− | Dispersés dans son blog, on apprend certains renseignements sur l’histoire de Daniel Bornstein. En février 2009, on avait diagnostiqué chez lui un myélome (cancer de la moelle osseuse). Mais le myélome était déjà à un stade avancé. “Il lui fallait réagir vite.” Il avait vu sa première femme décéder après avoir enchaîné les chimios, donc pour lui, il était hors de question de faire la même chose ! Il avait donc entrepris de se soigner “de façon naturelle” et d’avoir cette “approche holistique”, et avait fait également appel à la [[psychogénéalogie]]<ref>selon la [[psychogénéalogie]] la maladie serait le résultat de faits survenus dans les générations précédentes</ref> “pour comprendre nombre de ses fonctionnements inconscients (qui auraient certainement joué leur rôle dans l’apparition de la maladie)”. Mais le myélome gagnait du terrain, il lui “fallait plus de temps” (sous-entendu pour mettre à l’oeuvre la guérison par la voie purement psychique avec la [[psychogénéalogie]] et les méthodes “naturelles”). Après 4 mois, il décida enfin d’accepter la chimio. En juin 2011, après une fracture d’une vertèbre suite au myélome, il demanda que l’on reprenne au plus vite les injections de chimio, afin de ne plus souffrir. Début 2013, il déclara être considéré en rémission depuis moins d’un an. | + | Dispersés dans son blog, on apprend certains renseignements sur l’histoire de Daniel Bornstein. |
− | Un mail d’un de ses amis, éclaire sur la raison de cette rémission: ''“Dis donc, tu reviens de loin, parce que l’auto-greffe quand elle réussit offre la rémission complète, mais il n’y a que 10 pour cent malades qui résistent. Tu fais partie de ceux là, et grâce à cela tu peux témoigner et aider les autres. Moi qui avait si peur de l’auto-greffe, j’aurai moins peur si je dois y passer. C’est super!”'' | + | Lui-même raconte<ref>http://www.lavienje.com/chimio-guerir-myelome-cancer/#more-1723</ref>: "''La prolifération des cellules cancéreuses est parfois très rapide, et l’état du malade peut se détériorer à grande vitesse.<br>Vous connaissez maintenant ma « théorie » : la chimio soigne mais seul le patient guérit. Et pour cela, '''je préconise d’adopter une approche holistique de la maladie.''''' [mis en gras par Psiram]<br>''Mais, si les cellules cancéreuses se propagent à grande vitesse, comment voulez-vous que le malade ait suffisamment de temps pour modifier son hygiène de vie, prendre en compte les raisons psychiques qui l’ont amené à se rendre malade, rééquilibrer son énergie et ses cellules, se reconnecter à la spiritualité ?<br>Pour ma part, j’ai appris l’existence de mon myélome en janvier 2010. Mais il devait certainement s’être déclaré au moins en juin 2009, car je me suis fracturé une côte ce mois-là; j’ai pensé que c’était suite à un choc, mais le myélome devait déjà être en moi.<br>Donc, en février'' [2010]'', le myélome était déjà à un stade avancé. Il fallait que je réagisse vite. J’ai entrepris de me soigner de façon naturelle au début, et d’avoir cette approche holistique. Mais le myélome gagnait du terrain, il me fallait plus de temps. Après 4 mois'' [en mai 2010, donc]'', j’ai décidé d’accepter la chimio.''<br>Plus loin: "''Je souffrais le martyre à cause de douleurs osseuses engendrées par le myélome. Je ne pouvais plus dormir que sur le dos. Les éternuements en particulier, la toux ou même rire me tordaient de douleur au niveau des côtes. Quand l’oncologue m’a dit qu’après la première cure (4 injections et quelques comprimés), je serais débarrassé de ces douleurs, j’ai trouvé l a proposition attirante !<br>Un jour, j’ai éternué à la piscine alors que j’expliquais un exercice à mes étudiants, et je suis resté souffle coupé près de 30 secondes sans pouvoir prononcer le moindre mot. [...]<br>Je crois que c’est ce jour-là que j’ai pris ma décision : « si tu veux continuer à travailler, il va falloir prendre le traitement de chimiothérapie » ai-je pensé.<br>A posteriori, je crois que la bonne décision aurait été de m’arrêter de travailler pour me consacrer à temps plein à ma santé. Mais je ne prendrais cette décision qu’en septembre 2011. En tout cas, l’oncologue n’avait pas menti, la chimio m’a fait beaucoup de bien. [...]<br>En juin 2011, après une fracture d’une vertèbre suite au myélome, j’ai demandé que l’on reprenne au plus vite les injections de chimio, afin de ne plus souffrir! Trois jours après, j’ai eu la chimiothérapie, et les douleurs sont passées d’un coup. Donc sur ce coup-là, merci, la chimio! [...]<br>C’est très difficile d’assumer une position anti-médecine conventionnelle. On se fait rappeler à l’ordre (des médecins) par les médecins bien sûr, mais aussi par les proches, et tous ceux qui ont quelque chose à dire sur la maladie, c’est-à-dire presque tout le monde…<br>Traiter le myélome avec la chimio rassure les autres. [...] Traiter le myélome avec la chimio rassure le patient. [...] Traiter le myélome avec la chimio rassure le médecin [...] '''Néanmoins, je reste persuadé que l’on peut s’en sortir sans chimiothérapie''''' [mis en gras par Psiram]'', car elle a aussi de multiples inconvénients (voir un prochain article où je retournerai encore ma veste!).''" |
| + | Début 2013, il déclara qu'on le considérait en rémission depuis moins d’un an. Un mail d’un de ses amis, éclaire sur la raison de cette rémission: ''“Dis donc, tu reviens de loin, parce que l’auto-greffe quand elle réussit offre la rémission complète, mais il n’y a que 10 pour cent malades qui résistent. Tu fais partie de ceux là, et grâce à cela tu peux témoigner et aider les autres. Moi qui avait si peur de l’auto-greffe, j’aurai moins peur si je dois y passer. C’est super!”'' |