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==L'[[homéopathie]] en Afrique: une farce sinistre et révoltante==
 
==L'[[homéopathie]] en Afrique: une farce sinistre et révoltante==
C'est le titre d'un article paru en juin 2010 sur le site de L'AFIS (Association Française pour l'Information Scientifique) et signé Jean-Paul Krivine<ref>http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1495</ref>; sont citées deux associations qui font du prosélytisme pour l'[[homéopathie]] en Afrique: Abha Light (organisme anglais) et l’ONG française [[Homéopathie|Homéopathes]] sans frontières<ref>http://www.hsf-france.com/</ref>.  
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C'est le titre d'un article paru en juin 2010 sur le site de L'AFIS (Association Française pour l'Information Scientifique) et signé Jean-Paul Krivine<ref>http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1495</ref>; sont citées deux associations qui font du prosélytisme pour l'[[homéopathie]] en Afrique: Abha Light (organisme anglais) et l’ONG française [[Homéopathes sans frontières]]<ref>http://www.hsf-france.com/</ref>.  
    
[[Homéopathie|Homéopathes]] sans frontière affirme sa conviction que « d’autres thérapeutiques, dites alternatives ou complémentaires, sont nécessaires pour favoriser l’accès à la santé pour tous ». Même son de cloche chez Abha Light, qui annonce une médecine naturelle et [[Homéopathie|homéopathique]] « accessible, abordable et alternative », soulignant que « même les peuples les plus pauvres peuvent y avoir accès ». Abha Light proclame ainsi l’efficacité des médecines naturelles, [[Homéopathie|homéopathie]] en tête, pour les pathologies graves et les épidémies, sida et malaria en tête.
 
[[Homéopathie|Homéopathes]] sans frontière affirme sa conviction que « d’autres thérapeutiques, dites alternatives ou complémentaires, sont nécessaires pour favoriser l’accès à la santé pour tous ». Même son de cloche chez Abha Light, qui annonce une médecine naturelle et [[Homéopathie|homéopathique]] « accessible, abordable et alternative », soulignant que « même les peuples les plus pauvres peuvent y avoir accès ». Abha Light proclame ainsi l’efficacité des médecines naturelles, [[Homéopathie|homéopathie]] en tête, pour les pathologies graves et les épidémies, sida et malaria en tête.
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Remarque de l'auteur de l'article: ''"L’[[Homéopathie|homéopathie]] dans une Afrique ravagée par les épidémies, les maladies endémiques terribles telles que le sida, le choléra ou les diarrhées hémorragiques, prend une consonance bien différente de ce qu’elle a dans nos pays. Ici, l’état sanitaire est bien meilleur, la médecine scientifique est la règle et la pratique [[Homéopathie|homéopathique]], à de rares exceptions près, s’applique à des maux bénins sans se substituer aux traitements efficaces quand ils sont nécessaires."''
 
Remarque de l'auteur de l'article: ''"L’[[Homéopathie|homéopathie]] dans une Afrique ravagée par les épidémies, les maladies endémiques terribles telles que le sida, le choléra ou les diarrhées hémorragiques, prend une consonance bien différente de ce qu’elle a dans nos pays. Ici, l’état sanitaire est bien meilleur, la médecine scientifique est la règle et la pratique [[Homéopathie|homéopathique]], à de rares exceptions près, s’applique à des maux bénins sans se substituer aux traitements efficaces quand ils sont nécessaires."''
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Pour l’OMS, l’homéopathie n’a pas sa place: Répondant à une lettre de jeunes médecins britanniques (coordonnés par l’association Sense about science<ref>http://www.senseaboutscience.org/news.php/85/who-responds-to-young-medics-call-to-condemn-promotion-of-homeopathy-for-serious-diseases</ref>) s’inquiétant du développement de l’homéopathie dans les pays pauvres, développement qui met des vies en danger, l’OMS a rappelé que cette pratique « n’avait aucune place » dans la prise en charge des patients atteints de maladies graves telles que le sida, la tuberculose, la malaria, les grippes, ou encore les diarrhées chez les enfants. S’adressant aux pouvoirs publics au Royaume-Uni, les mêmes médecins demandent que cet avis soit communiqué largement aux agences de santé publique et que des efforts soient entrepris pour empêcher la promotion de thérapies inefficaces pour des maladies graves.
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Pour l’OMS, l’[[homéopathie]] n’a pas sa place: Répondant à une lettre de jeunes médecins britanniques (coordonnés par l’association Sense about science<ref>http://www.senseaboutscience.org/news.php/85/who-responds-to-young-medics-call-to-condemn-promotion-of-homeopathy-for-serious-diseases</ref>) s’inquiétant du développement de l’[[homéopathie]] dans les pays pauvres, développement qui met des vies en danger, l’OMS a rappelé que cette pratique « n’avait aucune place » dans la prise en charge des patients atteints de maladies graves telles que le sida, la tuberculose, la malaria, les grippes, ou encore les diarrhées chez les enfants. S’adressant aux pouvoirs publics au Royaume-Uni, les mêmes médecins demandent que cet avis soit communiqué largement aux agences de santé publique et que des efforts soient entrepris pour empêcher la promotion de thérapies inefficaces pour des maladies graves.
    
Et la conclusion de Mr Krivine: ''"'''Une farce qui doit cesser'''. ''Le prosélytisme [[Homéopathie|homéopathique]] en Afrique se fait sous couvert d’installations de dispensaires, de formations de personnels soignants, de mise en place d’infrastructures pour l’assainissement des eaux et l’hygiène, autant d’activités nécessaires. Certaines associations locales, parfois certains services ministériels, sont trompés, ou acceptent de l’être, pour recueillir des aides qu’ils jugent utiles. Ils participent ainsi à la progression de « remèdes miracles », dangereux car inefficaces. Les activités de ces missionnaires des temps modernes doivent être arrêtées. Les populations des pays pauvres ont droit à une médecine éprouvée, efficace."''
 
Et la conclusion de Mr Krivine: ''"'''Une farce qui doit cesser'''. ''Le prosélytisme [[Homéopathie|homéopathique]] en Afrique se fait sous couvert d’installations de dispensaires, de formations de personnels soignants, de mise en place d’infrastructures pour l’assainissement des eaux et l’hygiène, autant d’activités nécessaires. Certaines associations locales, parfois certains services ministériels, sont trompés, ou acceptent de l’être, pour recueillir des aides qu’ils jugent utiles. Ils participent ainsi à la progression de « remèdes miracles », dangereux car inefficaces. Les activités de ces missionnaires des temps modernes doivent être arrêtées. Les populations des pays pauvres ont droit à une médecine éprouvée, efficace."''
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