Modifications

Aller à la navigation Aller à la recherche
2 531 octets ajoutés ,  28 juillet 2016 à 15:55
Ligne 14 : Ligne 14 :     
== Antécédents du Dr Philippe Bry ==
 
== Antécédents du Dr Philippe Bry ==
Le Dr Bry est loin d'être un inconnu. Il a déjà été suspendu temporairement en février 2001<ref name='rougeole'>http://rougeole-epidemiologie.overblog.com/2015/12/tetanos-quand-des-enfants-paient-pour-les-decisions-des-adultes.html#top</ref> pour trois mois par l'Ordre national des Médecins qui avait, fait rarissime, augmenté la durée de la peine initiale de un mois prononcée en février 2009 par l'instance régionale.<ref name='ordre'>http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/27/09/71/dec-2011/Un-pediatre-devant-l-Ordre-des-Medecins.pdf</ref>
+
Le Dr Bry est loin d'être un inconnu. Il avait déjà été suspendu temporairement en février 2001<ref name='rougeole'>http://rougeole-epidemiologie.overblog.com/2015/12/tetanos-quand-des-enfants-paient-pour-les-decisions-des-adultes.html#top</ref>.  
   −
[[Roselyne Morel]], vice-présidente de [[CAP LC]], donne sa version des faits et une description détaillée des pratiques médicales du Dr Bry (voir la page 17 de ce document<ref>http://roselyne.morel.free.fr/CAP-LC.pdf</ref>), il s'agit de la méthode d'isothérapie séquentielle de [[Jean Elmiger]]. Dans ce document, la durée de la peine aurait été portée en appel à deux mois.  
+
[[Roselyne Morel]], vice-présidente de [[CAP LC]], donne sa version des faits et une description détaillée des pratiques médicales du Dr Bry (voir la page 17 de ce document<ref>http://roselyne.morel.free.fr/CAP-LC.pdf</ref>), il s'agit de la méthode d'isothérapie séquentielle de [[Jean Elmiger]]: "''Le 19 décembre 1999, le docteur Philippe BRY, pédiatre homéopathe à Fondettes (37), a fait l'objet d'une sanction d'interdiction temporaire d'exercer la médecine pendant un mois, prononcée à son encontre par le Conseil Régional de l'Ordre des Médecins. Le Conseil lui reproche d'avoir, le 3 décembre 1998, établi une ordonnance relative à une isothérapie séquentielle de vaccins. La technique d'isothérapie séquentielle, a été largement diffusée par un médecin suisse, le docteur Elmiger, depuis les années soixante-dix. Elle consiste à administrer une dilution homéopathique du ou des vaccins incriminés devant un effet secondaire suspecté, à des concentrations de plus en plus faibles, selon la technique de Korsakov, et dans l'ordre inverse où les vaccinations ont été reçues, en remontant le temps, de la vaccination la plus récente vers la vaccination la plus ancienne. [...], le docteur Bry a fait appel de la décision du Conseil Régional, auprès du Conseil National de l'Ordre. Dans le même temps, le Conseil Départemental, à l'origine de cette plainte en association avec celle d'un pédiatre de Saint-Cyr, faisait également appel, estimant le docteur Bry, insuffisamment sanctionné._Le Conseil National de l'Ordre, par sa décision du 12 janvier 2001, a rejeté la requête du docteur Bry, et a alourdit la sanction, portant l'interdiction d'exercer de un à deux mois. [...]''"
   −
L'association [[critique de la vaccination|anti-vaccination]] [[ALIS]] avait pris sa défense dans son courrier N° 33 de 2001<ref name='ordre'></ref> Ce courrier nous apprend que ''Le médecin est condamné une première fois à un mois de mise à pied, le 12 février 1999, par l'instance régionale et à trois mois par l'instance nationale, le 8 février 2001.<br>"L'aggravation de la peine, fait rare, fait suite au recours du Conseil départemental qui estimait que "la dangerosité des opinions et du mode d'exercice du Dr Bry était insuffisamment sanctionnée en première instance."<br>Il n'y a pas eu de plainte de patients. Le Dr BRY a été dénoncé par un confrère pédiatre de Tours, très engagé dans la lutte contre les sectes, pour avoir prescrit un traitement isothérapique (à base de [[homéopathie|dilutions homéopathiques]] de vaccins) à un enfant qui présentait une grande fatigue à la suite de toute une série de vaccinations.<br>L'Ordre des Médecins l'a donc accusé d'utiliser des procédés insuffisamment éprouvés faisant courir des risques injustifiés aux patients (Code de déontologie art.
