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| [[image:nutranews.png|Couverture du no de Janvier 2007. Remarquer les mentions de Smart City et de supersmart.com<br>Pierre Boutron est l'auteur du livre "Arrêtons de vieillir" publié par les éditions [[Thierry Souccar]].<br>Dans ce numéro, on apprend que ''"Le programme antiâge de Pierre Boutron comprend les nutriments suivants : Vitamine E, Sélénium, Bêta-carotène, Vitamine B5, Polyphénols de pépins de raisin, Centrophénoxine, Arginine, Zinc, Coenzyme Q10, DHEA, Mélatonine, Carnosine, Superoxyde dismutase (GliSODin®)"''|400px|thumb]] | | [[image:nutranews.png|Couverture du no de Janvier 2007. Remarquer les mentions de Smart City et de supersmart.com<br>Pierre Boutron est l'auteur du livre "Arrêtons de vieillir" publié par les éditions [[Thierry Souccar]].<br>Dans ce numéro, on apprend que ''"Le programme antiâge de Pierre Boutron comprend les nutriments suivants : Vitamine E, Sélénium, Bêta-carotène, Vitamine B5, Polyphénols de pépins de raisin, Centrophénoxine, Arginine, Zinc, Coenzyme Q10, DHEA, Mélatonine, Carnosine, Superoxyde dismutase (GliSODin®)"''|400px|thumb]] |
| [[image:Nutra_News2.jpg|400px|thumb]] | | [[image:Nutra_News2.jpg|400px|thumb]] |
− | '''Nutra News''', Science, Nutrition, Prévention et Santé (souvent écrit aussi NutraNews ou Nutranews) est une publication mensuelle diffusée sous forme de lettre électronique. Dans la rubrique "A propos", les seules informations données en 2014 sont : ''"Editeur : Fondation pour le Libre Choix, directeur de la Publication : Linus Freeman, Rédacteur en Chef : Yolaine Carel"''. <ref>http://www.nutranews.org/a_propos.pl Rubrique A propos du site de Nutra News</ref> Dans la page "A propos de Nutra News", remarquer en haut et à gauche le logo de "Super Smart.com" et en dessous "super nutrition" qui sont, en cliquant dessus, deux liens vers des sites marchands: <ref>http://www.supersmart.com/home.pl?fromid=WNN</ref> et <ref>http://www.super-nutrition.com/ Site de vente de super-nutrition</ref> qui sont d'ailleurs en lien l'un avec l'autre. | + | '''Nutra News''', Science, Nutrition, Prévention et Santé (souvent écrit aussi NutraNews ou Nutranews) est une publication mensuelle diffusée |
| + | d'abord sous forme papier ou de lettre électronique, puis uniquement sous forme de lettre électronique. Dans la rubrique "A propos", les seules informations données en 2014 sont : "Editeur : Fondation pour le Libre Choix, directeur de la Publication : Linus Freeman, Rédacteur en Chef : Yolaine Carel". <ref>http://www.nutranews.org/a_propos.pl Rubrique A propos du site de Nutra News</ref> Dans la page "A propos de Nutra News", remarquer en haut et à gauche le logo de "Super Smart.com" et en dessous "super nutrition" qui sont, en cliquant dessus, deux liens vers des sites marchands: <ref>http://www.supersmart.com/home.pl?fromid=WNN</ref> et <ref>http://www.super-nutrition.com/ Site de vente de super-nutrition</ref> qui sont d'ailleurs en lien l'un avec l'autre. |
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| Nutra News est sponsorisée par Supersmart.com, une société de ''vente en ligne de [[complément alimentaire|compléments alimentaires]]) et de suppléments nutitionnels''<ref>http://www.supersmart.com/qui_sommes_nous.pl?lang=fr</ref>. Sur le site de Supersmart.com, on apprend que ''Smart Nutrition Ltd. est liée par une convention de prestation de services à Smart City SA, société de droit luxembourgeois installée au Grand-Duché depuis 1997. [...] Notre centre logistique principal se situe au Royaume Uni et un centre secondaire aux Etats-Unis. [...] Historiquement, les sociétés qui ont précédé Smart Nutrition Ltd. ont été, dès 1992, parmi les pionniers européens de la supplémentation nutritionnelle. Elles ont aussi été à l'origine, avec les Smart Drinks®, du marché aujourd'hui important des boissons énergétiques. Elles ont été parmi les toutes les premières à commercialiser sur internet : la première version de Supersmart.com remonte à 1997. Nous avons commencé par importer des produits américains, puis, pour faire bénéficier nos clients de rapports qualité-prix plus avantageux, nous avons très rapidement élaboré nous-mêmes nos propres conditionnements.