− | <ref>https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0399077X19300034?via%3Dihub Editorial<br>Publié dans Médecine et Maladies Infectieuses Volume 49, Issue 2, March 2019, Pages 83-84<br>A scam that should be condemned!<br>Maladie de Lyme chronique : un scandal médical à condamner ! <br>Auteurs: M. Gentilini <sup>a</sup>, F. Bricaire <sup>b</sup><br>a: M. Gentilini, Maladies infectieuses et tropicales, parasitologie, santé publique, Académie nationale de médecine, 16, rue Bonaparte, 75006 Paris, France.<br>b: F. Bricaire, Maladies infectieuses et tropicales, médecine interne, Académie nationale de médecine, 16, rue Bonaparte, 75006 Paris, France.</ref> <ref>https://www.la-croix.com/Debats/Forum-et-debats/Maladie-Lyme-attention-sur-diagnostic-2019-07-18-1201036162 Maladie de Lyme : attention au sur-diagnostic !<br>Tribune Pierre Tattevin, infectiologue, PU-PH, à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).<br>La Croix le 18/07/2019</ref> <ref>https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1505425 Randomized Trial of Longer-Term Therapy for Symptoms Attributed to Lyme Disease<br>List of authors.<br>Anneleen Berende, M.D., Hadewych J.M. ter Hofstede, M.D., Ph.D., Fidel J. Vos, M.D., Ph.D., Henriët van Middendorp, Ph.D., Michiel L. Vogelaar, M.Sc., Mirjam Tromp, Ph.D., Frank H. van den Hoogen, M.D., Ph.D., A. Rogier T. Donders, Ph.D., Andrea W.M. Evers, Ph.D., and Bart Jan Kullberg, M.D., Ph.D.<br>Article publié le 31 mars 2016 dans le New England Journal of Medicine</ref> <ref>https://www.skepticalraptor.com/skepticalraptorblog.php/chronic-lyme-disease-scientific-evidence-supporting/ Article "Chronic Lyme disease – is there any scientific evidence supporting it? " Publié le 26 août 2018<br>[Traduction DeepL: ]<br><br>La [[maladie de Lyme chronique]] (CLD) est un diagnostic médical généralement non reconnu qui contient un grand nombre de troubles ou de symptômes censés être liés à une infection de la [[maladie de Lyme]]. Il n'existe aucune preuve scientifique reproductible ou convaincante d'une quelconque relation entre les symptômes et la [[maladie de Lyme]]. Il n'existe aucune preuve que la [[maladie de Lyme chronique]] est causée par une infection persistante de la [[maladie de Lyme]]. En fait, il y a peu de preuves que les "patients" de la [[maladie de Lyme]] aient jamais eu la [[maladie de Lyme]] elle-même.<br><br>Malgré ce manque de preuves scientifiques, médicales et cliniques, toute une industrie artisanale s'est créée pour promouvoir le mythe de la [[maladie de Lyme chronique]] tout en vendant des traitements coûteux qui n'ont montré que peu ou pas d'efficacité clinique. En outre, tout un mouvement d'activistes qui soutiennent que la [[maladie de Lyme]] est une véritable maladie, et qui peuvent être aussi véhéments et radicaux que votre militant anti-vaccins de tous les jours. En fait, beaucoup d'arguments sont similaires entre le CLD et les groupes anti-vaccins - dépendance excessive à l'égard d'anecdotes, d'articles scientifiques triés sur le volet, et allégations d'une sorte de conspiration.<br><br>Mais nous allons ignorer tout cela. Cet article se penchera sur les meilleures preuves scientifiques qui ont examiné les allégations concernant la [[maladie de Lyme chronique]]. Car la seule chose qui compte, ce sont les preuves scientifiques.<br><br>Qu'est ce que la maladie de Lyme [...]<br><br>Le mythe de la [[maladie de Lyme chronique]] [...]