| * http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2143 Article "Démagnétisation des temps modernes" mis en ligne le 23 juillet 2013. Citons:<br>"[...] Ainsi, le Professeur Belpomme, l’un des principaux porte-parole du mouvement « anti-ondes », a-t-il ouvert une consultation privée dans une clinique parisienne. [...]<br> il préconise d’adjoindre des « ''mesures de protection vis-à-vis des champs électro-magnétiques'' » : plus de téléphone, de télévision, de Wifi... Peur et isolement renforcés viennent ainsi en complément de l’absence de prise en charge adaptée.<br>Mais à cela s’ajoute « un parcours médical » qui va coûter très cher à ceux qui le suivent, si l’on en croit les témoignages de patients du Professeur Belpomme : une batterie d’examens sont proposés (encéphaloscan, échographie doppler pulsé cervico-encéphalique et échographie carotidienne) [...]".<br>Suivent les prix pratiqués vers 2013. | | * http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2143 Article "Démagnétisation des temps modernes" mis en ligne le 23 juillet 2013. Citons:<br>"[...] Ainsi, le Professeur Belpomme, l’un des principaux porte-parole du mouvement « anti-ondes », a-t-il ouvert une consultation privée dans une clinique parisienne. [...]<br> il préconise d’adjoindre des « ''mesures de protection vis-à-vis des champs électro-magnétiques'' » : plus de téléphone, de télévision, de Wifi... Peur et isolement renforcés viennent ainsi en complément de l’absence de prise en charge adaptée.<br>Mais à cela s’ajoute « un parcours médical » qui va coûter très cher à ceux qui le suivent, si l’on en croit les témoignages de patients du Professeur Belpomme : une batterie d’examens sont proposés (encéphaloscan, échographie doppler pulsé cervico-encéphalique et échographie carotidienne) [...]".<br>Suivent les prix pratiqués vers 2013. |
| * http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2310 La santé publique ne doit pas être un enjeu politique, par André Aurengo - SPS n° 308, avril 2014. ''Exposition aux ondes électromagnétiques''<br>La proposition de loi relative à « la sobriété, à la transparence et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques » remet encore une fois en cause les données scientifiques sur la dangerosité des ondes et, sous prétexte de précaution et de « modération », risque d’entretenir chez nos concitoyens une inquiétude sans fondement avéré. Une telle loi n’apporterait aucun bénéfice sanitaire, mais aurait au contraire, par son effet anxiogène, des effets indésirables préjudiciables à la santé publique en accréditant l’idée, réfutée par des dizaines d’expertises collectives, que les ondes radiofréquences des wifi ou antennes de téléphonie mobile seraient dangereuses, notamment pour les enfants.[...]<br>'''Est-ce bien conforme au code de déontologie ?'''<br>Le Professeur Belpomme, l’un des principaux porte-paroles du mouvement « anti-ondes », a ouvert une consultation privée dans une clinique parisienne. Le traitement proposé est à base d’« ''antagonistes des récepteurs à l’histamine'' » pour « ''fermer la barrière électro-encéphalique'' », une stimulation de la « ''régénération des astrocytes (des cellules cérébrales) qui ont été détruites par les champs électromagnétiques ''» et des« ''tonifiants du système nerveux'' ». Un jargon scientifique, qui peut impressionner, pour une sorte de « démagnétisation des temps modernes ». Dans un document remis aux patients (voir ci-contre) les troubles sont « ''certifiés'' » comme résultant d’une « ''hypersensibilité aux champs électromagnétiques'' » et recommandant « ''la mise à l’abri d’un maximum de sources [...] sous peine d’atteinte à [la] santé sous forme de détérioration cérébrale sévère'' ».<br>Ce certificat est-il bien conforme au code de déontologie de l’Ordre national des médecins ? En effet, ce dernier recommande que soient prodigués des soins « ''fondés sur les données acquises de la science'' » (article 32), que le diagnostic soit élaboré « ''en s’aidant dans toute la mesure du possible des méthodes scientifiques les mieux adaptées' » (article 33) et que ne peuvent être proposés « ''comme salutaire ou sans danger un remède ou un procédé illusoire ou insuffisamment éprouvé'' ». [...] | | * http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2310 La santé publique ne doit pas être un enjeu politique, par André Aurengo - SPS n° 308, avril 2014. ''Exposition aux ondes électromagnétiques''<br>La proposition de loi relative à « la sobriété, à la transparence et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques » remet encore une fois en cause les données scientifiques sur la dangerosité des ondes et, sous prétexte de précaution et de « modération », risque d’entretenir chez nos concitoyens une inquiétude sans fondement avéré. Une telle loi n’apporterait aucun bénéfice sanitaire, mais aurait au contraire, par son effet anxiogène, des effets indésirables préjudiciables à la santé publique en accréditant l’idée, réfutée par des dizaines d’expertises collectives, que les ondes radiofréquences des wifi ou antennes de téléphonie mobile seraient dangereuses, notamment pour les enfants.[...]<br>'''Est-ce bien conforme au code de déontologie ?'''<br>Le Professeur Belpomme, l’un des principaux porte-paroles du mouvement « anti-ondes », a ouvert une consultation privée dans une clinique parisienne. Le traitement proposé est à base d’« ''antagonistes des récepteurs à l’histamine'' » pour « ''fermer la barrière électro-encéphalique'' », une stimulation de la « ''régénération des astrocytes (des cellules cérébrales) qui ont été détruites par les champs électromagnétiques ''» et des« ''tonifiants du système nerveux'' ». Un jargon scientifique, qui peut impressionner, pour une sorte de « démagnétisation des temps modernes ». Dans un document remis aux patients (voir ci-contre) les troubles sont « ''certifiés'' » comme résultant d’une « ''hypersensibilité aux champs électromagnétiques'' » et recommandant « ''la mise à l’abri d’un maximum de sources [...] sous peine d’atteinte à [la] santé sous forme de détérioration cérébrale sévère'' ».<br>Ce certificat est-il bien conforme au code de déontologie de l’Ordre national des médecins ? En effet, ce dernier recommande que soient prodigués des soins « ''fondés sur les données acquises de la science'' » (article 32), que le diagnostic soit élaboré « ''en s’aidant dans toute la mesure du possible des méthodes scientifiques les mieux adaptées' » (article 33) et que ne peuvent être proposés « ''comme salutaire ou sans danger un remède ou un procédé illusoire ou insuffisamment éprouvé'' ». [...] |