<br>Smart Nutrition Ltd. sponsorise les activités de la Fondation pour le Libre Choix (FLC), une association sans but lucratif dont le but est d'informer le public des recherches concernant la supplémentation nutritionnelle et la santé préventive. La FLC [Fondation Libre choix] édite la lettre d'information mensuelle Nutranews et le site www.nutranews. [...] Smart Nutrition Ltd. et d'autres sociétés du groupe contribuent aussi à l'activité de plusieurs associations européennes et internationales, pour développer l'information et l'éducation du public en matière de supplémentation, ainsi que pour défendre ses droits et son libre accès aux [[complément alimentaire|compléments alimentaires]].'' | | Nutra News est sponsorisée par Supersmart.com, une société de ''vente en ligne de [[complément alimentaire|compléments alimentaires]]) et de suppléments nutitionnels''<ref>http://www.supersmart.com/qui_sommes_nous.pl?lang=fr</ref>. Sur le site de Supersmart.com, on apprend que ''Smart Nutrition Ltd. est liée par une convention de prestation de services à Smart City SA, société de droit luxembourgeois installée au Grand-Duché depuis 1997. [...] Notre centre logistique principal se situe au Royaume Uni et un centre secondaire aux Etats-Unis. [...] Historiquement, les sociétés qui ont précédé Smart Nutrition Ltd. ont été, dès 1992, parmi les pionniers européens de la supplémentation nutritionnelle. Elles ont aussi été à l'origine, avec les Smart Drinks®, du marché aujourd'hui important des boissons énergétiques. Elles ont été parmi les toutes les premières à commercialiser sur internet : la première version de Supersmart.com remonte à 1997. Nous avons commencé par importer des produits américains, puis, pour faire bénéficier nos clients de rapports qualité-prix plus avantageux, nous avons très rapidement élaboré nous-mêmes nos propres conditionnements.<br>Smart Nutrition Ltd. sponsorise les activités de la Fondation pour le Libre Choix (FLC), une association sans but lucratif dont le but est d'informer le public des recherches concernant la supplémentation nutritionnelle et la santé préventive. La FLC [Fondation Libre choix] édite la lettre d'information mensuelle Nutranews et le site www.nutranews. [...] Smart Nutrition Ltd. et d'autres sociétés du groupe contribuent aussi à l'activité de plusieurs associations européennes et internationales, pour développer l'information et l'éducation du public en matière de supplémentation, ainsi que pour défendre ses droits et son libre accès aux [[complément alimentaire|compléments alimentaires]].'' |
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| Depuis quelques années, les fabricants de ces produits, également appelés compléments alimentaires, font du forcing pour convaincre les Français d'en consommer. «Actuellement, on dénombre en France plus de 2.000 suppléments ou compléments nutritionnels» contre 700 environ en 1990, dit Véronique Azais-Braesco, chargée de recherche à l'Institut national de la recherche agronomique (Inra). Si l'offre augmente, il n'est pas sûr que la demande suive. Alors que la consommation de suppléments nutritionnels a pris une rare ampleur aux Etats-Unis (près d'un Américain sur deux prend régulièrement des vitamines), les Français font la fine bouche. «Nous observons depuis 1980 une diminution de la consommation des vitamines qui ne sont plus remboursées, comme la B, la C (sauf une) et les polyvitamines, dit Thérèse Lecomte, directeur de recherches au Centre de recherche et d'économie de la santé (Credes), alors que la consommation des vitamines A et D qui sont toujours prises en charge augmente.» Peut-être les Français doutent-ils de l'efficacité de médicaments, privés de cette caution médicale que représente le remboursement. Rien de tel qu'une bonne alimentation En l'occurrence, ils pourraient bien avoir raison. Car l'utilité de ces produits est plus qu'aléatoire. Les fabricants ont beau affirmer que tout le monde souffre de carences en vitamines et minéraux, la chose est loin d'être prouvée. «Si les gens ne présentent pas de symptômes, il n'y a aucune raison de penser qu'ils souffrent de carences, dit encore Véronique Azais -Braesco. L'alimentation couvre les besoins de 97,5% de la population. Les 2,5% restants, qui souffrent d'une carence, doivent être traités sous surveillance médicale. En France, la vraie carence n'existe que chez ceux qui se nourrissent insuffisamment ou mal"» A contrario, une alimentation équilibrée, à base de bons produits, fournirait les vitamines et minéraux nécessaires. «Notre alimentation actuelle est trop riche en calories vides: sucres purifiés, farines blanches, dit Christian Rémésy, chargé de recherches à l'Inra. Mieux vaudrait faire correctement son marché que de prendre des suppléments nutritionnels.» D'autant qu'il y a loin d'une orange gorgée de soleil à un comprimé de vitamine C. «On ne sait pas reproduire la complexité d'un aliment dans une gélule», dit encore Christian Rémésy. Et Véronique Azais-Braesco d'ajouter: «Dans les aliments, il y a des tas de micro-constituants qu'on ne connaît pas, or ce sont peut-être ces composés-là qui sont bénéfiques pour la santé. Si l'on a pu établir une liaison statistique entre ce que mangent les gens et l'incidence des pathologies qu'ils développent, on ne sait pas ce qui, dans la nourriture, en est responsable. Ainsi, entre la survenue d'un cancer du poumon et la consommation de fruits et légumes qui contiennent des caroténoïdes.»