></ref>|450px|thumb]]
 
Olivier Bernard, un pharmacien québécois, dit le Pharmachien, dit au passage, alors qu'il traite d'un autre sujet, la vitamine C, dans sa mise à jour du 1er mars 2019 : "''J’aimerais aussi rappeler que lors d’une commission parlementaire sur la [[maladie de Lyme]] en 2018, l’Assemblée Nationale [du Québec] a convoqué en guise d’expert un médecin français qui soutient l’idée que la progression de la [[maladie de Lyme]] est due à un chercheur nazi réfugié aux États-Unis qui aurait trafiqué des tiques pour le compte de l’armée américaine. Cela vous donne une idée du standard accepté dans ce type de commission côté « experts »… <ref>http://lepharmachien.com/injections-vitamine-c/</ref> ''"<br><br><br>
 
Olivier Bernard, un pharmacien québécois, dit le Pharmachien, dit au passage, alors qu'il traite d'un autre sujet, la vitamine C, dans sa mise à jour du 1er mars 2019 : "''J’aimerais aussi rappeler que lors d’une commission parlementaire sur la [[maladie de Lyme]] en 2018, l’Assemblée Nationale [du Québec] a convoqué en guise d’expert un médecin français qui soutient l’idée que la progression de la [[maladie de Lyme]] est due à un chercheur nazi réfugié aux États-Unis qui aurait trafiqué des tiques pour le compte de l’armée américaine. Cela vous donne une idée du standard accepté dans ce type de commission côté « experts »… <ref>http://lepharmachien.com/injections-vitamine-c/</ref> ''"<br><br><br>
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Que s'est-il donc passé lors de cette commission de l'Assemblée nationale du Québec pour que le Pharmachien se soit montré aussi exaspéré ?
 
Que s'est-il donc passé lors de cette commission de l'Assemblée nationale du Québec pour que le Pharmachien se soit montré aussi exaspéré ?
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Tout d'abord, il faut savoir que le Pr Christian Perronne est intervenu le 22 mars 2018 en tant que l'un des trois experts de l'AQML (Association Québécoise Maladie de Lyme dont la présidente est Marguerite Glazer), les deux autres experts étant la Pre Vett Lloyd et le Dr Ralph Hawkins.<br>L'AQML déclare "''Nos expériences personnelles et celles de nombreux malades de Lyme que nous connaissons ou qui nous contactent ont amené l’AQML à appuyer les positions de l’[[ILADS]] et à considérer que l'antibiothérapie combinée et prolongée est un moyen efficace pour éradiquer la maladie chez un patient.<br><br>Voici, à titre de référence, quelques lignes directrices utilisés pour soigner la [[maladie de Lyme]] dans tous ses stades (en anglais).<br><br>* Evidence assessments and guideline recommendations in Lyme disease: the clinical management of known tick bites, erythema migrans rashes and persistent disease, 2014, [[ILADS]]<br>* Diagnosis and Treatment of Lyme borreliosis Guidelines, 2010, Allemagne'' [Commentaire de Psiram.com: La guideline de la Deusche Borreliose Gesellschaft, pro-[[ILADS]] donc.]<br>''* Advanced topics in Lyme Disease, diagnostic hints and treatment guidelines for Lyme and other tick borne illnesses, 2008, [[Joseph Burrascano]], M.D., membre de [[ILADS]]<br>* Buhner Healing Lyme, protocole aux herbes<br>* [[William L. Cowden|Cowden Support Program]], protocole aux herbes. <ref>http://aqml.ca/traitement/''"</ref>
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Tout d'abord, il faut savoir que le Pr Christian Perronne est intervenu le 22 mars 2018 en tant que l'un des trois experts de l'AQML (Association Québécoise Maladie de Lyme dont la présidente est Marguerite Glazer), les deux autres experts étant la Pre Vett Lloyd et le Dr Ralph Hawkins.<br>L'AQML déclare "''Nos expériences personnelles et celles de nombreux malades de Lyme que nous connaissons ou qui nous contactent ont amené l’AQML à appuyer les positions de l’[[ILADS]] et à considérer que l'antibiothérapie combinée et prolongée est un moyen efficace pour éradiquer la maladie chez un patient.<br><br>Voici, à titre de référence, quelques lignes directrices utilisés pour soigner la [[maladie de Lyme]] dans tous ses stades (en anglais).<br><br>* Evidence assessments and guideline recommendations in Lyme disease: the clinical management of known tick bites, erythema migrans rashes and persistent disease, 2014, [[ILADS]]<br>* Diagnosis and Treatment of Lyme borreliosis Guidelines, 2010, Allemagne'' [Commentaire de Psiram.com: La guideline de la Deusche Borreliose Gesellschaft, pro-[[ILADS]] donc.]<br>''* Advanced topics in Lyme Disease, diagnostic hints and treatment guidelines for Lyme and other tick borne illnesses, 2008, [[Joseph Burrascano]], M.D., membre de [[ILADS]]<br>* Buhner Healing Lyme, protocole aux herbes<br>* [[William L. Cowden|Cowden Support Program]], protocole aux herbes. <ref>http://aqml.ca/traitement/''"''</ref>''
    
C’est grâce à l’intervention de M. Pagé <ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Sylvain_Pag%C3%A9</ref> que l’AQML a également été invitée aux audiences, accompagnée d’une délégation de trois experts, le Pr. Christian Perronne, la Pr. Vett Lloyd et le Dr. Ralph Hawkins. En apprenant que le Pr. Perronne allait être présent, la Commission a décidé de lui accorder à lui seul une heure supplémentaire pour sa présentation. Le Collège des médecins a refusé l’invitation des députés et n’a pas jugé pertinent de se présenter aux audiences. Le 11 avril 2018, le rapport de la CSSS sur les audiences publiques a été publié sur le site de l’Assemblée nationale du Québec (ANQ).
 
C’est grâce à l’intervention de M. Pagé <ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Sylvain_Pag%C3%A9</ref> que l’AQML a également été invitée aux audiences, accompagnée d’une délégation de trois experts, le Pr. Christian Perronne, la Pr. Vett Lloyd et le Dr. Ralph Hawkins. En apprenant que le Pr. Perronne allait être présent, la Commission a décidé de lui accorder à lui seul une heure supplémentaire pour sa présentation. Le Collège des médecins a refusé l’invitation des députés et n’a pas jugé pertinent de se présenter aux audiences. Le 11 avril 2018, le rapport de la CSSS sur les audiences publiques a été publié sur le site de l’Assemblée nationale du Québec (ANQ).
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Voir aussi l'article "''[[Maladie de Lyme]]: un expert français défend la thèse de la «forme chronique»''" publié le 22 mars 2018:<br>Du Québec aux États-Unis en passant par la France, des malades affirment souffrir d'une forme « chronique » de la [[maladie de Lyme]] - cette infection transmise par une tique et qui est en pleine progression au Québec. Ils ne sont pas toujours pris au sérieux par le corps médical, plusieurs grandes agences de santé ne reconnaissant pas cette forme de la maladie.<br><br>Or, un expert français qui a milité pour modifier les protocoles officiels en France viendra aujourd'hui à Québec donner son soutien à ces malades. Christian Perronne, chef de l'Unité des maladies infectieuses et tropicales à l'Hôpital universitaire Raymond-Poincaré, témoignera devant la Commission de la santé et des services sociaux de l'Assemblée nationale.<br><br>« Je vais montrer que la [[Maladie de Lyme chronique|forme chronique de la maladie]], qui souvent n'est pas acceptée dans plusieurs pays, est maintenant une évidence scientifique dans les publications. C'est ça, le message important », a-t-il dit à La Presse hier soir, à sa descente de l'avion.[...] <ref>https://www.lapresse.ca/actualites/sante/201803/22/01-5158255-maladie-de-lyme-un-expert-francais-defend-la-these-de-la-forme-chronique.phphttps://www.lapresse.ca/actualites/sante/201803/22/01-5158255-maladie-de-lyme-un-expert-francais-defend-la-these-de-la-forme-chronique.php Par Philippe Mercure, publié le 22 mars 2018</ref>
 
Voir aussi l'article "''[[Maladie de Lyme]]: un expert français défend la thèse de la «forme chronique»''" publié le 22 mars 2018:<br>Du Québec aux États-Unis en passant par la France, des malades affirment souffrir d'une forme « chronique » de la [[maladie de Lyme]] - cette infection transmise par une tique et qui est en pleine progression au Québec. Ils ne sont pas toujours pris au sérieux par le corps médical, plusieurs grandes agences de santé ne reconnaissant pas cette forme de la maladie.<br><br>Or, un expert français qui a milité pour modifier les protocoles officiels en France viendra aujourd'hui à Québec donner son soutien à ces malades. Christian Perronne, chef de l'Unité des maladies infectieuses et tropicales à l'Hôpital universitaire Raymond-Poincaré, témoignera devant la Commission de la santé et des services sociaux de l'Assemblée nationale.<br><br>« Je vais montrer que la [[Maladie de Lyme chronique|forme chronique de la maladie]], qui souvent n'est pas acceptée dans plusieurs pays, est maintenant une évidence scientifique dans les publications. C'est ça, le message important », a-t-il dit à La Presse hier soir, à sa descente de l'avion.[...] <ref>https://www.lapresse.ca/actualites/sante/201803/22/01-5158255-maladie-de-lyme-un-expert-francais-defend-la-these-de-la-forme-chronique.phphttps://www.lapresse.ca/actualites/sante/201803/22/01-5158255-maladie-de-lyme-un-expert-francais-defend-la-these-de-la-forme-chronique.php Par Philippe Mercure, publié le 22 mars 2018</ref>
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== Christian Perronne membre du SAC de la [[Lyme Disease Association of Australia]] (AAML) ==
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== Christian Perronne membre du SAC de la [[Lyme Disease Association of Australia]] (AAML)==
 
Après être intervenu le 23 avril 2014 lors d'une conférence organisée par la sénatrice Nele Lijnen dans les locaux du Sénat belge (où les autres intervenants ont été [[Richard Horowitz]], Valérie Obsomer et la mère d’une personne atteinte par la maladie) <ref>http://www.reseauborreliose.fr/day/2014/04/21/Conf%C3%A9rence%3A-la-maladie-de-Lyme-%C3%A0-Bruxelles</ref>, puis avoir soutenu le 22 mars 2018 l'Association québécoise de la maladie de Lyme (AQML) en intervenant lors de la commission de l'Assemblée nationale du Québec, Christian Perronne apporte également son soutien à la [[Lyme Disease Association of Australia]]. Il figure dans leur Scientific Advisory Committee (SAC), c'est à dire leur Comité consultatif scientifique.
 
