A côté des dangers de s'abstenir d'une thérapie efficace ou de retarder sa mise en oeuvre en raison de la préférence accordée à l'utilisation de remèdes homéopathiques, se posent aussi encore d'autres questions éthiques. La prescription de remèdes homéopathiques en tant que placebo ne peut avoir de sens que si le praticien n'informe pas le patient de la nature réelle [caractère véritable] de placebo de ces remèdes et lui cache, ce faisant, que dans ces remèdes (tout au moins dans les remèdes fortement dilués) ne se trouve aucune molécule active. Cependant, ne pas informer le patient du caractère véritable d'une thérapie, est un mépris des principes éthiques de la médecine et sape également la relation avec le patient basée sur la confiance. | A côté des dangers de s'abstenir d'une thérapie efficace ou de retarder sa mise en oeuvre en raison de la préférence accordée à l'utilisation de remèdes homéopathiques, se posent aussi encore d'autres questions éthiques. La prescription de remèdes homéopathiques en tant que placebo ne peut avoir de sens que si le praticien n'informe pas le patient de la nature réelle [caractère véritable] de placebo de ces remèdes et lui cache, ce faisant, que dans ces remèdes (tout au moins dans les remèdes fortement dilués) ne se trouve aucune molécule active. Cependant, ne pas informer le patient du caractère véritable d'une thérapie, est un mépris des principes éthiques de la médecine et sape également la relation avec le patient basée sur la confiance. |