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| [[image:Ruggiero_Yamamoto.png|Marco Ruggiero et Nobuto Yamamoto|300px|thumb]] | | [[image:Ruggiero_Yamamoto.png|Marco Ruggiero et Nobuto Yamamoto|300px|thumb]] |
| Premier contact avec Nobuto Yamamoto vers 2009. | | Premier contact avec Nobuto Yamamoto vers 2009. |
| + | Ruggiero obtient son diplôme de médecine et de chirugie en novembre 1980 à l'Université de Florence, puis se spécialise en dignostic radiologique à l'Université de Sienne. |
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| Résumé de l'intervention de Ruggiero "Religion, Politics, and AIDS in Italy: curious paradoxes from the Ministry of Health" lors de la conférence "Rethinking AIDS" des 6-7 novembre 2009 à Oakland, California, qui comprenait la projection du film dénisiste du HIV "House of Numbers" :<br>"''According to the Vatican, AIDS is "a pathology of the spirit", and not condoms, but "chastity and fidelity are the means to defeat the fatal virus". The Vatican is highly respected by politicians and common people alike, which has led to curious paradoxes concerning HIV infection and AIDS. The most notable is that the Italian Ministry of Health appears convinced that AIDS is not (or not solely) caused by HIV. In Italy AIDS can be diagnosed in the absence of signs of HIV infection. As of May 2009, there is no surveillance system of new HIV infections, which allows manipulation of data concerning HIV infection. The Ministry of Health does not classify AIDS either as a relevant and particularly interesting infective disease or as highly frequent, or even susceptible to control interventions. AIDS in Italy is confined to two categories of people not particularly liked by the pervasive moral regime — gay men and drug addicts. In about 25% of paediatric AIDS cases the mother was HIV-negative. If the data and the definitions provided for by the Italian Ministry of Health are accurate and consistent, and assuming that the Ministry always uses the acronym "AIDS" to indicate the same pathologic entity, then we are forced to conclude that the Ministry is convinced that HIV is not the sole cause of AIDS in Italy.''"<ref>http://ra2009.org/program_abstracts.html</ref> <ref>http://ra2009.org/program.html</ref>. | | Résumé de l'intervention de Ruggiero "Religion, Politics, and AIDS in Italy: curious paradoxes from the Ministry of Health" lors de la conférence "Rethinking AIDS" des 6-7 novembre 2009 à Oakland, California, qui comprenait la projection du film dénisiste du HIV "House of Numbers" :<br>"''According to the Vatican, AIDS is "a pathology of the spirit", and not condoms, but "chastity and fidelity are the means to defeat the fatal virus". The Vatican is highly respected by politicians and common people alike, which has led to curious paradoxes concerning HIV infection and AIDS. The most notable is that the Italian Ministry of Health appears convinced that AIDS is not (or not solely) caused by HIV. In Italy AIDS can be diagnosed in the absence of signs of HIV infection. As of May 2009, there is no surveillance system of new HIV infections, which allows manipulation of data concerning HIV infection. The Ministry of Health does not classify AIDS either as a relevant and particularly interesting infective disease or as highly frequent, or even susceptible to control interventions. AIDS in Italy is confined to two categories of people not particularly liked by the pervasive moral regime — gay men and drug addicts. In about 25% of paediatric AIDS cases the mother was HIV-negative. If the data and the definitions provided for by the Italian Ministry of Health are accurate and consistent, and assuming that the Ministry always uses the acronym "AIDS" to indicate the same pathologic entity, then we are forced to conclude that the Ministry is convinced that HIV is not the sole cause of AIDS in Italy.''"<ref>http://ra2009.org/program_abstracts.html</ref> <ref>http://ra2009.org/program.html</ref>. |
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| * SWITZERLAND, www.naturelifetherapy.com (un centre où exerce Gabriella Maria Lesmo, un docteur [[DAN!]], elle est italienne de la région de Milan ... mais exerce en Suisse) | | * SWITZERLAND, www.naturelifetherapy.com (un centre où exerce Gabriella Maria Lesmo, un docteur [[DAN!]], elle est italienne de la région de Milan ... mais exerce en Suisse) |
| * ITALIA Immuno Bio Research Srl, www.immuno-bioresearch.it (la sarl Immuno Bio Research Srl et son site web ont été créés le 25 juin 2015 à Trieste) | | * ITALIA Immuno Bio Research Srl, www.immuno-bioresearch.it (la sarl Immuno Bio Research Srl et son site web ont été créés le 25 juin 2015 à Trieste) |
− | * Barbades (en petit et sous le drapeau italien, ce qui laisse supposer qu'il s'agit d'une succursale de Immuno Bio Research Srl), http://www.bravo-probiotics.com/, http://www.naturallybetterclinics.com/ (le 1er site web est animé par Jeremy Ayres DO (Osteopathy), dr en naturpathie et sa femme Natalie Kong, voir leurs prix pour la gamme Bravo, et le 2ème site est un projet de construction d'un centre de soins. En fait, une voie indirecte, ou une nouvelle coopération, pour continuer la vente des produits de Ruggiero.) | + | * Barbades (en petit et sous le drapeau italien, ce qui laisse supposer qu'il s'agit d'une succursale de Immuno Bio Research Srl), http://www.bravo-probiotics.com/, http://www.naturallybetterclinics.com/ (le 1er site web est animé par Jeremy Ayres DO (Osteopathy), dr en naturpathie et sa femme Natalie Kong, leurs prix pour la gamme Bravo: boite de 12 suppositoires US$225, Bravo Probiotic 3 Month Yogurt Making Kit US$525, The ImmunoPlus 3 Month Kit Yogurt - US$1145, et le 2ème site web est un projet de construction d'un centre de soins. En fait, une voie indirecte, ou une nouvelle coopération, pour continuer la vente des produits de Ruggiero.) |