Après être intervenu le 23 avril 2014 lors d'une conférence organisée par la sénatrice Nele Lijnen dans les locaux du Sénat belge (où les autres intervenants ont été [[Richard Horowitz]], Valérie Obsomer et la mère d’une personne atteinte par la maladie) <ref>http://www.reseauborreliose.fr/day/2014/04/21/Conf%C3%A9rence%3A-la-maladie-de-Lyme-%C3%A0-Bruxelles</ref>, puis avoir soutenu le 22 mars 2018 l'Association québécoise de la maladie de Lyme (AQML) en intervenant lors de la commission de l'Assemblée nationale du Québec, Christian Perronne apporte également son soutien à la [[Lyme Disease Association of Australia]]. Il figure dans leur Scientific Advisory Committee (SAC), c'est à dire leur Comité consultatif scientifique.
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== Christian Perronne participe à une audition devant le parlement écossais ==
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==Christian Perronne participe à une audition devant le parlement écossais==
 
<ref>https://www-ticscotland-org-uk.translate.goog/news/roundtable-20210622?_x_tr_sch=http&_x_tr_sl=nl&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=nui,sc</ref>
 
<ref>https://www-ticscotland-org-uk.translate.goog/news/roundtable-20210622?_x_tr_sch=http&_x_tr_sl=nl&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=nui,sc</ref>
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== Christian Perronne a co-organisé avec [[John Shearer Lambert|John (Jack) Lambert]] la première conférence sur les "Crypto-infections" les 31 mai et 1er juin 2019 à Dublin ==
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==Christian Perronne a co-organisé avec [[John Shearer Lambert|John (Jack) Lambert]] la première conférence sur les "Crypto-infections" les 31 mai et 1er juin 2019 à Dublin==
 
Le vendredi 31 mai:<br>CHAIRS -Prof [[John Shearer Lambert|John (Jack) Lambert]] & [[Jenna Luché-Thayer]]<br>
 
Le vendredi 31 mai:<br>CHAIRS -Prof [[John Shearer Lambert|John (Jack) Lambert]] & [[Jenna Luché-Thayer]]<br>
* 13:00 Introduction <br>''Prof [[John Shearer Lambert|John (Jack) Lambert]], Dublin''
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*13:00 Introduction <br>''Prof [[John Shearer Lambert|John (Jack) Lambert]], Dublin''
 
* 13:10 Cryptic infections in Pregnancy <br>''Prof [[John Shearer Lambert|John (Jack) Lambert]]''
 
* 13:10 Cryptic infections in Pregnancy <br>''Prof [[John Shearer Lambert|John (Jack) Lambert]]''
 
* 13:40 The Value and Limitations of Serological Assays for the Diagnosis of Crypto-Infections, including Tick-Borne Infections. Includes points on how laboratory practices and policies create obstacles <br>''[[Michael John Cook|Michael Cook]]''
 
* 13:40 The Value and Limitations of Serological Assays for the Diagnosis of Crypto-Infections, including Tick-Borne Infections. Includes points on how laboratory practices and policies create obstacles <br>''[[Michael John Cook|Michael Cook]]''
* 14:20 Tick-borne Disease Diagnostics: The Good the Bad and the Ugly. <br>''Dr [[Leona Gilbert]]''
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*14:20 Tick-borne Disease Diagnostics: The Good the Bad and the Ugly. <br>''Dr [[Leona Gilbert]]''
* 15:00 Molecular biology and ecology of ticks and tick-borne pathogens: co-existence, distribution, interactions. <br>''Dr. [[Natasha Rudenko]]'
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*15:00 Molecular biology and ecology of ticks and tick-borne pathogens: co-existence, distribution, interactions. <br>''Dr. [[Natasha Rudenko]]'''
* 15:50 Coffee break
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*15:50 Coffee break
* 16:15 Antigen Based Diagnostics: the value of PCR in crypto-infection diagnosis <br>''Prof [[FFMVT|Christian Perronne]]''
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*16:15 Antigen Based Diagnostics: the value of PCR in crypto-infection diagnosis <br>''Prof [[FFMVT|Christian Perronne]]''
* 17:15 Patient care in Québec and recent initiatives in Canada <br>''Dr Amir Khadir'' <ref>https://www.lapresse.ca/actualites/2019-06-18/docteur-k Amir Khadir est devenu si populaire auprès des patients qui vivent ou qui croient vivre avec la [[maladie de Lyme]] que l’attente pour une consultation à sa clinique peut atteindre neuf mois. Mais ses diagnostics, et surtout ses traitements, sont loin de faire l’unanimité dans la communauté médicale au Québec.<br><br> Le Dr [[Amir Khadir]] veut guérir des malades qui se sentent abandonnés par les autres médecins. Il leur prescrit des antibiotiques à la pelle, sans même avoir la preuve scientifique de l’existence de la forme chronique de la [[maladie de Lyme]]. [...]<br>Publié le 18 juin 2019 </ref>
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*17:15 Patient care in Québec and recent initiatives in Canada <br>''Dr Amir Khadir'' <ref>https://www.lapresse.ca/actualites/2019-06-18/docteur-k Amir Khadir est devenu si populaire auprès des patients qui vivent ou qui croient vivre avec la [[maladie de Lyme]] que l’attente pour une consultation à sa clinique peut atteindre neuf mois. Mais ses diagnostics, et surtout ses traitements, sont loin de faire l’unanimité dans la communauté médicale au Québec.<br><br> Le Dr [[Amir Khadir]] veut guérir des malades qui se sentent abandonnés par les autres médecins. Il leur prescrit des antibiotiques à la pelle, sans même avoir la preuve scientifique de l’existence de la forme chronique de la [[maladie de Lyme]]. [...]<br>Publié le 18 juin 2019 </ref>
 
*18:15 End of Conference first day
 
*18:15 End of Conference first day
 
*18:30 Dinner at the Rotunda Hospital
 
*18:30 Dinner at the Rotunda Hospital
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*13:10 One Health: Forming Collaborations that transcend disciplinary boundaries<br>''Dr Cheryl Stroud''
 
*13:10 One Health: Forming Collaborations that transcend disciplinary boundaries<br>''Dr Cheryl Stroud''
 
*13:40 PCR for crypto-infections diagnosis in patients with PTLDS :Comparison of matrices (venous blood, capillary blood, urine and saliva)<br>''Prof [[FFMVT|Christian Perronne]]''
 
*13:40 PCR for crypto-infections diagnosis in patients with PTLDS :Comparison of matrices (venous blood, capillary blood, urine and saliva)<br>''Prof [[FFMVT|Christian Perronne]]''
*14:20 Clinical spectrum of persistent Bartonella infection and important considerations in Diagnosis and Treatment <br>''Dr [[Robert Mozayeni|B Robert Mozayeni]]''
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* 14:20 Clinical spectrum of persistent Bartonella infection and important considerations in Diagnosis and Treatment <br>''Dr [[Robert Mozayeni|B Robert Mozayeni]]''
 
*15:20 Hiding in the body: metamorphoses of Lyme disease spirochetes <br>''Dr. [[Natasha Rudenko]]''
 
*15:20 Hiding in the body: metamorphoses of Lyme disease spirochetes <br>''Dr. [[Natasha Rudenko]]''
 
*15:50 Coffee break
 
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DAY 2 From Bench to Bedside (Du laboratoire au chevet du patient).
 
DAY 2 From Bench to Bedside (Du laboratoire au chevet du patient).
 
*8:00 Introduction - ''CHAIRS Prof [[FFMVT|Christian Perronne]] & Fred Verdult''
 
*8:00 Introduction - ''CHAIRS Prof [[FFMVT|Christian Perronne]] & Fred Verdult''
*8:15 Pioneering Dutch Lyme Patients, Inspired By The AIDS<br>Movement: The United Strategic Path From NO HEALTH To <br>ONE HEALTH - ''Fred Verdult''
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* 8:15 Pioneering Dutch Lyme Patients, Inspired By The AIDS<br>Movement: The United Strategic Path From NO HEALTH To <br>ONE HEALTH - ''Fred Verdult''
* 9:00 How to make a disease disappear.''[[Michael John Cook|Michael Cook]]''
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*9:00 How to make a disease disappear.''[[Michael John Cook|Michael Cook]]''
* 9:10 PCR for crypto-infections diagnosis in patients with PTLDS : Correlation with clinical signs - ''Dr [[FFMVT|Christian Perronne]]''
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*9:10 PCR for crypto-infections diagnosis in patients with PTLDS : Correlation with clinical signs - ''Dr [[FFMVT|Christian Perronne]]''
 
*9:50 Coffee break
 
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*10:20 Lyme Triad- A Research Study To Advance Our Knowledge Of Treatment Of Tick-Borne Infections- ''[[John Shearer Lambert|Dr Jack Lambert]]''
 
*10:20 Lyme Triad- A Research Study To Advance Our Knowledge Of Treatment Of Tick-Borne Infections- ''[[John Shearer Lambert|Dr Jack Lambert]]''
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::2- Neglected Infections  Gastrointestinal Issues In Patients With Late / Persistent / Chronic Vector-Borne Infections- ''Tanja Mijatovic''
 
::2- Neglected Infections  Gastrointestinal Issues In Patients With Late / Persistent / Chronic Vector-Borne Infections- ''Tanja Mijatovic''
 
::3- Specific Borrelia phages as new strategies for diagnostics ''[[Louis Teulieres]]'' [Remarque de Psiram.com: Louis Teulières est membre de l'[[ILADS]].]
 
::3- Specific Borrelia phages as new strategies for diagnostics ''[[Louis Teulieres]]'' [Remarque de Psiram.com: Louis Teulières est membre de l'[[ILADS]].]
*14:00 [[Maladie de Lyme|Lyme Disease]]: Columbia research, treatment trials, and future directions- ''Dr [[Brian Fallon]]''
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* 14:00 [[Maladie de Lyme|Lyme Disease]]: Columbia research, treatment trials, and future directions- ''Dr [[Brian Fallon]]''
 
*14:45 Ticks bite in pregnancy- How are the offspring affected: lessons from animal models, application to humans.<br>''Prof [[John Shearer Lambert|John (Jack) Lambert]]''
 
*14:45 Ticks bite in pregnancy- How are the offspring affected: lessons from animal models, application to humans.<br>''Prof [[John Shearer Lambert|John (Jack) Lambert]]''
 
*15:30 Endocarditis, a common pathology caused by chronic Bartonella infections in both animals and humans-<br>''Dr Bruno Chomel''
 
*15:30 Endocarditis, a common pathology caused by chronic Bartonella infections in both animals and humans-<br>''Dr Bruno Chomel''
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<ref>[[Média:Second european conference Crypto-infections 26 et 27 septembre 2020 Dublin.pdf|Seconde conférence européenne Crypto-infections organisée les 26-27 septembre 2020 à Dublin (pour télécharger le document en pdf, cliquer deux fois sur la référence)]]</ref>
 
<ref>[[Média:Second european conference Crypto-infections 26 et 27 septembre 2020 Dublin.pdf|Seconde conférence européenne Crypto-infections organisée les 26-27 septembre 2020 à Dublin (pour télécharger le document en pdf, cliquer deux fois sur la référence)]]</ref>
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==Le Dr Raouf Ghozzi, a été relevé de ses fonctions à l'hôpital de Lannemezan le 14 août 2020 ==
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==Le Dr Raouf Ghozzi, a été relevé de ses fonctions à l'hôpital de Lannemezan le 14 août 2020==
 
Le 14 août 2020, Mme Gayrard, directrice de l’hôpital de Lannemezan, a informé le Dr Ghozzi qu’il était relevé de ses fonctions de responsable de l’unité fonctionnelle de médecine interne et polyvalente de l’hôpital. Elle n’a donné aucune justification à cette décision.  
 