+
L'association [[critique de la vaccination|anti-vaccination]] [[ALIS]] avait pris sa défense dans son courrier N° 33 de 2001 reproduisant un article paru dans le journal Nouvelle République du Centre Ouest signé Marie-Paule Memy<ref name='ordre'>http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/27/09/71/dec-2011/Un-pediatre-devant-l-Ordre-des-Medecins.pdf</ref>. On y lisait: "''Nous connaissons le Dr Philippe BRY et savons qu'il est la conscience professionnelle même. Que lui reprochent ses confrères de l'Ordre ? Tout simplement "'''de jeter la suspicion sur l'utilité des vaccinations'''". Le médecin est condamné une première fois à un mois de mise à pied, le 12 février 1999, par l'instance régionale et à trois mois par l'instance nationale, le 8 février 2001. "L'aggravation de la peine, fait rare, fait suite au recours du Conseil départemental qui estimait que "la dangerosité des opinions et du mode d'exercice du Dr Bry était insuffisamment sanctionnée en première instance."<br>'''Il n'y a pas eu de plainte de patients'''. Le Dr BRY a été dénoncé par un confrère pédiatre de Tours, très engagé dans la lutte contre les sectes, pour avoir prescrit un traitement isothérapique (à base de [[homéopathie|dilutions homéopathiques]] de vaccins) à un enfant qui présentait une grande fatigue à la suite de toute une série de vaccinations.<br>C'est là un comble: accuser quelqu'un de mettre la vie en danger, alors qu'il tente de soigner un patient dont la vie a été mise en danger par des vaccins. Les  accusateurs mesurent-ils le paradoxe? [...] L'Ordre des Médecins l'a donc accusé d'utiliser des procédés insuffisamment éprouvés faisant courir des risques injustifiés aux patients (Code de déontologie art. 39 et 40) ! [...]<br>Philippe BRY, pour sa part, analyse la mesure qui le frappe comme un procès en sorcellerie: "On m'a déjà enlevé mes cours auprès des sages-femmes, on m'a supprimé les gardes pédiatriques et mes interventions à l'hôpital Clocheville. J'ai été parmi les premiers à tiquer contre le vaccin de l'hépatite B. Il y a un tabou médical sur les vaccins, il ne faut pas entacher le dogme selon lequel le vaccin va sauver le monde. Je paie pour ma liberté de parole". [...]''"<br>Et courrier N° 33 d'ALIS/article du journal concluait: "''Tous ceux qui veulent manifester leur soutien au Dr Bry peuvent lui envoyer un petit d'encouragement par l'intermédiaire d'ALIS (Ecrire au siège à RIOM).''"
39 et 40) ! [...]<br>"''Philippe BRY, pour sa part, analyse la mesure qui le frappe comme un procès en sorcellerie: "On m'a déjà enlevé mes cours auprès des sages-femmes, on m'a supprimé les gardes pédiatriques et mes interventions à l'hôpital Clocheville. J'ai été parmi les premiers à tiquer contre le vaccin de l'hépatite B. Il y a un tabou médical sur les vaccins, il ne faut pas entacher le dogme selon lequel le vaccin va sauver le monde. Je paie pour ma liberté de parole".<br>Le pédiatre envisage d'intenter un recours contre sa mise à pied, prévue à partir du mois de mai, devant le Conseil d'Etat." [...]''.<br>Et [[ALIS]] avait conclu: "''Tous ceux qui veulent manifester leur soutien au Dr Bry peuvent lui envoyer un petit
  −
d'encouragement par l'intermédiaire d'ALIS (Ecrire au siège à RIOM).''"
     −