<br><br>Réfutation du mythe de la [[maladie de Lyme chronique]]<br><br>Selon un article paru dans The Lancet, un groupe de médecins spécialistes des maladies infectieuses de Johns Hopkins, qui évitent généralement la pseudo-science, a déclaré que :<br><br>''"...ces défenseurs (de la maladie chronique de Lyme) ont créé une sélection pseudo-scientifique et alternative de praticiens, de recherches et de publications et ont coordonné les protestations publiques, accusé les opposants de corruption et de conspiration, et ont stimulé les efforts législatifs pour subvertir la médecine basée sur les preuves et la science évaluée par les pairs. Le groupe Hopkins va même jusqu'à affirmer que "la défense de la maladie de Lyme est devenue une partie de plus en plus importante d'un mouvement antiscientifique qui nie à la fois la cause virale du sida et les avantages des vaccins et qui soutient des traitements médicaux alternatifs non prouvés (parfois dangereux)."''<br><br>Voici ce que nous savons. Presque tous les chercheurs en maladies infectieuses s'accordent à dire que la bactérie Borrelia provoque la [[maladie de Lyme]] et peut rester dans l'organisme pendant des années si elle n'est pas traitée correctement. Cependant, presque tous ces chercheurs affirment qu'un court traitement antibiotique suffit à éradiquer l'infection. Il n'y a absolument aucune preuve que, d'une manière mystérieuse, Borrelia se "cache" quelque part dans le corps pour éviter les antibiotiques. Rien ne prouve que la Borrelia est résistante aux antibiotiques (d'autant plus que le réservoir de la bactérie n'est pas l'homme, mais d'autres animaux comme les rongeurs et les cerfs).<br><br>Le plaidoyer en faveur de la [[maladie de Lyme]] existe depuis quelques années, mais il n'existe tout simplement pas de preuve, évaluée par des pairs, à l'appui d'une épidémie d'infections persistantes mais invisibles de la maladie de Lyme. L'une des caractéristiques de la pseudo-science est l'absence de progrès vers des preuves supplémentaires de ses affirmations.<br><br>En outre, l'internet a été inondé de fausses informations sur la maladie de Lyme et, par extension, sur la [[maladie de Lyme]] dite chronique.<br><br>Davantage de science réfutant le mythe de la CLD [...]</ref> <ref>https://www.pseudo-sciences.org/Les-Lyme-doctors-un-risque-pour-les-patients Publié en ligne le 13 décembre 2017.<br>[...] Les « Lyme doctors » aux pratiques douteuses<br>L’[[ILADS]] a ainsi constitué un véritable réseau de ''Lyme literate medical doctors'' (LLMD) qui sont présentés comme des spécialistes de la maladie, mais, en réalité, se caractérisent par leur référence affichée aux ''guidelines'' de l’[[ILADS]]. Une structure spécifique de l’association, l’ILADEF, organise un cursus de formation réservé à ses membres. La plupart des dirigeants de l’[[ILADS]] ont ouvert leurs propres consultations, ou même, pour certains, fondé une clinique spécialisée où ils mettent en œuvre ces ''guidelines'' alternatives.<br>[...]<br>Des traitements inadéquats, [[ésotérisme|ésotériques]] ou dangereux<br>En plus des antibiothérapies longues prônées par l’[[ILADS]], potentiellement dangereuses (voir encadré) et sans véritable effet durable sur une pathologie regroupant des symptômes larges et disparates, les « Lyme doctors » mettent en œuvre de nombreux autres traitements non validés, parfois ésotériques, inappropriés ou dangereux.<br>[...]