Le 14 août 2020, Mme Gayrard, directrice de l’hôpital de Lannemezan, a informé le Dr Ghozzi qu’il était relevé de ses fonctions de responsable de l’unité fonctionnelle de médecine interne et polyvalente de l’hôpital. Elle n’a donné aucune justification à cette décision.  
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*Lyme Disease: medical myopia and the hidden epidemic by [[Bernard Raxlen]] (Author), Allie Cashel (Author, Contributor) Paru le 25 juillet 2019. En feuilletant la partie consultable du livre, on apprend que le chapitre 16 intitulé "''From Lyme disease to crypo-infections: the story of Lyme in France''" (pages 116-139) a été écrit par le Pr Christian Perronne. Citons deux autres co-auteurs: [[Mualla McManus]], [[Armin Schwarzbach]]<ref>https://www.amazon.com/s?k=Lyme+Disease%3A+medical+myopia+and+the+hidden+epidemic&ref=nb_sb_noss_2</ref><br><br>
 
*Lyme Disease: medical myopia and the hidden epidemic by [[Bernard Raxlen]] (Author), Allie Cashel (Author, Contributor) Paru le 25 juillet 2019. En feuilletant la partie consultable du livre, on apprend que le chapitre 16 intitulé "''From Lyme disease to crypo-infections: the story of Lyme in France''" (pages 116-139) a été écrit par le Pr Christian Perronne. Citons deux autres co-auteurs: [[Mualla McManus]], [[Armin Schwarzbach]]<ref>https://www.amazon.com/s?k=Lyme+Disease%3A+medical+myopia+and+the+hidden+epidemic&ref=nb_sb_noss_2</ref><br><br>
 
*Christian Perronne a écrit la préface du livre de [[Jenna Luché-Thayer]] "$lyme: Comment des codes médicaux ont blessé mortellement la corruption et la fraude scientifique" paru le 14 mai 2020. La préface de Christian Perronne fait partie de la partie consultable du livre. <ref>https://www.amazon.fr/lyme-m%C3%A9dicaux-mortellement-corruption-scientifique-ebook/dp/B089B696MK</ref><br><br>
 
*Christian Perronne a écrit la préface du livre de [[Jenna Luché-Thayer]] "$lyme: Comment des codes médicaux ont blessé mortellement la corruption et la fraude scientifique" paru le 14 mai 2020. La préface de Christian Perronne fait partie de la partie consultable du livre. <ref>https://www.amazon.fr/lyme-m%C3%A9dicaux-mortellement-corruption-scientifique-ebook/dp/B089B696MK</ref><br><br>
* Y a-t-il une erreur qu'ILS n'ont pas commise. Covid-19 : l'union sacrée de l'incompétence et de l'arrogance. Paru le 17 juin 2020.<br>Présentation du livre : <br>Vous croyez savoir ce qui s'est passé ?<br>Un médecin réputé raconte à quel point la crise du Covid-19 a été un désastre sanitaire.<br>Le président ? Le premier ministre ? Les ministres de la santé ? Les experts ? Ils n'ont rien vu venir.<br> Plus grave : certains savaient.<br>Un témoignage féroce, incontestable, inquiétant.— <br><br>
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*Y a-t-il une erreur qu'ILS n'ont pas commise. Covid-19 : l'union sacrée de l'incompétence et de l'arrogance. Paru le 17 juin 2020.<br>Présentation du livre : <br>Vous croyez savoir ce qui s'est passé ?<br>Un médecin réputé raconte à quel point la crise du Covid-19 a été un désastre sanitaire.<br>Le président ? Le premier ministre ? Les ministres de la santé ? Les experts ? Ils n'ont rien vu venir.<br> Plus grave : certains savaient.<br>Un témoignage féroce, incontestable, inquiétant.— <br><br>
 
*https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0944711318305336 Article "Effect of ''Artemisia annua'' and ''Artemisia afra'' tea infusions on schistosomiasis in a large clinical trial, de Jérôme Munyangi, Lucile Cornet-Vernet, Michel Idumbo, Chen Lu, Pierre Lutgen, '''Christian Perronne''', Nadège Ngombe, Jacques Bianga, Bavon Mupenda, Paula Lalukala, Guy Mergeai, Dieudonné Mumba, Melissa Towler, Pamela Weathers, publiée dans "Phytomedicine" le 1er décembre 2018. RETRACTED.<br>Au sujet de la rétraction, il a été publié: <br>:This article has been retracted at the request of the Editor-in-Chief. Concerns have been raised about the timely approval of the Ethics Committee for the study presented by this article, the consent of the trial participants to publish their data, as well as the reliability of the data included in the article.<br>The authors were not able to provide reasonable explanations and the Editor-in-Chief decided to retract the article.<br><br>
 
*https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0944711318305336 Article "Effect of ''Artemisia annua'' and ''Artemisia afra'' tea infusions on schistosomiasis in a large clinical trial, de Jérôme Munyangi, Lucile Cornet-Vernet, Michel Idumbo, Chen Lu, Pierre Lutgen, '''Christian Perronne''', Nadège Ngombe, Jacques Bianga, Bavon Mupenda, Paula Lalukala, Guy Mergeai, Dieudonné Mumba, Melissa Towler, Pamela Weathers, publiée dans "Phytomedicine" le 1er décembre 2018. RETRACTED.<br>Au sujet de la rétraction, il a été publié: <br>:This article has been retracted at the request of the Editor-in-Chief. Concerns have been raised about the timely approval of the Ethics Committee for the study presented by this article, the consent of the trial participants to publish their data, as well as the reliability of the data included in the article.<br>The authors were not able to provide reasonable explanations and the Editor-in-Chief decided to retract the article.<br><br>
 
*https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0944711318305968 Article ''Artemisia annua'' and ''Artemisia afra'' tea infusions vs. artesunate-amodiaquine (ASAQ) in treating ''Plasmodium falciparum'' malaria in a large scale, double blind, randomized clinical trial publié dans "Phytomedicine" en avril 2019. Auteurs: Jérôme Munyangi, Lucile Cornet-Vernet, Michel Idumbo, Chen Lu, Pierre Lutgen, '''Christian Perronne''', Nadège Ngombe, Jacques Bianga, Bavon Mupenda, Paul Lalukala, Guy Mergeai, Dieudonné Mumba, Melissa Towler, Pamela Weathers.<br>L'article a été rétracté en novembre 2020.<br>Dans la notice de rétraction, on lit: <br>: This article has been retracted at the request of the Editor-in-Chief. Concerns have been raised about the timely approval of the Ethics Committee for the study presented by this article, the consent of the trial participants to publish their data, as well as the reliability of the data included in the article.<br>The authors were not able to provide reasonable explanations and the Editor-in-Chief decided to retract the article.<br><br>
 
*https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0944711318305968 Article ''Artemisia annua'' and ''Artemisia afra'' tea infusions vs. artesunate-amodiaquine (ASAQ) in treating ''Plasmodium falciparum'' malaria in a large scale, double blind, randomized clinical trial publié dans "Phytomedicine" en avril 2019. Auteurs: Jérôme Munyangi, Lucile Cornet-Vernet, Michel Idumbo, Chen Lu, Pierre Lutgen, '''Christian Perronne''', Nadège Ngombe, Jacques Bianga, Bavon Mupenda, Paul Lalukala, Guy Mergeai, Dieudonné Mumba, Melissa Towler, Pamela Weathers.<br>L'article a été rétracté en novembre 2020.<br>Dans la notice de rétraction, on lit: <br>: This article has been retracted at the request of the Editor-in-Chief. Concerns have been raised about the timely approval of the Ethics Committee for the study presented by this article, the consent of the trial participants to publish their data, as well as the reliability of the data included in the article.<br>The authors were not able to provide reasonable explanations and the Editor-in-Chief decided to retract the article.<br><br>
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*https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7492646/ Commentary: Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms. Article publié le 2 septembre 2020 dans Frontiers in médicine (Lausanne).<br>Auteurs:<br>Alex Wagemakers,<sup>1,*</sup> Hein Sprong,<sup>2</sup> Alexander Platonov,<sup>3</sup> and Joppe W. Hovius<sup>4</sup>.<br>[traduction:] <big>Introduction</big><br>Les tiques ''Ixodes'' sont le vecteur du complexe ''Borrelia burgdorferi'' sensu lato responsable de la borréliose de Lyme (LB) et de ''Borrelia miyamotoi'', une espèce de Borrelia à fièvre récurrente causant la maladie de ''Borrelia miyamotoi'' (DMO). Cette dernière entité pathologique a été décrite pour la première fois en 2011 (1), et ses symptômes cliniques chez les patients en Asie, en Europe et aux États-Unis consistent principalement en une maladie pseudo-grippale (2). Le récent article Frontiers in Medicine de Michel Franck et al. affirme avoir détecté de l'ADN de Borrelia miyamotoi chez 43 patients français sur 824 présentant un complexe de symptômes non spécifiques durant au moins 6 mois (3). Cependant, nous avons de sérieux doutes sur les constatations et les conclusions de l'auteur. Dans ce commentaire, nous décrivons les lacunes évidentes de cette étude et demandons un réexamen de son interprétation et de ses conclusions.<br><big>Description du patient</big><br>L'article décrit une population de patients mal caractérisée: on ne sait pas à quels établissements ils se sont présentés et comment ils ont été inclus dans cette étude. De plus, les critères d'inclusion ne sont pas décrits. Du sang a été prélevé, mais on ne sait pas quand et où cela a été fait et comment ces échantillons ont été traités. Enfin, alors que les caractéristiques cliniques de 31 patients avec une PCR positive à B. miyamotoi et les questionnaires disponibles ont été décrites, les auteurs ont omis de décrire les caractéristiques cliniques des patients et des contrôles négatifs à la PCR.<br><big>Méthode PCR</big><br>La PCR qui a été réalisée était basée sur une seule cible (''glpq''), également présente dans le contrôle positif et posant ainsi un risque de contamination, malgré les contre-mesures et contrôles nécessaires. De plus, le faible nombre de témoins sains négatifs n'exclut pas la possibilité de faux positifs dominant les résultats dans le groupe de patients étudié: la proportion de résultats positifs de PCR dans le groupe de patients ne diffère pas significativement de celle du groupe témoin sain (p = 0,63 , Test exact de Fisher). De plus, la charge bactérienne médiane décrite par Franck et al. était censé être vingt fois plus élevé que chez les patients bien décrits présentant une DMO aiguë sévère (4). Ainsi, les résultats de PCR présentés dans cet article semblent être à risque de représenter une contamination avec un contrôle positif ou des amplicons PCR. Une manière évidente de réduire ce risque aurait été une deuxième PCR ciblant une cible indépendante.<br><big>Résultats de séquençage</big><br>Un autre moyen de démontrer que les PCR positives n'étaient pas des faux positifs est le séquençage. Les auteurs ont séquencé huit des 32 échantillons positifs et effectué un séquençage sur le même fragment qui a été utilisé dans le qPCR. Les auteurs ont utilisé un contrôle plasmidique comme contrôle positif dans leurs dosages de qPCR, qui contient un fragment de 94 pb du gène glpq d'un isolat japonais de B. miyamotoi (HT-31, AB900798). Ce petit fragment conservé a une longueur de 40 pb (moins les amorces) et diffère des isolats de ''B. miyamotoi d'Europe'' occidentale par un nucléotide (position 26,Figure 1). À notre connaissance, tous les isolats asiatiques (associés à ''I. persulcatus'') contiennent une cytosine alors que tous les isolats connus d'Europe de l'Ouest (associés à ''I. ricinus'') contiennent une thymidine à cette position (Figure 1). En outre, 12 isolats français de ''B. miyamotoi'' (numéros d' accès GenBank KJ425352 - KJ425363) provenant d'une étude indépendante (5) contiennent une thymidine en position 26, dont deux sont représentés dans Figure 1. Six des sept séquences de ''B. miyamotoi'' des patients français dans l'étude de Michel Franck et al. contenaient une cytosine en position 26, identique à leur contrôle positif et déviant de toutes les séquences ''glpQ'' connues des ''isolats'' européens (associés à ''I. ricinus'') de ''B. miyamotoi'' (Figure 1). Il est donc probable que les auteurs aient amplifié leur contrôle positif en tant que contaminant dans ces échantillons de patients. Notre demande d'obtenir du matériel pour effectuer une PCR indépendante a été rejetée au motif que les échantillons de sang et même les extraits d'ADN n'étaient plus disponibles.<br><big>Incohérence des résultats avec les études précédentes</big><br>Les résultats présentés semblent être en conflit avec les connaissances actuelles sur la pathogenèse de ''B. miyamotoi'' et les manifestations de la maladie: les patients inclus dans cette étude présentaient des symptômes depuis au moins 6 mois, et sur 31 patients pour lesquels un questionnaire était disponible, 35% ont décrit des fièvres récurrentes. On ne sait pas quel modèle exact ces patients ont décrit, à quel point les fièvres étaient élevées, combien de temps cela a duré et si d'autres diagnostics ont été identifiés. De plus, dans les études avec des patients atteints de DMO bien décrits positifs à la PCR, la fièvre récurrente n'a été décrite que comme un phénomène rare et temporaire limité soit par l'utilisation d'antibiotiques, soit par le temps (pas plus de quelques semaines) (1, 6).<br><big>Discussion</big><br>Actuellement, le diagnostic de la borréliose de Lyme mais aussi d'autres maladies transmises par les tiques souffre du faible rendement diagnostique de la sérologie lors des manifestations précoces de la maladie et du manque de sensibilité de la PCR sur le sang et le LCR. Bien que le diagnostic clinique puisse en effet être très difficile, cela a également créé une grande zone grise et des symptômes non liés à la LB ont été attribués à la maladie. Ce qui précède a entraîné un mécontentement dans le domaine public, à la fois des diagnostics insuffisants et excessifs, des retards de traitement approprié et des échecs présumés de thérapie. En revanche, pour ''B. miyamotoimaladie'', les manifestations de la maladie sont jusqu'à présent clairement définies et la PCR sur le sang semble être un outil fiable pour diagnostiquer une infection active. Nous avons expliqué ici pourquoi la récente étude de Franck et al., Censée montrer que des symptômes non spécifiques de longue durée sont associés à des infections actives à ''B. miyamotoi'', présente trop de lacunes pour redéfinir les symptômes cliniques de la DMO. À notre avis, leurs résultats et conclusions ne devraient avoir aucune incidence sur la prise de décision clinique.<br><br>[Commentaire de Psiram.com: on apprend dans les notes de fin de page que 2 des auteurs de ce commentaire (JH et HS) à propos de l'article "Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms" ont ont reçu un financement de l'Union européenne (INTERREG), dans le cadre du projet NorthTick. NorthTick is a project co-funded by the European Union through the European Regional Development Fund and the North Sea Region Programme 2014 - 2020. Eleven beneficiaries from seven different countries (Denmark, Sweden, Norway, Germany, Belgium, United Kingdom and the Netherlands) are involved in the Project. NorthTick est un projet cofinancé par l'Union européenne par le biais du Fonds européen de développement régional et du programme de la région de la mer du Nord 2014 - 2020. Onze bénéficiaires de sept pays différents (Danemark, Suède, Norvège, Allemagne, Belgique, Royaume-Uni et Pays-Bas) sont impliqués dans le projet. Les références cités par le commentaire de Alex Wagemakers et al. figurent bien sûr à la fin de l'article.]
 