La [[LNPLV|Ligue Nationale pour la Liberté des Vaccinations (LNPLV)]] avait elle aussi pris sa défense en 2001 dans un article "Hommage à un médecin courageux".<ref>http://www.infovaccin.fr/200103.html Voir l'article situé vers la fin de page</ref> On y apprend que:<br>"''Le 8 février le Conseil National de l’ordre des médecins a condamné le Dr Philippe BRY, pédiatre à Fondettes près de Tours, à 2 mois d’interdiction d’exercer.<br><br>La plainte à son encontre n’émane pas de patients mais d’un confrère pédiatre le Dr MIET. Le motif est une ordonnance du Dr BRY, prescrivant à un enfant de 7 ans des médicaments isothérapiques des vaccins ROR, Genhévac B, HI B, Tétracoq et BCG (soit tous les vaccins administrés habituellement aux enfants). L’enfant se plaignant de fatigue et de troubles digestifs le Dr BRY avait voulu soigner les effets secondaires de ces vaccinations.<br><br>Le Conseil National reproche au Dr BRY :<br>d’attribuer les troubles de l’enfant aux vaccinations,<br>de pratiquer l’[[Jean Elmiger|isothérapie séquentielle]] de manière habituelle, et sans examens complémentaires,<br>d’employer des procédés thérapeutiques insuffisamment éprouvés,<br>de jeter la suspicion sur l’utilité des vaccinations chez les jeunes enfants en leur faisant courir des risques injustifiés. Le journal qui rapporte ces faits signale que certains confrères évoquent la personnalité du Dr BRY mais aussi celle du plaignant “très engagé dans la lutte contre les sectes”.''"<br><br>Être "très engagé dans la lutte contre les sectes", étrange prétexte pour tenter de discréditer le plaignant !
+
La [[LNPLV|Ligue Nationale pour la Liberté des Vaccinations (LNPLV)]] avait elle aussi pris sa défense en 2001 dans un article "Hommage à un médecin courageux".<ref>http://www.infovaccin.fr/200103.html Voir l'article situé vers la fin de page</ref> On y apprend que:<br>"''Le 8 février le Conseil National de l’ordre des médecins a condamné le Dr Philippe BRY, pédiatre à Fondettes près de Tours, à 2 mois d’interdiction d’exercer.<br>La plainte à son encontre n’émane pas de patients mais d’un confrère pédiatre le Dr MIET. Le motif est une ordonnance du Dr BRY, prescrivant à un enfant de 7 ans des médicaments isothérapiques des vaccins ROR, Genhévac B, HI B, Tétracoq et BCG (soit tous les vaccins administrés habituellement aux enfants). L’enfant se plaignant de fatigue et de troubles digestifs le Dr BRY avait voulu soigner les effets secondaires de ces vaccinations.<br>Le Conseil National reproche au Dr BRY :<br>* d’attribuer les troubles de l’enfant aux vaccinations,<br>* de pratiquer l’[[Jean Elmiger|isothérapie séquentielle]] de manière habituelle, et sans examens complémentaires,<br>* d’employer des procédés thérapeutiques insuffisamment éprouvés,<br>* de jeter la suspicion sur l’utilité des vaccinations chez les jeunes enfants en leur faisant courir des risques injustifiés.<br>Lucide, le Dr BRY fait remarquer :<br> “Il y a un tabou médical sur les vaccins, il ne faut pas entacher le dogme selon lequel le vaccin va sauver le monde. Je paie pour ma liberté de parole”.<br>(Source La Nouvelle République du Centre-Ouest – 12 février 2001).<br>R & V : Le Dr BRY avait participé au colloque “Faut-il avoir peur des vaccinations” qui s’était tenu à Paris le 16 octobre 1999. Son exposé figure dans le livre “Synthèse du Colloque” (voir notre Service Librairie).<br>Dernière minute...<br>Au moment de mettre sous presse, nous apprenons qu’une conférence d’information et de soutien au Dr BRY aura lieu le 10 avril à 20 h 30, salle polyvalente des Halles, place Gaston Pailhou, 37000 Tours. L’entrée est gratuite.<br>Cette action est organisée par la coordination ouest. Pour tout renseignement, téléphonez à M. [[Paul Plougonven|[Paul] PLOUGONVEN]] au 02 47 49 93 95. Nous invitons tous ceux qui le peuvent à y participer.''"
 +
 
 +
Le journal qui rapporte ces faits signale que certains confrères évoquent la personnalité du plaignant [le dr Miet] “très engagé dans la lutte contre les sectes”.<br><br>Être "très engagé dans la lutte contre les sectes", étrange prétexte pour tenter de discréditer le plaignant !
    
== Dès 1999, un environnement proche des sectes ==
 
== Dès 1999, un environnement proche des sectes ==
12 795

modifications

Menu de navigation