<br>La [[BCA-clinic|clinique BCA à Augsbourg]] en Allemagne<br>La [[BCA-clinic|clinique BCA]] a été fondée en 2006 par Carsten Nicolaus, membre du conseil d’administration de l’organisme de formation de l’[[ILADS]]. L’établissement est spécialisé dans la [[maladie de Lyme]] et propose une « approche [[holistique]] » incluant, outre les fameux traitements antibiotiques prolongés, des « ''thérapies naturopathiques'' », des compléments diététiques, des « ''électro-thérapies'' », des thérapies par champs électromagnétiques, des traitements par rayons UV, des cures de détoxification par des aliments « alcanisants », des détoxifications par bains de pieds, des oxygénothérapies, des thérapies par des sons aigus… Et, pour les patients qui souhaitent éviter les antibiotiques, il est proposé « ''une combinaison de remèdes naturels et de thérapies de soutien'' ». Des traitements sans fondements validés, mais onéreux 5 sachant que, comme indiqué sur le site de la clinique, « ''il est préférable que les patients subissent un programme de trois semaines à la clinique'' » suivi d’un traitement à la maison « ''pendant quelques semaines ou quelques mois'' ». La clinique BCA est recommandée par la plupart des sites associatifs en Europe.<br><br>Entre fraude scientifique et fausse théorie sur le SIDA<br>[[Raphael Stricker]], ancien président de l’ILADS, est aujourd’hui directeur de l’institut de formation de l’association. En 1993, le Bureau de l’intégrité de la recherche (ORI) dépendant du département de la Santé publique américain rendait compte de ses investigations portant sur la fraude impliquant des équipes de recherche travaillant pour lui [...] Il lui a été reproché une « ''falsification de données'' » [...] Il essaie aujourd’hui de convaincre que la maladie de Lyme pourrait être sexuellement transmissible.<br><br>Les tests de diagnostic complaisants<br><br>Les tests de diagnostics sont une étape clé pour persuader des personnes en errance diagnostique qu’elles sont en réalité atteintes d’une forme résistante de la maladie de Lyme nécessitant les traitements longs et coûteux prescrits par les « ''Lyme doctors'' ». Tout un réseau de laboratoires s’est développé aux États-Unis, délivrant des résultats avec une très grande proportion de « faux positifs », c’est-à-dire déclarant atteintes de maladie de Lyme des personnes qui, en réalité, ne le sont pas. [...] Le laboratoire d’analyse IGeneX, dont le président est [[Nick Harris]], un des membres fondateurs de l’ILADS, propose des tests de dépistage. Ses tests Western Blot pour la [[maladie de Lyme]] ne sont pas approuvés par la FDA. Mais de nombreux « Lyme doctors » s’adressent à lui pour tester leurs patients. [[Nick Harris]] a été récompensé en 2013 par l’[[ILADS]] pour ses « ''tests de laboratoire novateurs'' » en faveur « ''des personnes atteintes de [[maladie de Lyme]] et infections associées qui ont été mal diagnostiquées ou restent sans diagnostic pendant de nombreuses années. Ses méthodes de test créatives et rationnelles ont apporté un nouvel éclairage sur les erreurs de diagnostic injustifiées encouragées par beaucoup de personnes des communautés médicales et de santé mentale'' ».<br><br>L’ILADS en France<br><br>Le phénomène des « ''Lyme doctors'' » va-t-il se répliquer en France ? La plupart des associations revendiquent la référence à l’[[ILADS]]. La [[FFMVT]] (Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques) a explicitement inscrit dans ses statuts l’objectif de « ''diffuser en France les directives et protocoles de soins longs, dont les lignes directrices de l’ILADS'' ». [...] </ref> | + | <ref>https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0399077X19300034?via%3Dihub Editorial<br>Publié dans Médecine et Maladies Infectieuses Volume 49, Issue 2, March 2019, Pages 83-84<br>A scam that should be condemned!<br>Maladie de Lyme chronique : un scandal médical à condamner ! <br>Auteurs: M. Gentilini <sup>a</sup>, F. Bricaire <sup>b</sup><br>a: M. Gentilini, Maladies infectieuses et tropicales, parasitologie, santé publique, Académie nationale de médecine, 16, rue Bonaparte, 75006 Paris, France.<br>b: F. Bricaire, Maladies infectieuses et tropicales, médecine interne, Académie nationale de médecine, 16, rue Bonaparte, 75006 Paris, France.