*https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7492646/ Commentary: Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms. Article publié le 2 septembre 2020 dans Frontiers in médicine (Lausanne).<br>Auteurs:<br>Alex Wagemakers,<sup>1,*</sup> Hein Sprong,<sup>2</sup> Alexander Platonov,<sup>3</sup> and Joppe W. Hovius<sup>4</sup>.<br>[traduction:] <big>Introduction</big><br>Les tiques ''Ixodes'' sont le vecteur du complexe ''Borrelia burgdorferi'' sensu lato responsable de la borréliose de Lyme (LB) et de ''Borrelia miyamotoi'', une espèce de Borrelia à fièvre récurrente causant la maladie de ''Borrelia miyamotoi'' (DMO). Cette dernière entité pathologique a été décrite pour la première fois en 2011 (1), et ses symptômes cliniques chez les patients en Asie, en Europe et aux États-Unis consistent principalement en une maladie pseudo-grippale (2). Le récent article Frontiers in Medicine de Michel Franck et al. affirme avoir détecté de l'ADN de Borrelia miyamotoi chez 43 patients français sur 824 présentant un complexe de symptômes non spécifiques durant au moins 6 mois (3). Cependant, nous avons de sérieux doutes sur les constatations et les conclusions de l'auteur. Dans ce commentaire, nous décrivons les lacunes évidentes de cette étude et demandons un réexamen de son interprétation et de ses conclusions.<br><big>Description du patient</big><br>L'article décrit une population de patients mal caractérisée: on ne sait pas à quels établissements ils se sont présentés et comment ils ont été inclus dans cette étude. De plus, les critères d'inclusion ne sont pas décrits. Du sang a été prélevé, mais on ne sait pas quand et où cela a été fait et comment ces échantillons ont été traités. Enfin, alors que les caractéristiques cliniques de 31 patients avec une PCR positive à B. miyamotoi et les questionnaires disponibles ont été décrites, les auteurs ont omis de décrire les caractéristiques cliniques des patients et des contrôles négatifs à la PCR.<br><big>Méthode PCR</big><br>La PCR qui a été réalisée était basée sur une seule cible (''glpq''), également présente dans le contrôle positif et posant ainsi un risque de contamination, malgré les contre-mesures et contrôles nécessaires. De plus, le faible nombre de témoins sains négatifs n'exclut pas la possibilité de faux positifs dominant les résultats dans le groupe de patients étudié: la proportion de résultats positifs de PCR dans le groupe de patients ne diffère pas significativement de celle du groupe témoin sain (p = 0,63 , Test exact de Fisher). De plus, la charge bactérienne médiane décrite par Franck et al. était censé être vingt fois plus élevé que chez les patients bien décrits présentant une DMO aiguë sévère (4). Ainsi, les résultats de PCR présentés dans cet article semblent être à risque de représenter une contamination avec un contrôle positif ou des amplicons PCR. Une manière évidente de réduire ce risque aurait été une deuxième PCR ciblant une cible indépendante.<br><big>Résultats de séquençage</big><br>Un autre moyen de démontrer que les PCR positives n'étaient pas des faux positifs est le séquençage. Les auteurs ont séquencé huit des 32 échantillons positifs et effectué un séquençage sur le même fragment qui a été utilisé dans le qPCR. Les auteurs ont utilisé un contrôle plasmidique comme contrôle positif dans leurs dosages de qPCR, qui contient un fragment de 94 pb du gène glpq d'un isolat japonais de B. miyamotoi (HT-31, AB900798). Ce petit fragment conservé a une longueur de 40 pb (moins les amorces) et diffère des isolats de ''B. miyamotoi d'Europe'' occidentale par un nucléotide (position 26,Figure 1). À notre connaissance, tous les isolats asiatiques (associés à ''I. persulcatus'') contiennent une cytosine alors que tous les isolats connus d'Europe de l'Ouest (associés à ''I. ricinus'') contiennent une thymidine à cette position (Figure 1). En outre, 12 isolats français de ''B. miyamotoi'' (numéros d' accès GenBank KJ425352 - KJ425363) provenant d'une étude indépendante (5) contiennent une thymidine en position 26, dont deux sont représentés dans Figure 1. Six des sept séquences de ''B. miyamotoi'' des patients français dans l'étude de Michel Franck et al. contenaient une cytosine en position 26, identique à leur contrôle positif et déviant de toutes les séquences ''glpQ'' connues des ''isolats'' européens (associés à ''I. ricinus'') de ''B. miyamotoi'' (Figure 1). Il est donc probable que les auteurs aient amplifié leur contrôle positif en tant que contaminant dans ces échantillons de patients. Notre demande d'obtenir du matériel pour effectuer une PCR indépendante a été rejetée au motif que les échantillons de sang et même les extraits d'ADN n'étaient plus disponibles.<br><big>Incohérence des résultats avec les études précédentes</big><br>Les résultats présentés semblent être en conflit avec les connaissances actuelles sur la pathogenèse de ''B. miyamotoi'' et les manifestations de la maladie: les patients inclus dans cette étude présentaient des symptômes depuis au moins 6 mois, et sur 31 patients pour lesquels un questionnaire était disponible, 35% ont décrit des fièvres récurrentes. On ne sait pas quel modèle exact ces patients ont décrit, à quel point les fièvres étaient élevées, combien de temps cela a duré et si d'autres diagnostics ont été identifiés. De plus, dans les études avec des patients atteints de DMO bien décrits positifs à la PCR, la fièvre récurrente n'a été décrite que comme un phénomène rare et temporaire limité soit par l'utilisation d'antibiotiques, soit par le temps (pas plus de quelques semaines) (1, 6).<br><big>Discussion</big><br>Actuellement, le diagnostic de la borréliose de Lyme mais aussi d'autres maladies transmises par les tiques souffre du faible rendement diagnostique de la sérologie lors des manifestations précoces de la maladie et du manque de sensibilité de la PCR sur le sang et le LCR. Bien que le diagnostic clinique puisse en effet être très difficile, cela a également créé une grande zone grise et des symptômes non liés à la LB ont été attribués à la maladie. Ce qui précède a entraîné un mécontentement dans le domaine public, à la fois des diagnostics insuffisants et excessifs, des retards de traitement approprié et des échecs présumés de thérapie. En revanche, pour ''B. miyamotoimaladie'', les manifestations de la maladie sont jusqu'à présent clairement définies et la PCR sur le sang semble être un outil fiable pour diagnostiquer une infection active. Nous avons expliqué ici pourquoi la récente étude de Franck et al., Censée montrer que des symptômes non spécifiques de longue durée sont associés à des infections actives à ''B. miyamotoi'', présente trop de lacunes pour redéfinir les symptômes cliniques de la DMO. À notre avis, leurs résultats et conclusions ne devraient avoir aucune incidence sur la prise de décision clinique.<br><br>[Commentaire de Psiram.com: on apprend dans les notes de fin de page que 2 des auteurs de ce commentaire (JH et HS) à propos de l'article "Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms" ont ont reçu un financement de l'Union européenne (INTERREG), dans le cadre du projet NorthTick. NorthTick is a project co-funded by the European Union through the European Regional Development Fund and the North Sea Region Programme 2014 - 2020. Eleven beneficiaries from seven different countries (Denmark, Sweden, Norway, Germany, Belgium, United Kingdom and the Netherlands) are involved in the Project. NorthTick est un projet cofinancé par l'Union européenne par le biais du Fonds européen de développement régional et du programme de la région de la mer du Nord 2014 - 2020. Onze bénéficiaires de sept pays différents (Danemark, Suède, Norvège, Allemagne, Belgique, Royaume-Uni et Pays-Bas) sont impliqués dans le projet. Les références cités par le commentaire de Alex Wagemakers et al. figurent bien sûr à la fin de l'article.]
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==Déclaration du Conseil d’Administration de la FFMVT du 19 octobre 2020==
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== Déclaration du Conseil d’Administration de la FFMVT du 19 octobre 2020==
 
La FFMVT exprime son profond désaccord avec les propos tenus par le Pr Christian Perronne, Vice-Président de la Fédération et Président de son Conseil scientifique, au cours de l'émission de Sud Radio du jeudi 15 octobre 2020 (l’inutilité des tests COVID19, "la majorité des PCRs sont des faux positifs", le jackpot du COVID pour le médecin, interrogation sur l’utilité du masque dans le métro, etc.). Elle considère que ceux-ci relèvent d'opinions toutes personnelles qui n'engagent en rien la FFMVT. La FFMVT tient à se démarquer sans ambigüité de ces déclarations publiques et d'un engagement ouvertement exprimé au profit d’une association BonSens aux valeurs étrangères à l’éthique de la FFMVT.
 