<br> | | Depuis quelques années, les fabricants de ces produits, également appelés compléments alimentaires, font du forcing pour convaincre les Français d'en consommer. «Actuellement, on dénombre en France plus de 2.000 suppléments ou compléments nutritionnels» contre 700 environ en 1990, dit Véronique Azais-Braesco, chargée de recherche à l'Institut national de la recherche agronomique (Inra). Si l'offre augmente, il n'est pas sûr que la demande suive. Alors que la consommation de suppléments nutritionnels a pris une rare ampleur aux Etats-Unis (près d'un Américain sur deux prend régulièrement des vitamines), les Français font la fine bouche. «Nous observons depuis 1980 une diminution de la consommation des vitamines qui ne sont plus remboursées, comme la B, la C (sauf une) et les polyvitamines, dit Thérèse Lecomte, directeur de recherches au Centre de recherche et d'économie de la santé (Credes), alors que la consommation des vitamines A et D qui sont toujours prises en charge augmente.» Peut-être les Français doutent-ils de l'efficacité de médicaments, privés de cette caution médicale que représente le remboursement. Rien de tel qu'une bonne alimentation En l'occurrence, ils pourraient bien avoir raison. Car l'utilité de ces produits est plus qu'aléatoire. Les fabricants ont beau affirmer que tout le monde souffre de carences en vitamines et minéraux, la chose est loin d'être prouvée. «Si les gens ne présentent pas de symptômes, il n'y a aucune raison de penser qu'ils souffrent de carences, dit encore Véronique Azais -Braesco. L'alimentation couvre les besoins de 97,5% de la population. Les 2,5% restants, qui souffrent d'une carence, doivent être traités sous surveillance médicale. En France, la vraie carence n'existe que chez ceux qui se nourrissent insuffisamment ou mal"» A contrario, une alimentation équilibrée, à base de bons produits, fournirait les vitamines et minéraux nécessaires. «Notre alimentation actuelle est trop riche en calories vides: sucres purifiés, farines blanches, dit Christian Rémésy, chargé de recherches à l'Inra. Mieux vaudrait faire correctement son marché que de prendre des suppléments nutritionnels.» D'autant qu'il y a loin d'une orange gorgée de soleil à un comprimé de vitamine C. «On ne sait pas reproduire la complexité d'un aliment dans une gélule», dit encore Christian Rémésy. Et Véronique Azais-Braesco d'ajouter: «Dans les aliments, il y a des tas de micro-constituants qu'on ne connaît pas, or ce sont peut-être ces composés-là qui sont bénéfiques pour la santé. Si l'on a pu établir une liaison statistique entre ce que mangent les gens et l'incidence des pathologies qu'ils développent, on ne sait pas ce qui, dans la nourriture, en est responsable. Ainsi, entre la survenue d'un cancer du poumon et la consommation de fruits et légumes qui contiennent des caroténoïdes.»<br> |
| Non contents d'être d'une utilité douteuse, ces suppléments nutritionnels pourraient même se révéler dangereux. Surtout à fortes doses. Lorsque des laboratoires, comme Nutrasciences, préconisent l'absorption d'importantes quantités de vitamines et minéraux, ils jouent avec la santé des consommateurs. «Il est grand temps de faire connaître aux Français l'efficacité des nutriments pour la prévention des maladies et des manifestations dégénératives», dit [[Philippe Serra]], représentant français de cette société américaine. Quelles doses prescrire?<br> | | Non contents d'être d'une utilité douteuse, ces suppléments nutritionnels pourraient même se révéler dangereux. Surtout à fortes doses. Lorsque des laboratoires, comme Nutrasciences, préconisent l'absorption d'importantes quantités de vitamines et minéraux, ils jouent avec la santé des consommateurs. «Il est grand temps de faire connaître aux Français l'efficacité des nutriments pour la prévention des maladies et des manifestations dégénératives», dit [[Philippe Serra]], représentant français de cette société américaine. Quelles doses prescrire?<br> |