</ref> <ref>https://www.la-croix.com/Debats/Forum-et-debats/Maladie-Lyme-attention-sur-diagnostic-2019-07-18-1201036162 Maladie de Lyme : attention au sur-diagnostic !<br>Tribune Pierre Tattevin, infectiologue, PU-PH, à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).<br>La Croix le 18/07/2019</ref> <ref>https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1505425 Randomized Trial of Longer-Term Therapy for Symptoms Attributed to Lyme Disease<br>List of authors.<br>Anneleen Berende, M.D., Hadewych J.M. ter Hofstede, M.D., Ph.D., Fidel J. Vos, M.D., Ph.D., Henriët van Middendorp, Ph.D., Michiel L. Vogelaar, M.Sc., Mirjam Tromp, Ph.D., Frank H. van den Hoogen, M.D., Ph.D., A. Rogier T. Donders, Ph.D., Andrea W.M. Evers, Ph.D., and Bart Jan Kullberg, M.D., Ph.D.<br>Article publié le 31 mars 2016 dans le New England Journal of Medicine</ref> <ref>https://www.skepticalraptor.com/skepticalraptorblog.php/chronic-lyme-disease-scientific-evidence-supporting/ Article "Chronic Lyme disease – is there any scientific evidence supporting it? " Publié le 26 août 2018<br>[Traduction DeepL: ]<br><br>La [[maladie de Lyme chronique]] (CLD) est un diagnostic médical généralement non reconnu qui contient un grand nombre de troubles ou de symptômes censés être liés à une infection de la [[maladie de Lyme]]. Il n'existe aucune preuve scientifique reproductible ou convaincante d'une quelconque relation entre les symptômes et la [[maladie de Lyme]]. Il n'existe aucune preuve que la [[maladie de Lyme chronique]] est causée par une infection persistante de la [[maladie de Lyme]]. En fait, il y a peu de preuves que les "patients" de la [[maladie de Lyme]] aient jamais eu la [[maladie de Lyme]] elle-même.<br><br>Malgré ce manque de preuves scientifiques, médicales et cliniques, toute une industrie artisanale s'est créée pour promouvoir le mythe de la [[maladie de Lyme chronique]] tout en vendant des traitements coûteux qui n'ont montré que peu ou pas d'efficacité clinique. En outre, tout un mouvement d'activistes qui soutiennent que la [[maladie de Lyme]] est une véritable maladie, et qui peuvent être aussi véhéments et radicaux que votre militant anti-vaccins de tous les jours. En fait, beaucoup d'arguments sont similaires entre le CLD et les groupes anti-vaccins - dépendance excessive à l'égard d'anecdotes, d'articles scientifiques triés sur le volet, et allégations d'une sorte de conspiration.<br><br>Mais nous allons ignorer tout cela. Cet article se penchera sur les meilleures preuves scientifiques qui ont examiné les allégations concernant la [[maladie de Lyme chronique]]. Car la seule chose qui compte, ce sont les preuves scientifiques.<br><br>Qu'est ce que la maladie de Lyme [...]<br><br>Le mythe de la [[maladie de Lyme chronique]] [...]<br><br>Réfutation du mythe de la [[maladie de Lyme chronique]]<br><br>Selon un article paru dans The Lancet, un groupe de médecins spécialistes des maladies infectieuses de Johns Hopkins, qui évitent généralement la pseudo-science, a déclaré que :<br><br>''"...ces défenseurs (de la maladie chronique de Lyme) ont créé une sélection pseudo-scientifique et alternative de praticiens, de recherches et de publications et ont coordonné les protestations publiques, accusé les opposants de corruption et de conspiration, et ont stimulé les efforts législatifs pour subvertir la médecine basée sur les preuves et la science évaluée par les pairs. Le groupe Hopkins va même jusqu'à affirmer que "la défense de la maladie de Lyme est devenue une partie de plus en plus importante d'un mouvement antiscientifique qui nie à la fois la cause virale du sida et les avantages des vaccins et qui soutient des traitements médicaux alternatifs non prouvés (parfois dangereux)."''