La FFMVT exprime son profond désaccord avec les propos tenus par le Pr Christian Perronne, Vice-Président de la Fédération et Président de son Conseil scientifique, au cours de l'émission de Sud Radio du jeudi 15 octobre 2020 (l’inutilité des tests COVID19, "la majorité des PCRs sont des faux positifs", le jackpot du COVID pour le médecin, interrogation sur l’utilité du masque dans le métro, etc.). Elle considère que ceux-ci relèvent d'opinions toutes personnelles qui n'engagent en rien la FFMVT. La FFMVT tient à se démarquer sans ambigüité de ces déclarations publiques et d'un engagement ouvertement exprimé au profit d’une association BonSens aux valeurs étrangères à l’éthique de la FFMVT.
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Publication dans Front. Med. le 28 February 2020 de l'étude "43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms" de Michel Franck ''affilié à ADNucleis, Grézieu la Varenne, France'', de Raouf Ghozzi ''affilié à Hôpital de Lannemezan, Service Infectiologie, Fédération Française contre les Maladies Vectorielles à Tiques, Lannemezan, France'', de Julie Pajot ''affiliée à ADNucleis, Grézieu la Varenne, France'', de Nadou E. Lawson-Hogban ''affiliée à ADNucleis, Grézieu la Varenne, France'', de Marie Mas ''affiliée à Clinique Convert, Médecine Générale, Service des Urgences, Bourg en Bresse, France'', de Alexis Lacout ''affilié à Centre de diagnostic ELSAN, Centre Médico – Chirurgical, Aurillac, France'' et de Christian Perronne ''affilié à Hôpital Universitaire Raymond Poincaré (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris), Département d'Infectiologie, Université de Versailles – Saint Quentin, Paris-Saclay, Garches, France''.<br>Objectif : Le but de l'étude était de rechercher B. miyamotoi chez des patients symptomatiques.<br>Conclusion : Cette étude est la première à détecter B. miyamotoi dans le sang humain en France. Cette série d' infections humaines à B. miyamotoi est la plus importante chez les patients atteints d'un syndrome persistant à long terme. Nos données suggèrent que cette infection peut être persistante, même à long terme. <ref>https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fmed.2020.00055/full</ref>
 
Publication dans Front. Med. le 28 February 2020 de l'étude "43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms" de Michel Franck ''affilié à ADNucleis, Grézieu la Varenne, France'', de Raouf Ghozzi ''affilié à Hôpital de Lannemezan, Service Infectiologie, Fédération Française contre les Maladies Vectorielles à Tiques, Lannemezan, France'', de Julie Pajot ''affiliée à ADNucleis, Grézieu la Varenne, France'', de Nadou E. Lawson-Hogban ''affiliée à ADNucleis, Grézieu la Varenne, France'', de Marie Mas ''affiliée à Clinique Convert, Médecine Générale, Service des Urgences, Bourg en Bresse, France'', de Alexis Lacout ''affilié à Centre de diagnostic ELSAN, Centre Médico – Chirurgical, Aurillac, France'' et de Christian Perronne ''affilié à Hôpital Universitaire Raymond Poincaré (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris), Département d'Infectiologie, Université de Versailles – Saint Quentin, Paris-Saclay, Garches, France''.<br>Objectif : Le but de l'étude était de rechercher B. miyamotoi chez des patients symptomatiques.<br>Conclusion : Cette étude est la première à détecter B. miyamotoi dans le sang humain en France. Cette série d' infections humaines à B. miyamotoi est la plus importante chez les patients atteints d'un syndrome persistant à long terme. Nos données suggèrent que cette infection peut être persistante, même à long terme. <ref>https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fmed.2020.00055/full</ref>
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===Commentaire de Alex Wagemakers, Hein Sprong, Alexender Platonov et Joppe W Hovius au sujet de cette étude===
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===Commentaire de Alex Wagemakers, Hein Sprong, Alexender Platonov et Joppe W Hovius au sujet de cette étude ===
 
Publication dans Front. Med. le 02 September 2020 d'un commentaire de Alex Wagemakers ''affilié à Department of Medical Microbiology and Infection Prevention, Amsterdam UMC, Amsterdam, Netherlands, de Hein Sprong ''affilié à Centre for Infectious Disease Control, National Institute for Public Health and the Environment, Bilthoven, Netherlands'', de Alexander Platonov ''affilié à Central Research Institute of Epidemiology, Moscow, Russia, et de Joppe W. Hovius ''affilié à Section of Infectious Diseases, Department of Internal Medicine, Amsterdam UMC, Amsterdam, Netherlands''.
 
Publication dans Front. Med. le 02 September 2020 d'un commentaire de Alex Wagemakers ''affilié à Department of Medical Microbiology and Infection Prevention, Amsterdam UMC, Amsterdam, Netherlands, de Hein Sprong ''affilié à Centre for Infectious Disease Control, National Institute for Public Health and the Environment, Bilthoven, Netherlands'', de Alexander Platonov ''affilié à Central Research Institute of Epidemiology, Moscow, Russia, et de Joppe W. Hovius ''affilié à Section of Infectious Diseases, Department of Internal Medicine, Amsterdam UMC, Amsterdam, Netherlands''.
 
   
 
   
 
Commentary: Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms Front. Med., 02 September 2020 <br>[traduction DeepL: ]<br>INTRODUCTION<br>Les tiques Ixodes sont le vecteur du complexe Borrelia burgdorferi sensu lato responsable de la borréliose de Lyme (LB) et de Borrelia miyamotoi, une espèce de Borrelia à fièvre récurrente responsable de la maladie de Borrelia miyamotoi (BMD). Cette dernière entité pathologique a été décrite pour la première fois en 2011 (1), et ses symptômes cliniques chez les patients en Asie, en Europe et aux États-Unis consistent le plus souvent en un syndrome grippal (2). Le récent article de Michel Franck et al. paru dans Frontiers in Medicine affirme avoir détecté l'ADN de Borrelia miyamotoi chez 43 des 824 patients français présentant un complexe de symptômes non spécifiques durant au moins 6 mois (3). Cependant, nous avons de sérieux doutes sur les résultats et les conclusions de l'auteur. Dans ce commentaire, nous décrivons les défauts évidents de cette étude et nous demandons instamment une reconsidération de son interprétation et de ses conclusions.<br><br>Description des patients<br>L'article décrit une population de patients mal caractérisée : il n'est pas clair dans quelles institutions ils se sont présentés et comment ils ont été inclus dans cette étude. En outre, les critères d'inclusion ne sont pas décrits. Du sang a été prélevé, mais on ne sait pas quand et où cela a été fait et comment ces échantillons ont été traités. Enfin, alors que les caractéristiques cliniques de 31 patients avec une PCR positive de B. miyamotoi et les questionnaires disponibles ont été décrits, les auteurs ont omis de décrire les caractéristiques cliniques des patients et des contrôles PCR-négatifs.<br><br>Méthode PCR<br>La PCR réalisée était basée sur une seule cible (glpq), qui était également présente dans le contrôle positif et qui présentait donc un risque de contamination, malgré les contre-mesures et les contrôles nécessaires. De plus, le faible nombre de témoins sains négatifs n'exclut pas la possibilité que des faux-positifs dominent les résultats dans le groupe de patients étudié : la proportion de résultats PCR positifs dans le groupe de patients ne diffère pas significativement de celle du groupe de témoins sains (p = 0,63, test exact de Fisher). De plus, la charge bactérienne médiane décrite par Franck et al. était supposée être vingt fois plus élevée que chez les patients bien décrits présentant une DMB aiguë sévère (4). Ainsi, les résultats de la PCR présentés dans cet article semblent risquer de représenter une contamination soit par le contrôle positif, soit par les amplicons de la PCR. Une façon évidente de réduire ce risque aurait été d'effectuer une seconde PCR ciblant une cible indépendante.<br><br>Résultats du séquençage<br>Le séquençage est un autre moyen de démontrer que les PCR positives n'étaient pas des faux positifs. Les auteurs ont séquencé huit des 32 échantillons positifs et ont effectué le séquençage sur le même fragment que celui utilisé dans la qPCR. Les auteurs ont utilisé un contrôle plasmidique comme contrôle positif dans leurs tests qPCR, qui contient un fragment de 94 pb du gène glpq d'un isolat japonais de B. miyamotoi (HT-31, AB900798). Ce petit fragment conservé est long de 40 pb (moins les amorces) et diffère des isolats de B. miyamotoi d'Europe occidentale par un nucléotide (position 26, figure 1). Pour autant que nous le sachions, tous les isolats asiatiques (associés à I. persulcatus) contiennent une cytosine alors que tous les isolats ouest-européens connus (associés à I. ricinus) contiennent une thymidine à cette position (Figure 1). De plus, 12 isolats français de B. miyamotoi (numéros d'accession GenBank KJ425352-KJ425363) provenant d'une étude indépendante (5) contiennent une Thymidine en position 26, dont deux sont représentés sur la Figure 1. Six des sept séquences de B. miyamotoi provenant des patients français de l'étude de Michel Franck et al. contenaient une Cytosine en position 26, identique à leur contrôle positif et différente de toutes les séquences glpQ connues dans les isolats européens (associés à I. ricinus) de B. miyamotoi (Figure 1). Il est donc probable que les auteurs ont amplifié leur contrôle positif comme un contaminant dans ces échantillons de patients. Notre demande d'obtention de matériel pour réaliser une PCR indépendante a été refusée avec l'argument que les échantillons de sang et même les extraits d'ADN n'étaient plus disponibles.<br><br>Incohérence des résultats avec les études précédentes<br>Les résultats présentés semblent être en contradiction avec les connaissances actuelles sur la pathogenèse et les manifestations de la maladie de B. miyamotoi : Les patients inclus dans cette étude présentaient des symptômes depuis au moins 6 mois, et sur les 31 patients pour lesquels un questionnaire était disponible, 35 % ont décrit des fièvres récurrentes. On ne sait pas exactement quel schéma ces patients ont décrit, à quel point les fièvres étaient élevées, combien de temps cela a duré, et si d'autres diagnostics ont été identifiés. En outre, dans les études portant sur des patients atteints de DMO bien décrits, la fièvre récurrente n'a été décrite que comme un phénomène rare et temporaire limité soit par l'utilisation d'antibiotiques, soit par le temps (pas plus de deux semaines) (1, 6).<br><br>Discussion<br>Actuellement, le diagnostic de la borréliose de Lyme mais aussi d'autres maladies transmises par les tiques souffre du faible rendement diagnostique de la sérologie lors des premières manifestations de la maladie et du manque de sensibilité de la PCR sur le sang et le LCR. Bien que le diagnostic clinique puisse effectivement être très difficile, cela a également créé une grande zone grise et des symptômes sans rapport avec la LB ont été attribués à la maladie. Ce qui précède a donné lieu à un mécontentement dans le domaine public, à des sous-diagnostics et à des surdiagnostics, à des retards dans le traitement approprié et à des échecs présumés du traitement. En revanche, pour la maladie de B. miyamotoi, les manifestations de la maladie sont jusqu'à présent clairement définies, et la PCR sur sang semble être un outil fiable pour diagnostiquer une infection active. Nous avons exposé ici pourquoi la récente étude de Franck et al, censée montrer que des symptômes non spécifiques durables sont associés aux infections actives à B. miyamotoi, présente trop de lacunes pour redéfinir les symptômes cliniques de la DMB. Selon nous, leurs résultats et conclusions ne devraient pas avoir d'implications pour la prise de décision clinique.<br><br>[Psiram.com: On trouve ensuite les paragraphes Contributions des auteurs, Financement, Conflit d'intérêt et les Références].<ref>https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fmed.2020.00474/full Commentary: Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms Front. Med., 02 September 2020</ref>
 