− | Là où le ministère de la Santé recommande une quantité maximale de 2.500 unités internationales (UI) de vitamine A par jour, Nutrascience en préconise au moins 6.630, de même pour la vitamine E, la vitamine C, le zinc, le sélénium" «Les doses officielles sont trop faibles», dit [[Philippe Serra]]. Peut-être, mais elles ont le mérite d'être a priori sans danger. | + | Là où le ministère de la Santé recommande une quantité maximale de 2.500 unités internationales (UI) de vitamine A par jour, Nutrascience en préconise au moins 6.630, de même pour la vitamine E, la vitamine C, le zinc, le sélénium" «Les doses officielles sont trop faibles», dit [[Philippe Serra]]. Peut-être, mais elles ont le mérite d'être a priori sans danger.<br> |
| «Prises en trop grandes quantités, les vitamines A et D, ainsi que certaines vitamines B peuvent être toxiques», dit Véronique Azais- Braesco. Les aliments ne recèlent jamais des quantités toxiques de vitamines, les suppléments, si.» Une enquête menée en Finlande sur les effets du bêta-carotène et de la vitamine E sur le cancer a donné des résultats contraires à ceux escomptés: «Non seulement les sujets n'ont pas fait moins de cancers du poumon, mais ils en ont fait significativement plus», dit Véronique Azais-Braesco.<br> | | «Prises en trop grandes quantités, les vitamines A et D, ainsi que certaines vitamines B peuvent être toxiques», dit Véronique Azais- Braesco. Les aliments ne recèlent jamais des quantités toxiques de vitamines, les suppléments, si.» Une enquête menée en Finlande sur les effets du bêta-carotène et de la vitamine E sur le cancer a donné des résultats contraires à ceux escomptés: «Non seulement les sujets n'ont pas fait moins de cancers du poumon, mais ils en ont fait significativement plus», dit Véronique Azais-Braesco.<br> |
| Pour l'heure, le mystère reste entier. Peut-être les résultats de l'étude que Serge Hercberg, chercheur à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a lancée à l'automne, sous le nom de Suvimax, permettront-ils de lever un peu plus le voile. 15.000 personnes vont avaler pendant huit ans des doses de vitamines et minéraux représentant de une à deux fois les apports quotidiens recommandés par le ministère de la Santé. Beaucoup moins que ce que préconise [[Philippe Serra]], mais un peu plus que ce que l'administration tolérait jusque-là. «On pense que des doses un peu supérieures à celles qui évitent les carences permettraient peut-être de prévenir le cancer et les maladies cardio-vasculaires», dit Serge Hercberg. Rendez-vous dans huit ans" Catherine COROLLER. Christian Rémésy est l'auteur d'un ouvrage intitulé Alimentation et santé, éditions Flammarion, collection Dominos, octobre 1994.<br>[ici les références citées dans l'article]<br>«Vivez plus longtemps et en pleine forme», promettent les vendeurs de cocktails de vitamines et minéraux, qui exploitent le filon du remède facile. Le premier coup de fatigue ou de cafard venu, il est tentant d'avaler des gélules ou de boire un grand verre de lait enrichi en fer. Pourtant, l'efficacité de ces produits n'est guère prouvée. Parfois, il suffit simplement d'avoir une bonne alimentation, variée et équilibrée, pour se sentir mieux. Afin d'y voir un peu plus clair, une vaste enquête scientifique a été lancée à l'automne. Mais il faudra attendre huit ans pour connaître la véritable action de ces suppléments nutritionnels. | | Pour l'heure, le mystère reste entier. Peut-être les résultats de l'étude que Serge Hercberg, chercheur à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a lancée à l'automne, sous le nom de Suvimax, permettront-ils de lever un peu plus le voile. 15.000 personnes vont avaler pendant huit ans des doses de vitamines et minéraux représentant de une à deux fois les apports quotidiens recommandés par le ministère de la Santé. Beaucoup moins que ce que préconise [[Philippe Serra]], mais un peu plus que ce que l'administration tolérait jusque-là. «On pense que des doses un peu supérieures à celles qui évitent les carences permettraient peut-être de prévenir le cancer et les maladies cardio-vasculaires», dit Serge Hercberg. Rendez-vous dans huit ans" Catherine COROLLER. Christian Rémésy est l'auteur d'un ouvrage intitulé Alimentation et santé, éditions Flammarion, collection Dominos, octobre 1994.<br>[ici les références citées dans l'article]<br>«Vivez plus longtemps et en pleine forme», promettent les vendeurs de cocktails de vitamines et minéraux, qui exploitent le filon du remède facile. Le premier coup de fatigue ou de cafard venu, il est tentant d'avaler des gélules ou de boire un grand verre de lait enrichi en fer. Pourtant, l'efficacité de ces produits n'est guère prouvée. Parfois, il suffit simplement d'avoir une bonne alimentation, variée et équilibrée, pour se sentir mieux. Afin d'y voir un peu plus clair, une vaste enquête scientifique a été lancée à l'automne. Mais il faudra attendre huit ans pour connaître la véritable action de ces suppléments nutritionnels. |