<br><br>Voici ce que nous savons. Presque tous les chercheurs en maladies infectieuses s'accordent à dire que la bactérie Borrelia provoque la [[maladie de Lyme]] et peut rester dans l'organisme pendant des années si elle n'est pas traitée correctement. Cependant, presque tous ces chercheurs affirment qu'un court traitement antibiotique suffit à éradiquer l'infection. Il n'y a absolument aucune preuve que, d'une manière mystérieuse, Borrelia se "cache" quelque part dans le corps pour éviter les antibiotiques. Rien ne prouve que la Borrelia est résistante aux antibiotiques (d'autant plus que le réservoir de la bactérie n'est pas l'homme, mais d'autres animaux comme les rongeurs et les cerfs).<br><br>Le plaidoyer en faveur de la [[maladie de Lyme]] existe depuis quelques années, mais il n'existe tout simplement pas de preuve, évaluée par des pairs, à l'appui d'une épidémie d'infections persistantes mais invisibles de la maladie de Lyme. L'une des caractéristiques de la pseudo-science est l'absence de progrès vers des preuves supplémentaires de ses affirmations.<br><br>En outre, l'internet a été inondé de fausses informations sur la maladie de Lyme et, par extension, sur la [[maladie de Lyme]] dite chronique.<br><br>Davantage de science réfutant le mythe de la CLD [...]</ref> <ref>https://www.pseudo-sciences.org/Les-Lyme-doctors-un-risque-pour-les-patients Publié en ligne le 13 décembre 2017.<br>[...] Les « Lyme doctors » aux pratiques douteuses<br>L’[[ILADS]] a ainsi constitué un véritable réseau de ''Lyme literate medical doctors'' (LLMD) qui sont présentés comme des spécialistes de la maladie, mais, en réalité, se caractérisent par leur référence affichée aux ''guidelines'' de l’[[ILADS]]. Une structure spécifique de l’association, l’ILADEF, organise un cursus de formation réservé à ses membres. La plupart des dirigeants de l’[[ILADS]] ont ouvert leurs propres consultations, ou même, pour certains, fondé une clinique spécialisée où ils mettent en œuvre ces ''guidelines'' alternatives.<br>[...]<br>Des traitements inadéquats, [[ésotérisme|ésotériques]] ou dangereux<br>En plus des antibiothérapies longues prônées par l’[[ILADS]], potentiellement dangereuses (voir encadré) et sans véritable effet durable sur une pathologie regroupant des symptômes larges et disparates, les « Lyme doctors » mettent en œuvre de nombreux autres traitements non validés, parfois ésotériques, inappropriés ou dangereux.<br>[...]<br>La [[BCA-clinic|clinique BCA à Augsbourg]] en Allemagne<br>La [[BCA-clinic|clinique BCA]] a été fondée en 2006 par Carsten Nicolaus, membre du conseil d’administration de l’organisme de formation de l’[[ILADS]]. L’établissement est spécialisé dans la [[maladie de Lyme]] et propose une « approche [[holistique]] » incluant, outre les fameux traitements antibiotiques prolongés, des « ''thérapies naturopathiques'' », des compléments diététiques, des « ''électro-thérapies'' », des thérapies par champs électromagnétiques, des traitements par rayons UV, des cures de détoxification par des aliments « alcanisants », des détoxifications par bains de pieds, des oxygénothérapies, des thérapies par des sons aigus… Et, pour les patients qui souhaitent éviter les antibiotiques, il est proposé « ''une combinaison de remèdes naturels et de thérapies de soutien'' ». Des traitements sans fondements validés, mais onéreux 5 sachant que, comme indiqué sur le site de la clinique, « ''il est préférable que les patients subissent un programme de trois semaines à la clinique'' » suivi d’un traitement à la maison « ''pendant quelques semaines ou quelques mois'' ». La clinique BCA est recommandée par la plupart des sites associatifs en Europe.