Commentary: Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms Front. Med., 02 September 2020 <br>[traduction DeepL: ]<br>INTRODUCTION<br>Les tiques Ixodes sont le vecteur du complexe Borrelia burgdorferi sensu lato responsable de la borréliose de Lyme (LB) et de Borrelia miyamotoi, une espèce de Borrelia à fièvre récurrente responsable de la maladie de Borrelia miyamotoi (BMD). Cette dernière entité pathologique a été décrite pour la première fois en 2011 (1), et ses symptômes cliniques chez les patients en Asie, en Europe et aux États-Unis consistent le plus souvent en un syndrome grippal (2). Le récent article de Michel Franck et al. paru dans Frontiers in Medicine affirme avoir détecté l'ADN de Borrelia miyamotoi chez 43 des 824 patients français présentant un complexe de symptômes non spécifiques durant au moins 6 mois (3). Cependant, nous avons de sérieux doutes sur les résultats et les conclusions de l'auteur. Dans ce commentaire, nous décrivons les défauts évidents de cette étude et nous demandons instamment une reconsidération de son interprétation et de ses conclusions.<br><br>Description des patients<br>L'article décrit une population de patients mal caractérisée : il n'est pas clair dans quelles institutions ils se sont présentés et comment ils ont été inclus dans cette étude. En outre, les critères d'inclusion ne sont pas décrits. Du sang a été prélevé, mais on ne sait pas quand et où cela a été fait et comment ces échantillons ont été traités. Enfin, alors que les caractéristiques cliniques de 31 patients avec une PCR positive de B. miyamotoi et les questionnaires disponibles ont été décrits, les auteurs ont omis de décrire les caractéristiques cliniques des patients et des contrôles PCR-négatifs.<br><br>Méthode PCR<br>La PCR réalisée était basée sur une seule cible (glpq), qui était également présente dans le contrôle positif et qui présentait donc un risque de contamination, malgré les contre-mesures et les contrôles nécessaires. De plus, le faible nombre de témoins sains négatifs n'exclut pas la possibilité que des faux-positifs dominent les résultats dans le groupe de patients étudié : la proportion de résultats PCR positifs dans le groupe de patients ne diffère pas significativement de celle du groupe de témoins sains (p = 0,63, test exact de Fisher). De plus, la charge bactérienne médiane décrite par Franck et al. était supposée être vingt fois plus élevée que chez les patients bien décrits présentant une DMB aiguë sévère (4). Ainsi, les résultats de la PCR présentés dans cet article semblent risquer de représenter une contamination soit par le contrôle positif, soit par les amplicons de la PCR. Une façon évidente de réduire ce risque aurait été d'effectuer une seconde PCR ciblant une cible indépendante.<br><br>Résultats du séquençage<br>Le séquençage est un autre moyen de démontrer que les PCR positives n'étaient pas des faux positifs. Les auteurs ont séquencé huit des 32 échantillons positifs et ont effectué le séquençage sur le même fragment que celui utilisé dans la qPCR. Les auteurs ont utilisé un contrôle plasmidique comme contrôle positif dans leurs tests qPCR, qui contient un fragment de 94 pb du gène glpq d'un isolat japonais de B. miyamotoi (HT-31, AB900798). Ce petit fragment conservé est long de 40 pb (moins les amorces) et diffère des isolats de B. miyamotoi d'Europe occidentale par un nucléotide (position 26, figure 1). Pour autant que nous le sachions, tous les isolats asiatiques (associés à I. persulcatus) contiennent une cytosine alors que tous les isolats ouest-européens connus (associés à I. ricinus) contiennent une thymidine à cette position (Figure 1). De plus, 12 isolats français de B. miyamotoi (numéros d'accession GenBank KJ425352-KJ425363) provenant d'une étude indépendante (5) contiennent une Thymidine en position 26, dont deux sont représentés sur la Figure 1. Six des sept séquences de B. miyamotoi provenant des patients français de l'étude de Michel Franck et al. contenaient une Cytosine en position 26, identique à leur contrôle positif et différente de toutes les séquences glpQ connues dans les isolats européens (associés à I. ricinus) de B. miyamotoi (Figure 1). Il est donc probable que les auteurs ont amplifié leur contrôle positif comme un contaminant dans ces échantillons de patients. Notre demande d'obtention de matériel pour réaliser une PCR indépendante a été refusée avec l'argument que les échantillons de sang et même les extraits d'ADN n'étaient plus disponibles.<br><br>Incohérence des résultats avec les études précédentes<br>Les résultats présentés semblent être en contradiction avec les connaissances actuelles sur la pathogenèse et les manifestations de la maladie de B. miyamotoi : Les patients inclus dans cette étude présentaient des symptômes depuis au moins 6 mois, et sur les 31 patients pour lesquels un questionnaire était disponible, 35 % ont décrit des fièvres récurrentes. On ne sait pas exactement quel schéma ces patients ont décrit, à quel point les fièvres étaient élevées, combien de temps cela a duré, et si d'autres diagnostics ont été identifiés. En outre, dans les études portant sur des patients atteints de DMO bien décrits, la fièvre récurrente n'a été décrite que comme un phénomène rare et temporaire limité soit par l'utilisation d'antibiotiques, soit par le temps (pas plus de deux semaines) (1, 6).<br><br>Discussion<br>Actuellement, le diagnostic de la borréliose de Lyme mais aussi d'autres maladies transmises par les tiques souffre du faible rendement diagnostique de la sérologie lors des premières manifestations de la maladie et du manque de sensibilité de la PCR sur le sang et le LCR. Bien que le diagnostic clinique puisse effectivement être très difficile, cela a également créé une grande zone grise et des symptômes sans rapport avec la LB ont été attribués à la maladie. Ce qui précède a donné lieu à un mécontentement dans le domaine public, à des sous-diagnostics et à des surdiagnostics, à des retards dans le traitement approprié et à des échecs présumés du traitement. En revanche, pour la maladie de B. miyamotoi, les manifestations de la maladie sont jusqu'à présent clairement définies, et la PCR sur sang semble être un outil fiable pour diagnostiquer une infection active. Nous avons exposé ici pourquoi la récente étude de Franck et al, censée montrer que des symptômes non spécifiques durables sont associés aux infections actives à B. miyamotoi, présente trop de lacunes pour redéfinir les symptômes cliniques de la DMB. Selon nous, leurs résultats et conclusions ne devraient pas avoir d'implications pour la prise de décision clinique.<br><br>[Psiram.com: On trouve ensuite les paragraphes Contributions des auteurs, Financement, Conflit d'intérêt et les Références].<ref>https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fmed.2020.00474/full Commentary: Borrelia miyamotoi: 43 Cases Diagnosed in France by Real-Time PCR in Patients With Persistent Polymorphic Signs and Symptoms Front. Med., 02 September 2020</ref>
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==Publication scientifique en juillet 2020 d'Alain Trautmann, Hugues Gascan, et Raouf Ghozzi ==
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==Publication scientifique en juillet 2020 d'Alain Trautmann, Hugues Gascan, et Raouf Ghozzi==
 
Titre de l'article: « Potential Patient-Reported Toxicities With Disulfiram Treatment in Late Disseminated Lyme Disease ». Il a été publié en juillet 2020 dans ''Front Med (Lausanne)'', « une revue médicale en libre accès à comité de lecture [c'est à dire évaluée par les pairs: "peer-reviewed"] couvrant tous les aspects de la médecine dans 18 sections. Elle a été créée en 2014 et est publiée par Frontiers Media. [...] ».<ref>https://en.wikipedia.org/wiki/Frontiers_in_Medicine</ref> Or, en octobre 2015, Frontiers a été ajouté à la liste du bibliothécaire Jeffrey Beall des éditeurs prédateurs en accès libre « potentiels, possibles ou probables » . Leur revue Frontiers in medicine est particulièrement controversée.
 
Titre de l'article: « Potential Patient-Reported Toxicities With Disulfiram Treatment in Late Disseminated Lyme Disease ». Il a été publié en juillet 2020 dans ''Front Med (Lausanne)'', « une revue médicale en libre accès à comité de lecture [c'est à dire évaluée par les pairs: "peer-reviewed"] couvrant tous les aspects de la médecine dans 18 sections. Elle a été créée en 2014 et est publiée par Frontiers Media. [...] ».<ref>https://en.wikipedia.org/wiki/Frontiers_in_Medicine</ref> Or, en octobre 2015, Frontiers a été ajouté à la liste du bibliothécaire Jeffrey Beall des éditeurs prédateurs en accès libre « potentiels, possibles ou probables » . Leur revue Frontiers in medicine est particulièrement controversée.
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Je déclare n'avoir aucun conflit d'intérêts.
 
