| Manuela Trevisan, âgée de 45 ans, de la ville de Casarsa della Delizia (province Pordenone, de la région Frioul-Vénétie julienne) meurt le 10 juin 2008 d’une tumeur cérébrale. Les détails de sa mort sont révélés par sa soeur et sont publiés dans la presse locale. Selon les articles, elle était patiente du psychiatre Danilo Toneguzzi. Toneguzzi est bien connu dans le milieu des disciples italiens de la NMG, car il est le représentant du soi-disant „comité scientifique“ de l’association ALBA de Gênes, qui rassemble les adhérents de la NMG et vend des cours à ce propos. Selon le rapport de la soeur de Manuela, Toneguzzi avait conseillé à sa patiente d’interrompre une thérapie conventionnelle contre son cancer, parce que les „ tumeurs cérébrales“ n’existent pas (c’est une théorie souvent avancée par la NMG). Selon un article du „Messaggero Veneto", il aurait cherché à trouver l’ « origine » du lymphome. Selon l’avis du psychiatre, l’origine serait une maladie du père de la patiente. Ses soucis au sujet de la maladie de son père auraient déclenché le lymphome. Pendant un an Manuela est induite en erreur par le psychiatre. Toneguzzi l’avait persuadée par exemple que les sucreries auraient des effets utiles en cas de maladie. Dans un autre article de journal consacré au cas de décès, on cite d’autres conceptions et recommandations absurdes de Toneguzzi. Ainsi, manger un simple pudding ,dans le cadre d’une thérapie s’appuyant sur la Nouvelle Médecine Germanique, serait utile au patient dans la phase finale des plus graves maladies. La soeur de la défunte, après le décès, dépose une plainte contre le psychiatre, et celui-ci est accusé en Italie d’homicide volontaire (omicidio colposo). | | Manuela Trevisan, âgée de 45 ans, de la ville de Casarsa della Delizia (province Pordenone, de la région Frioul-Vénétie julienne) meurt le 10 juin 2008 d’une tumeur cérébrale. Les détails de sa mort sont révélés par sa soeur et sont publiés dans la presse locale. Selon les articles, elle était patiente du psychiatre Danilo Toneguzzi. Toneguzzi est bien connu dans le milieu des disciples italiens de la NMG, car il est le représentant du soi-disant „comité scientifique“ de l’association ALBA de Gênes, qui rassemble les adhérents de la NMG et vend des cours à ce propos. Selon le rapport de la soeur de Manuela, Toneguzzi avait conseillé à sa patiente d’interrompre une thérapie conventionnelle contre son cancer, parce que les „ tumeurs cérébrales“ n’existent pas (c’est une théorie souvent avancée par la NMG). Selon un article du „Messaggero Veneto", il aurait cherché à trouver l’ « origine » du lymphome. Selon l’avis du psychiatre, l’origine serait une maladie du père de la patiente. Ses soucis au sujet de la maladie de son père auraient déclenché le lymphome. Pendant un an Manuela est induite en erreur par le psychiatre. Toneguzzi l’avait persuadée par exemple que les sucreries auraient des effets utiles en cas de maladie. Dans un autre article de journal consacré au cas de décès, on cite d’autres conceptions et recommandations absurdes de Toneguzzi. Ainsi, manger un simple pudding ,dans le cadre d’une thérapie s’appuyant sur la Nouvelle Médecine Germanique, serait utile au patient dans la phase finale des plus graves maladies. La soeur de la défunte, après le décès, dépose une plainte contre le psychiatre, et celui-ci est accusé en Italie d’homicide volontaire (omicidio colposo). |
| + | En Norvège, on connait depuis des années les activités de traitement des cancéreux selon la méta-médecine. L’idéologie du traitement de la „méta-médecine“ est très proche, selon ses propres dires, de la NMG. La Norvège est aussi l’exil choisi par le guérisseur Ryke Geerd Hamer, qui réside maintenant (2009) à Sandefjord (en dehors de l’Union Européenne, donc). Comme la télévision norvégienne l’a signalé en avril 2009, ces activités ont été exercées en particulier par Bent Madsen et Dagfrid Kolås. On sait également que le méta-médecin allemand Anton Bader a fait des conférences en Norvège. Selon, au total, huit émissions de la télévision norvégienne (trois en accès libre et cinq autres en accès payant), plusieurs patients malades du cancer, auraient été convaincus par les thérapeutes de la méta-médicine de ne pas commencer une thérapie de médecine conventionnelle ou de l’abandonner. Cela s’est traduit par au moins cinq décès, où – selon les dires des journalistes – on soupçonne que le décès est dû à l’abstention d’une thérapie valide et effective. En même temps, on ne connait aucun cas d’une guérison attribuable à cette doctrine. |
| + | La norvégienne Elsemarit Fjeldheim, âgée de 52 ans, est décédée d’un cancer du sein en 2006. Le cancer avait été détecté à un stade très précoce et on lui avait donné un bon pronostic avec un traitement en temps opportun. Mme Fjeldheim refusa cependant tout traitement par la médecine scientifique et en particulier toute opération. Mme Fjeldheim écrivait un journal intime où décrivait en détail l’évolution de sa maladie. Selon ce journal, elle connaissait la NMG et elle proposa à son médecin traitant de se faire traiter par deux thérapeutes de la méta-médecine en Norvège (Bent Madsen et Dagfrid Kolås). Etonnement son médecin fut d’accord avec ça. Plus tard, une instruction sera conduite contre ce médecin à ce propos. Au début, Mme Fjeldheim était présentée par les deux thérapeutes comme un cas exemplaire de l’efficacité thérapeutique de la NMG. Bien qu’elle alla de plus en plus mal, on l'avait persuadée qu’elle allait guérir très bientôt. Cependant, environ un an après le début de la thérapie GNM, elle décéda. |