<br><br>Entre fraude scientifique et fausse théorie sur le SIDA<br>[[Raphael Stricker]], ancien président de l’[[ILADS]], est aujourd’hui directeur de l’institut de formation de l’association. En 1993, le Bureau de l’intégrité de la recherche (ORI) dépendant du département de la Santé publique américain rendait compte de ses investigations portant sur la fraude impliquant des équipes de recherche travaillant pour lui [...] Il lui a été reproché une « ''falsification de données'' » [...] Il essaie aujourd’hui de convaincre que la [[maladie de Lyme]] pourrait être sexuellement transmissible.<br><br>Les tests de diagnostic complaisants<br><br>Les tests de diagnostics sont une étape clé pour persuader des personnes en errance diagnostique qu’elles sont en réalité atteintes d’une forme résistante de la maladie de Lyme nécessitant les traitements longs et coûteux prescrits par les « ''Lyme doctors'' ». Tout un réseau de laboratoires s’est développé aux États-Unis, délivrant des résultats avec une très grande proportion de « faux positifs », c’est-à-dire déclarant atteintes de maladie de Lyme des personnes qui, en réalité, ne le sont pas. [...] Le laboratoire d’analyse IGeneX, dont le président est [[Nick Harris]], un des membres fondateurs de l’ILADS, propose des tests de dépistage. Ses tests Western Blot pour la [[maladie de Lyme]] ne sont pas approuvés par la FDA. Mais de nombreux « Lyme doctors » s’adressent à lui pour tester leurs patients. [[Nick Harris]] a été récompensé en 2013 par l’[[ILADS]] pour ses « ''tests de laboratoire novateurs'' » en faveur « ''des personnes atteintes de [[maladie de Lyme]] et infections associées qui ont été mal diagnostiquées ou restent sans diagnostic pendant de nombreuses années. Ses méthodes de test créatives et rationnelles ont apporté un nouvel éclairage sur les erreurs de diagnostic injustifiées encouragées par beaucoup de personnes des communautés médicales et de santé mentale'' ».<br><br>L’ILADS en France<br><br>Le phénomène des « ''Lyme doctors'' » va-t-il se répliquer en France ? La plupart des associations revendiquent la référence à l’[[ILADS]]. La [[FFMVT]] (Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques) a explicitement inscrit dans ses statuts l’objectif de « ''diffuser en France les directives et protocoles de soins longs, dont les lignes directrices de l’ILADS'' ». [...] </ref> |
− | Psiram.com a recherché sur Pubmed les publications scientifiques de ces "meilleurs Experts Européens", pour Nicolaus on en trouve trois, pas une de plus : <ref>https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=Nicolaus%20Carsten&pos=2</ref><ref>https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32104041/ Classification and Staging of [[Maladie des Morgellons|Morgellons Disease]]: Lessons from Syphilis<br>[[Marianne Middelveen|Marianne J Middelveen]]<sup>1</sup>, Roberto M Martinez<sup>2</sup>, Melissa C Fesler<sup>3</sup>, [[Eva Sapi]]<sup>4</sup>, [[Australian Biologics|Jennie Burke]]<sup>5</sup>, Jyotsna S Shah<sup>6</sup>, Carsten Nicolaus<sup>7</sup>, [[Raphael Stricker|Raphael B Stricker]]<sup>3</sup><br>Clin Cosmet Investig Dermatol. 2020 Feb 7</ref><ref>https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31397213/ Seropositivity to ''Midichloria mitochondrii'' (order Rickettsiales) as a marker to determine the exposure of humans to tick bite<br>Valentina Serra<sup>1</sup>, Viktoria Krey<sup>2</sup>, Christina Daschkin<sup>2, 3</sup>, Alessandra Cafiso<sup>1</sup>, Davide Sassera<sup>4</sup>, Horst-Günter Maxeiner<sup>5</sup>, Letizia Modeo<sup>6</sup>, Carsten Nicolaus<sup>2</sup>, Claudio Bandi <sup>7, 8</sup>, Chiara Bazzocchi <sup>1, 8, 9</sup><br>Pathog Glob Health. 