Je déclare n'avoir aucun conflit d'intérêts.
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==Le Pr. Christian Perronne: Le variant Delta ne tue personne! ==
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==Le Pr. Christian Perronne: Le variant Delta ne tue personne!==
 
C'est une déclaration faite le 3 août 2021 sur la plateforme TV odysee.com <ref>https://odysee.com/@ArtemisiaCollege:7/pr-christian-perronne-le-variant-delta-ne-tue-personne:e</ref>, on trouve sur cette même plateforme TV d'autres publications de Christian Perronne Professeur Christian Perronne: "Ce n'est pas une crise sanitaire. C'est une crise politique pour asservir la population!" November 30th, 2021<ref>https://odysee.com/@PutschMedia:d/Le-grand-entretien--du-Professeur-Christian-Perronne:b</ref><ref>https://odysee.com/@Emp%C3%AAchonsleNouvelOrdreMondial:a/-christian-perronne-vaccins-%C3%A9pid%C3%A9mie-covid-:d Christian Perronne constate que les vaccins aggravent l'épidémie de COVID 6 décembre 2021</ref> ou encore des publications de Alexandra Henrion-Caude figure de proue des "antivax" et des théories complotistes<ref>https://odysee.com/@BaslesMasques:9/Henrion-Caude:7</ref> ou celle de [[Béatrice Milbert]], vice-Présidente de [[Chronimed]], groupe de [[Luc Montagnier]], qui nous explique la physique quantique, la mémoire de l'eau, les vertus de l'[[homéopathie]] et de l’oscillateur à longueurs d’ondes multiples (OALOM) de [[Georges Lakhovsky]]|G. Lakovsky!<ref>https://odysee.com/@JeanneTraduction:a/b%C3%A9atricemilbert:1 Intervention de [[Béatrice Milbert]] au sommet pour la paix de Stockholm. 28 décembre 2020</ref>.<br>Ce n'est pas la seule plateforme TV de ce type sur laquelle Christian Perronne s'exprime, il y a aussi CrowdBunker <ref>https://crowdbunker.com/v/T7PO_GZPhpw Le professeur Christian #Perronne sur #cnews affirme qu'il n'y a pas de #5emevague #confinement</ref>
 
C'est une déclaration faite le 3 août 2021 sur la plateforme TV odysee.com <ref>https://odysee.com/@ArtemisiaCollege:7/pr-christian-perronne-le-variant-delta-ne-tue-personne:e</ref>, on trouve sur cette même plateforme TV d'autres publications de Christian Perronne Professeur Christian Perronne: "Ce n'est pas une crise sanitaire. C'est une crise politique pour asservir la population!" November 30th, 2021<ref>https://odysee.com/@PutschMedia:d/Le-grand-entretien--du-Professeur-Christian-Perronne:b</ref><ref>https://odysee.com/@Emp%C3%AAchonsleNouvelOrdreMondial:a/-christian-perronne-vaccins-%C3%A9pid%C3%A9mie-covid-:d Christian Perronne constate que les vaccins aggravent l'épidémie de COVID 6 décembre 2021</ref> ou encore des publications de Alexandra Henrion-Caude figure de proue des "antivax" et des théories complotistes<ref>https://odysee.com/@BaslesMasques:9/Henrion-Caude:7</ref> ou celle de [[Béatrice Milbert]], vice-Présidente de [[Chronimed]], groupe de [[Luc Montagnier]], qui nous explique la physique quantique, la mémoire de l'eau, les vertus de l'[[homéopathie]] et de l’oscillateur à longueurs d’ondes multiples (OALOM) de [[Georges Lakhovsky]]|G. Lakovsky!<ref>https://odysee.com/@JeanneTraduction:a/b%C3%A9atricemilbert:1 Intervention de [[Béatrice Milbert]] au sommet pour la paix de Stockholm. 28 décembre 2020</ref>.<br>Ce n'est pas la seule plateforme TV de ce type sur laquelle Christian Perronne s'exprime, il y a aussi CrowdBunker <ref>https://crowdbunker.com/v/T7PO_GZPhpw Le professeur Christian #Perronne sur #cnews affirme qu'il n'y a pas de #5emevague #confinement</ref>
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Autres chaînes où Perronne s'exprime: la chaîne Agora TV News ("le média libre et indépendant franco-suisse") <ref>https://agoratv.ch/votez-non-le-28-novembre-a-la-loi-covid/#more-2604 même discours de Perronne que sur la plateforme CrowdBunker mentionnée ci-dessus</ref>, CrowBunker (censée protéger notre liberté d'expression) déjà mentionnée où on trouve aussi le documentaire Hold Up<ref>https://crowdbunker.com/v/nKBR2XRql8M COVID-19 Documentaire inédit Hold Up Publié il y a un an (Remarque de Psiram.com: et supprimé ensuite par vimeo et/ou youtube pour conspirationnisme et du fait des nombreuses fausses informations qu'il contient et de ses conclusions complotistes, mais aussi de la désinformation sur la pandémie de Covid-19.</ref><ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Hold-up_(film,_2020)</ref>, et aussi le "Syndicat Liberté Santé", etc, etc.
 
Autres chaînes où Perronne s'exprime: la chaîne Agora TV News ("le média libre et indépendant franco-suisse") <ref>https://agoratv.ch/votez-non-le-28-novembre-a-la-loi-covid/#more-2604 même discours de Perronne que sur la plateforme CrowdBunker mentionnée ci-dessus</ref>, CrowBunker (censée protéger notre liberté d'expression) déjà mentionnée où on trouve aussi le documentaire Hold Up<ref>https://crowdbunker.com/v/nKBR2XRql8M COVID-19 Documentaire inédit Hold Up Publié il y a un an (Remarque de Psiram.com: et supprimé ensuite par vimeo et/ou youtube pour conspirationnisme et du fait des nombreuses fausses informations qu'il contient et de ses conclusions complotistes, mais aussi de la désinformation sur la pandémie de Covid-19.</ref><ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Hold-up_(film,_2020)</ref>, et aussi le "Syndicat Liberté Santé", etc, etc.
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==Liens externes==
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== Liens externes==
 
*https://patentscope.wipo.int/search/en/detail.jsf?docId=WO2019053175<br>'''Publication Number''': WO/2019/053175<br>'''Publication Date''': 21.03.2019<br>'''International Application No.''' PCT/EP2018/074835<br>'''International Filing Date''' 14.09.2018<br>'''Title'''<br>(EN) DIAGNOSTIC AND TREATMENT OF CHRONIC PATHOLOGIES SUCH AS LYME DISEASE<br>(FR) DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT DE PATHOLOGIES CHRONIQUES TELLES QUE LA MALADIE DE LYME<br>'''Abstract'''<br>(EN) The present invention relates to several biomarkers, including IL-1RA, IFN-γ and GM-CSF, whose expressions at the mRNA level and at the protein level, correlate with chronic pathologies, such as Lyme disease, in particular the late chronic form of Lyme disease. More specifically, the invention provides methods and kits for the diagnosis of such chronic pathologies and for the assessment of a patient's response to a treatment, as well as methods and therapeutic agents for the treatment of such chronic pathologies.<br>(FR) La présente invention concerne plusieurs biomarqueurs, y compris IL-1RA, IFN-γ et GM-CSF, dont les expressions au niveau de l'ARNm et au niveau des protéines sont en corrélation avec des pathologies chroniques, telles que la maladie de Lyme, en particulier la forme chronique tardive de la maladie de Lyme. Plus spécifiquement, l'invention concerne des méthodes et des kits pour le diagnostic de telles pathologies chroniques et pour l'évaluation de la réponse d'un patient à un traitement, ainsi que des méthodes et des agents thérapeutiques pour le traitement de telles pathologies chroniques.<br>'''Applicants''' <br>CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE - CNRS - [FR]/[FR]<br>INSERM (INSTITUT NATIONAL DE LA SANTÉ ET DE LA RECHERCHE MÉDICALE)[FR]/[FR]<br>BRANSTEN, Marc Michaël [FR]/[FR]<br>'''Inventors'''<br>GASCAN, Hugues<br>BRANSTEN, Marc Michaël<br>CHEVALIER, Sylvie<br>YSSEL, Hans<br>'''Related patent documents''' EP3456841 EP3682021<br><br>
 
*https://patentscope.wipo.int/search/en/detail.jsf?docId=WO2019053175<br>'''Publication Number''': WO/2019/053175<br>'''Publication Date''': 21.03.2019<br>'''International Application No.''' PCT/EP2018/074835<br>'''International Filing Date''' 14.09.2018<br>'''Title'''<br>(EN) DIAGNOSTIC AND TREATMENT OF CHRONIC PATHOLOGIES SUCH AS LYME DISEASE<br>(FR) DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT DE PATHOLOGIES CHRONIQUES TELLES QUE LA MALADIE DE LYME<br>'''Abstract'''<br>(EN) The present invention relates to several biomarkers, including IL-1RA, IFN-γ and GM-CSF, whose expressions at the mRNA level and at the protein level, correlate with chronic pathologies, such as Lyme disease, in particular the late chronic form of Lyme disease. More specifically, the invention provides methods and kits for the diagnosis of such chronic pathologies and for the assessment of a patient's response to a treatment, as well as methods and therapeutic agents for the treatment of such chronic pathologies.<br>(FR) La présente invention concerne plusieurs biomarqueurs, y compris IL-1RA, IFN-γ et GM-CSF, dont les expressions au niveau de l'ARNm et au niveau des protéines sont en corrélation avec des pathologies chroniques, telles que la maladie de Lyme, en particulier la forme chronique tardive de la maladie de Lyme. Plus spécifiquement, l'invention concerne des méthodes et des kits pour le diagnostic de telles pathologies chroniques et pour l'évaluation de la réponse d'un patient à un traitement, ainsi que des méthodes et des agents thérapeutiques pour le traitement de telles pathologies chroniques.<br>'''Applicants''' <br>CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE - CNRS - [FR]/[FR]<br>INSERM (INSTITUT NATIONAL DE LA SANTÉ ET DE LA RECHERCHE MÉDICALE)[FR]/[FR]<br>BRANSTEN, Marc Michaël [FR]/[FR]<br>'''Inventors'''<br>GASCAN, Hugues<br>BRANSTEN, Marc Michaël<br>CHEVALIER, Sylvie<br>YSSEL, Hans<br>'''Related patent documents''' EP3456841 EP3682021<br><br>
 
