| Le partisan le plus célèbre des fortes doses de vitamines (en premier lieu de vitamine C) qui a le plus contribué à sa popularité a été le double lauréat du prix Nobel Linus Pauling. Il reçut en 1954, avec deux autres chercheurs, le prix de chimie et en 1962, il fut de nouveau à l'honneur avec le prix Nobel de la paix. | | Le partisan le plus célèbre des fortes doses de vitamines (en premier lieu de vitamine C) qui a le plus contribué à sa popularité a été le double lauréat du prix Nobel Linus Pauling. Il reçut en 1954, avec deux autres chercheurs, le prix de chimie et en 1962, il fut de nouveau à l'honneur avec le prix Nobel de la paix. |
− | Linus Pauling, né le 28 février 1901, était à l'époque un chercheur important qui a découvert, entre autres, la structure de l'hélice alpha (motif d'enroulement secondaire des protéines) en utilisant les rayons X. En 1941, Pauling, âgé alors de 40 ans, découvre qu'il est atteint d'une maladie grave des reins. Avec l'aide du Dr Thomas Addis de Stanford, il parvient à contrôler l'évolution de la maladie en suivant un régime faible en protéines et sans sel, inhabituel pour l'époque. Comme tous les patients d'Addis, il se voit également prescrire de hautes doses de vitamine C. Cela aurait éveillé son intérêt pour les mega-doses de vitamine C qu'il considérait être un remède contre les rhumes et même contre le cancer, les maladies cardio-vasculaires, les infections et les problèmes dégénératifs dus à l'âge. Aujourd'hui encore, par exemple, la vitamine C en poudre est vendue en Angleterre sous le nom de "Linus Powder".<ref>Perutz MF: Linus Pauling 1901-1994. Structural Biology, 1, 667-671, 1994</ref> Pauling avalait quotidiennement jusqu'à 18 grammes de vitamine C. | + | Linus Pauling, américain né le 28 février 1901, était à l'époque un chercheur important qui a découvert, entre autres, la structure de l'hélice alpha (motif d'enroulement secondaire des protéines) en utilisant les rayons X. En 1941, Pauling, âgé alors de 40 ans, découvre qu'il est atteint d'une maladie grave des reins. Avec l'aide du Dr Thomas Addis de Stanford, il parvient à contrôler l'évolution de la maladie en suivant un régime faible en protéines et sans sel, inhabituel pour l'époque. Comme tous les patients d'Addis, il se voit également prescrire de hautes doses de vitamine C. Cela aurait éveillé son intérêt pour les mega-doses de vitamine C qu'il considérait être un remède contre les rhumes et même contre le cancer, les maladies cardio-vasculaires, les infections et les problèmes dégénératifs dus à l'âge. Aujourd'hui encore, par exemple, la vitamine C en poudre est vendue en Angleterre sous le nom de "Linus Powder".<ref>Perutz MF: Linus Pauling 1901-1994. Structural Biology, 1, 667-671, 1994</ref> Pauling avalait quotidiennement jusqu'à 18 grammes de vitamine C. |
| En 1970, Pauling a annoncé dans son livre ''Vitamin C and the Common Cold'' (La vitamine C et le rhume), qui paru également en allemand en 1972, que la prise quotidienne de 1 g de vitamine C peut réduire jusqu'à 45% l'incidence des refroidissements et des rhumes. Dans une autre publication, (''Vitamin C, the Common Cold and the Flu'') (vitamine C, le rhume et la grippe), il fixait des doses encore plus élevées. En 1979, il a propagé dans son livre ''Vitamin C and Cancer'' l'affirmation que de fortes doses de vitamine C pourraient même prévenir le cancer. | | En 1970, Pauling a annoncé dans son livre ''Vitamin C and the Common Cold'' (La vitamine C et le rhume), qui paru également en allemand en 1972, que la prise quotidienne de 1 g de vitamine C peut réduire jusqu'à 45% l'incidence des refroidissements et des rhumes. Dans une autre publication, (''Vitamin C, the Common Cold and the Flu'') (vitamine C, le rhume et la grippe), il fixait des doses encore plus élevées. En 1979, il a propagé dans son livre ''Vitamin C and Cancer'' l'affirmation que de fortes doses de vitamine C pourraient même prévenir le cancer. |
| + | Le médecin allemand [[Matthias Rath]]<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Matthias_Rath</ref> se considère comme un héritier des enseignements de Linus Pauling. Après les conflits internes avec les héritiers de Pauling qui ont refusé de reconnaître le leadership de Rath, celui-ci retourna en Europe pour faire de la propagande pour à son propre système de traitement - la soi-disant Zellularmedizin (médecine cellulaire)<ref>https://www.psiram.com/ge/index.php/Zellularmedizin</ref>. À son avis, non seulement les vitamines pourraient guérir le rhume et le cancer, mais seraient également efficaces contre l'athérosclérose et l'infarctus qui est une de ses conséquences de celui-ci, et aussi contre le Sida. |