2019 Jun</ref><ref>https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29383532/ First report of Borrelia miyamotoi in an Ixodes ricinus tick in Augsburg, Germany<br>Sharon Page<sup>1</sup>, Christina Daschkin<sup>2</sup>, Sirli Anniko<sup>2</sup>, Viktoria Krey<sup>2</sup>,Carsten Nicolaus <sup>2</sup>, Horst-Guenter Maxeiner<sup>2</sup><br>Exp Appl Acarol. 2018 Feb</ref>, pour ses associés [[Radek Klubal]], 4 results<ref>https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=Radek+Klubal</ref>, pour Bueno Cortes Mariano, Found 1 result for ''Bueno Cortes Mariano'' <ref>https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25294222/?from_single_result=Bueno+Cortes+Mariano&expanded_search_query=Bueno+Cortes+Mariano</ref>, même résultat pour Cortes Bueno Mariano : une réponse trouvée pour Cortes Bueno Mariano<ref>https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25294222/?from_single_result=Cortes+Bueno+Mariano&expanded_search_query=Cortes+Bueno+Mariano</ref>, cela conduit les deux fois à la même étude vétérinaire intitulée "Comparative Histopathological and Immunological Study of Two Field Strains of Chicken Anemia Virus" où il n'est même pas l'un des auteurs (il semble que Pubmed s'enmêle les pinceaux, et qu'en fait la réponse est zéro), une recherche sur PubMed avec le nom Joshua Berkowitz obtient 21 résultats, mais ces 21 résultats concernent des personnes affiliées à des organismes des USA, s'agit-il bien du londonien Joshua Berkowitz? | + | Psiram.com a recherché sur Pubmed les publications scientifiques de ces "meilleurs Experts Européens", pour Nicolaus on en trouve trois, pas une de plus : <ref>https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=Nicolaus%20Carsten&pos=2</ref><ref>https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32104041/ Classification and Staging of [[Maladie des Morgellons|Morgellons Disease]]: Lessons from Syphilis<br>[[Marianne Middelveen|Marianne J Middelveen]]<sup>1</sup>, Roberto M Martinez<sup>2</sup>, Melissa C Fesler<sup>3</sup>, [[Eva Sapi]]<sup>4</sup>, [[Australian Biologics|Jennie Burke]]<sup>5</sup>, Jyotsna S Shah<sup>6</sup>, Carsten Nicolaus<sup>7</sup>, [[Raphael Stricker|Raphael B Stricker]]<sup>3</sup><br>Clin Cosmet Investig Dermatol. 2020 Feb 7</ref><ref>https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31397213/ Seropositivity to ''Midichloria mitochondrii'' (order Rickettsiales) as a marker to determine the exposure of humans to tick bite<br>Valentina Serra<sup>1</sup>, Viktoria Krey<sup>2</sup>, Christina Daschkin<sup>2, 3</sup>, Alessandra Cafiso<sup>1</sup>, Davide Sassera<sup>4</sup>, Horst-Günter Maxeiner<sup>5</sup>, Letizia Modeo<sup>6</sup>, Carsten Nicolaus<sup>2</sup>, Claudio Bandi <sup>7, 8</sup>, Chiara Bazzocchi <sup>1, 8, 9</sup><br>Pathog Glob Health. 2019 Jun</ref><ref>https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29383532/ First report of Borrelia miyamotoi in an Ixodes ricinus tick in Augsburg, Germany<br>Sharon Page<sup>1</sup>, Christina Daschkin<sup>2</sup>, Sirli Anniko<sup>2</sup>, Viktoria Krey<sup>2</sup>,Carsten Nicolaus <sup>2</sup>, Horst-Guenter Maxeiner<sup>2</sup><br>Exp Appl Acarol. 2018 Feb</ref>, pour ses associés [[Radek Klubal]], 4 results<ref>https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=Radek+Klubal</ref>, pour Bueno Cortes Mariano No results were found<ref>https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=Bueno+Cortes+Mariano</ref>, une recherche sur PubMed avec le nom Joshua Berkowitz obtient 21 résultats, mais ces 21 résultats concernent des personnes affiliées à des organismes des USA, s'agit-il bien du londonien Joshua Berkowitz? |