*https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0399077X19301167 Médecine et Maladies Infectieuses Volume 49, Issue 5, August 2019, Pages 318-334.<br>Lyme borreliosis and other tick-borne diseases. Guidelines from the French Scientific Societies (I): prevention, epidemiology, diagnosis<br>Borréliose de Lyme et autres maladies vectorielles à tiques. Recommandations des sociétés savantes françaises (Argumentaire I) : prévention, épidémiologie, circonstances du diagnostic<br>J.Figoni<sup>a,b</sup>, C.Chirouze<sup>c</sup>, Y.Hansmann<sup>d</sup>, C.Lemogne<sup>e</sup>, V.Hentgen<sup>f</sup>, A.Saunier<sup>g</sup>, K.Bouiller<sup>c</sup>, J.F.Gehanno<sup>h</sup>, C.Rabaud<sup>i</sup>, S.Perrot<sup>j</sup>, E.Caumes<sup>k</sup>, C.Eldin<sup>l</sup>, T.de Broucker<sup>m</sup>, B.Jaulhac<sup>n</sup>, F.Roblot<sup>o</sup>, J.Toubiana<sup>p</sup>, F.Sellal<sup>q</sup>, F.Vuillemet<sup>q</sup>, C.Sordet<sup>r</sup>, B.Fantin<sup>s</sup>, G.Lina<sup>t</sup>, X.Gocko<sup>u</sup>, M.Dieudonné<sup>v</sup>, O.Picone<sup>ah</sup>, B.Bodaghi<sup>w</sup>, J.P.Gangneux<sup>x</sup>, B.Degeilh<sup>x</sup>, H.Partouche<sup>y,z</sup>, C.Lenormand<sup>aa</sup>, A.Sotto<sup>ab</sup>, A.Raffetin<sup>ac</sup>, J.J.Monsuez<sup>ad</sup>, C.Michel<sup>ae</sup>, N.Boulanger<sup>n</sup>, P.Cathebras<sup>af</sup>, P.Tattevin<sup>ag</sup><br>Endorsed by scientific societies:<br>a Santé Publique France, 94410 St Maurice, France<br>b Maladies infectieuses et tropicales, hôpital Avicenne, 93022 Bobigny, France<br>c UMR CNRS 6249, maladies infectieuses et tropicales, université Bourgogne Franche Comté, centre hospitalo-universitaire, 25000 Besançon, France<br>d Maladies infectieuses et tropicales, centre hospitalo-universitaire, 67000 Strasbourg, France<br>e Inserm U1266, hôpital européen Georges-Pompidou, université Paris Descartes, AP–HP, 75015 Paris, France<br>f Centre hospitalier, 78000 Versailles, France<br>g Médecine interne et maladies infectieuses, centre hospitalier, 24750 Périgueux, France<br>h Médecine du travail, centre hospitalo-universitaire, 76000 Rouen, France<br>i Maladies infectieuses et tropicales, centre hospitalo-universitaire, 54100 Nancy, France<br>j Centre d’étude et de traitement de la douleur, hôpital Cochin, 75014 Paris, France<br>k Maladies infectieuses et tropicales, hôpital La Pitié-Salpêtrière, 75013 Paris, France<br>l Maladies infectieuses et tropicales, IHU Méditerranée Infection, centre hospitalo-universitaire Timone, 13000 Marseille, France<br>m Neurologie, hôpital Delafontaine, 93200 Saint-Denis, France<br>n Laboratoire de bactériologie et CNR des Borrelia, faculté de médecine et centre hospitalo-universitaire, 67000 Strasbourg, France<br>o Inserm U1070, maladies infectieuses et tropicales, centre hospitalo-universitaire, 86000 Poitiers, France<br>p Service de pédiatrie générale et maladies infectieuses, hôpital Necker – Enfants Malades, AP–HP, 75014 Paris, France<br>q Département de neurologie, hôpitaux Civil, 68000 Colmar, France<br>r Rhumatologie, centre hospitalo-universitaire, 67000 Strasbourg, France<br>s Inserm UMR 1137 IAME, médecine interne, hôpital Beaujon, université Paris Diderot, 92110 Clichy, France<br>t Microbiologie, centre hospitalo-universitaire, 69000 Lyon, France<br>u Département de médecine générale, faculté de médecine, 42000 Saint-Étienne, France<br>v Centre Max Weber, CNRS, université Lyon 2, 69000 Lyon, France<br>w Ophtalmologie, hôpital La Pitié-Salpêtrière, 75013 Paris, France<br>x UMR_S 1085, Inserm-EHESP, laboratoire de parasitologie-mycologie, Irset université Rennes1, centre hospitalo-universitaire, 35000 Rennes, France<br>y Cabinet de médecine générale, 93400 Saint-Ouen, France<br>z Département de médecine générale, faculté de médecine, université Paris Descartes, 75006 Paris, France<br>aa Dermatologie, hôpitaux universitaires de Strasbourg et faculté de médecine, université de Strasbourg, 67000 Strasbourg, France<br>ab Maladies infectieuses et tropicales, centre hospitalo-universitaire, 30000 Nîmes, France<br>ac Maladies infectieuses et tropicales, centre hospitalier intercommunal, 94190 Villeneuve-St-Georges, France<br>ad Cardiologie, hôpital René Muret, 93270 Sevran, France<br>ae Médecine générale, Strasbourg, 67000 France<br>af Médecine interne, hôpital Nord, centre hospitalo-universitaire, 42000 Saint-Étienne, France<br>ag Service des maladies infectieuses et réanimation médicale, hôpital Pontchaillou, CHU Pontchaillou, 35033 Rennes cedex, France<br>ah Maternité Louis-Mourier, 92700 Colombes, France<br><br>Received 15 March 2019, Accepted 9 April 2019, Available online 13 May 2019.<br><br>Ce document présente donc les nouvelles guidelines pour les "Lyme borreliosis and other tick-borne diseases" (qu'on peut aussi télécharger au format pdf) élaborées par les sociétés savantes françaises énumérées ci-dessus, qui sont à comparer avec les "Recommandations de bonne pratique" publiées par la HAS le 20 juin 2018 <ref>https://www.has-sante.fr/jcms/c_2857558/fr/borreliose-de-lyme-et-autres-maladies-vectorielles-a-tiques  « Borréliose de Lyme et autres maladies vectorielles à tiques », recommandations de bonne pratique, 20 juin 2018. Sur has-sante.fr</ref>, recommandations que ces mêmes sociétés savantes avaient refusé de cautionner en l'état.<br><br>
 
*https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0399077X19301167 Médecine et Maladies Infectieuses Volume 49, Issue 5, August 2019, Pages 318-334.<br>Lyme borreliosis and other tick-borne diseases. Guidelines from the French Scientific Societies (I): prevention, epidemiology, diagnosis<br>Borréliose de Lyme et autres maladies vectorielles à tiques. Recommandations des sociétés savantes françaises (Argumentaire I) : prévention, épidémiologie, circonstances du diagnostic<br>J.Figoni<sup>a,b</sup>, C.Chirouze<sup>c</sup>, Y.Hansmann<sup>d</sup>, C.Lemogne<sup>e</sup>, V.Hentgen<sup>f</sup>, A.Saunier<sup>g</sup>, K.Bouiller<sup>c</sup>, J.F.Gehanno<sup>h</sup>, C.Rabaud<sup>i</sup>, S.Perrot<sup>j</sup>, E.Caumes<sup>k</sup>, C.Eldin<sup>l</sup>, T.de Broucker<sup>m</sup>, B.Jaulhac<sup>n</sup>, F.Roblot<sup>o</sup>, J.Toubiana<sup>p</sup>, F.Sellal<sup>q</sup>, F.Vuillemet<sup>q</sup>, C.Sordet<sup>r</sup>, B.Fantin<sup>s</sup>, G.Lina<sup>t</sup>, X.Gocko<sup>u</sup>, M.Dieudonné<sup>v</sup>, O.Picone<sup>ah</sup>, B.Bodaghi<sup>w</sup>, J.P.Gangneux<sup>x</sup>, B.Degeilh<sup>x</sup>, H.Partouche<sup>y,z</sup>, C.Lenormand<sup>aa</sup>, A.Sotto<sup>ab</sup>, A.Raffetin<sup>ac</sup>, J.J.Monsuez<sup>ad</sup>, C.Michel<sup>ae</sup>, N.Boulanger<sup>n</sup>, P.Cathebras<sup>af</sup>, P.Tattevin<sup>ag</sup><br>Endorsed by scientific societies:<br>a Santé Publique France, 94410 St Maurice, France<br>b Maladies infectieuses et tropicales, hôpital Avicenne, 93022 Bobigny, France<br>c UMR CNRS 6249, maladies infectieuses et tropicales, université Bourgogne Franche Comté, centre hospitalo-universitaire, 25000 Besançon, France<br>d Maladies infectieuses et tropicales, centre hospitalo-universitaire, 67000 Strasbourg, France<br>e Inserm U1266, hôpital européen Georges-Pompidou, université Paris Descartes, AP–HP, 75015 Paris, France<br>f Centre hospitalier, 78000 Versailles, France<br>g Médecine interne et maladies infectieuses, centre hospitalier, 24750 Périgueux, France<br>h Médecine du travail, centre hospitalo-universitaire, 76000 Rouen, France<br>i Maladies infectieuses et tropicales, centre hospitalo-universitaire, 54100 Nancy, France<br>j Centre d’étude et de traitement de la douleur, hôpital Cochin, 75014 Paris, France<br>k Maladies infectieuses et tropicales, hôpital La Pitié-Salpêtrière, 75013 Paris, France<br>l Maladies infectieuses et tropicales, IHU Méditerranée Infection, centre hospitalo-universitaire Timone, 13000 Marseille, France<br>m Neurologie, hôpital Delafontaine, 93200 Saint-Denis, France<br>n Laboratoire de bactériologie et CNR des Borrelia, faculté de médecine et centre hospitalo-universitaire, 67000 Strasbourg, France<br>o Inserm U1070, maladies infectieuses et tropicales, centre hospitalo-universitaire, 86000 Poitiers, France<br>p Service de pédiatrie générale et maladies infectieuses, hôpital Necker – Enfants Malades, AP–HP, 75014 Paris, France<br>q Département de neurologie, hôpitaux Civil, 68000 Colmar, France<br>r Rhumatologie, centre hospitalo-universitaire, 67000 Strasbourg, France<br>s Inserm UMR 1137 IAME, médecine interne, hôpital Beaujon, université Paris Diderot, 92110 Clichy, France<br>t Microbiologie, centre hospitalo-universitaire, 69000 Lyon, France<br>u Département de médecine générale, faculté de médecine, 42000 Saint-Étienne, France<br>v Centre Max Weber, CNRS, université Lyon 2, 69000 Lyon, France<br>w Ophtalmologie, hôpital La Pitié-Salpêtrière, 75013 Paris, France<br>x UMR_S 1085, Inserm-EHESP, laboratoire de parasitologie-mycologie, Irset université Rennes1, centre hospitalo-universitaire, 35000 Rennes, France<br>y Cabinet de médecine générale, 93400 Saint-Ouen, France<br>z Département de médecine générale, faculté de médecine, université Paris Descartes, 75006 Paris, France<br>aa Dermatologie, hôpitaux universitaires de Strasbourg et faculté de médecine, université de Strasbourg, 67000 Strasbourg, France<br>ab Maladies infectieuses et tropicales, centre hospitalo-universitaire, 30000 Nîmes, France<br>ac Maladies infectieuses et tropicales, centre hospitalier intercommunal, 94190 Villeneuve-St-Georges, France<br>ad Cardiologie, hôpital René Muret, 93270 Sevran, France<br>ae Médecine générale, Strasbourg, 67000 France<br>af Médecine interne, hôpital Nord, centre hospitalo-universitaire, 42000 Saint-Étienne, France<br>ag Service des maladies infectieuses et réanimation médicale, hôpital Pontchaillou, CHU Pontchaillou, 35033 Rennes cedex, France<br>ah Maternité Louis-Mourier, 92700 Colombes, France<br><br>Received 15 March 2019, Accepted 9 April 2019, Available online 13 May 2019.<br><br>Ce document présente donc les nouvelles guidelines pour les "Lyme borreliosis and other tick-borne diseases" (qu'on peut aussi télécharger au format pdf) élaborées par les sociétés savantes françaises énumérées ci-dessus, qui sont à comparer avec les "Recommandations de bonne pratique" publiées par la HAS le 20 juin 2018 <ref>https://www.has-sante.fr/jcms/c_2857558/fr/borreliose-de-lyme-et-autres-maladies-vectorielles-a-tiques  « Borréliose de Lyme et autres maladies vectorielles à tiques », recommandations de bonne pratique, 20 juin 2018. Sur has-sante.fr</ref>, recommandations que ces mêmes sociétés savantes avaient refusé de cautionner en l'état.<br><br>
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