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| Les adresses de contact indiquées par Bravo-europe : Amministrazione: Silver Spring Sagl, 6850 Mendrisio, Switzerland. Logistica: Silver Spring Sagl, 6864 Arzo, Switzerland. | | Les adresses de contact indiquées par Bravo-europe : Amministrazione: Silver Spring Sagl, 6850 Mendrisio, Switzerland. Logistica: Silver Spring Sagl, 6864 Arzo, Switzerland. |
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| == Procédures disciplinaires de l'Université de Florence et de l'Ordre des Médecins == | | == Procédures disciplinaires de l'Université de Florence et de l'Ordre des Médecins == |
| + | Le négationisme du VIH de Ruggiero ne passe pas inaperçu. Une première lettre sarcastique s'adressant au recteur de l'université de Florence le prof. Alberto Tesi est publiée en février 2011 sur un blog anonyme <ref>http://snoutworld.blogspot.fr/2011/02/hivaids-denialism-at-university-of.html</ref>; elle décrit les cours dénialistes de Ruggieri et les deux thèses de doctorat dénialistes que Ruggiero a supervisées, qui de plus n'étaient faites que de coupiés-collés, du cours de leur professeur, entre autres. |
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| Article "Florence, enquête interne au sujet du chercheur «négationniste» qui guérit le SIDA avec du yaourt" Par Alessandro Delfanti, publié le 21 mars 2012 dans Il Fatto Quotidiano<ref>http://www.ilfattoquotidiano.it/2012/03/21/firenze-inchiesta-interna-ricercatore-negazionista-cura-laids-yogurt/198915/</ref> :<br>"''Dans la ligne de mire de l'université florentine, l'activité académique du biologiste moléculaire Marco Ruggiero, connu au niveau international comme faisant partie du petit groupe de chercheurs selon lesquels il n’est pas acquis que le virus Hiv soit la cause du syndrome d'immunodéficience. Une thèse considérée comme très dangereuse par la plupart des experts en la matière.<br>Il y a quelques jours le recteur Alberto Tesi a ouvert une enquête interne sur les activités académiques de l'un de ses professeurs, le biologiste moléculaire Marco Ruggiero, suite à une lettre reçue d'un groupe de patients et des militants. Ruggiero, en fait, est connu à l'échelle internationale comme faisant partie d’un petit groupe de chercheurs qui nient que le VIH soit la cause du SIDA, une thèse sans fondement et en opposition de celle de la plupart des experts et de la communauté universitaire et médicale.<br>Ruggiero, selon la lettre envoyée par le groupe de discussion HIV Forum<ref>http://hivforum.info/forum/viewtopic.php%3Ff%3D22%26t%3D923&usg=ALkJrhiJPcHAxC0p-zGjm782ds2o-8Bdsw#p12548</ref>, dans ses activités à l'Université de Florence fait des cours négationnistes aux étudiants et est le superviseur de thèses dans la même veine. Il serait, en outre, arrivé à prendre contact avec des patients en réseau en proposant l'utilisation de yaourt additionné de Gc-Maf, une protéine avec des effets "qui renforcent le système immunitaire" et qui permettrait à l'organisme de lutter contre le virus sans l'utilisation de médicaments antirétroviraux: une hypothèse irrecevable pour qui fait de la recherche médicale et pour les mêmes patients. La lettre exprime sa "vive inquiétude à propos de la négligence que l'Université de Florence semble montrer à l'égard des théories enseignées et des activités menées par le professeur Marco Ruggiero sur une question d'intérêt vital pour nous: celle du VIH comme cause du SIDA".<br>En réponse à la lettre demandant de se dissocier des activités du biologiste, l’Université de Florence va enquêter sur "le comportement didactique et la responsabilité" de Ruggiero, comme l'a déclaré un porte-parole interrogé par la revue Nature. Il y a quelques mois Ruggiero avait signé avec le chef de file des négationistes, l'Américain Peter Duesberg, un article scientifique publié dans une revue de l'Université de Florence, l’Italian Journal of Anatomy and Embryology (Ijae). La revue est dirigé par un autre biologiste florentin, le professeur Paul Romagnoli. Dans cet article, il remet en question le rôle du VIH dans l'épidémie du SIDA en Afrique et rabaisse le rôle des médicaments antirétroviraux utilisés pour la combattre.<br>La guerre aux antirétroviraux menée dans le camp des "négationnistes»" est dangereuse: remettre en question l'efficacité est susceptible de convaincre les patients de ne pas les utiliser. Dans une interview avec Galileo, Stefano Vella, de l’Institut supérieur de la Santé et de la Commission nationale pour la lutte contre le SIDA, souligne que l'étude de Ruggiero "ne mentionne ni les bénéfices produits par ces médicaments en termes d'augmentation de survie et de réduction impressionnante de mortalité, observés à travers les deux essais cliniques contrôlés des études observationnelles [de suivi ?], ni ne cite le fait qu’aujourd'hui l'espérance de vie des patients [entrant] dans le schéma du traitement est comparable à celle des personnes non infectés. C’est le propre de cet effet extraordinaire de la thérapie de démontrer le lien de causalité entre le virus et la maladie”.<br>La commission d'enquête interne de l'université évaluera les activités éducatives de Ruggiero et se prononcera d’ici le 15 avril prochain. Il n’est pas encore clair si ses décisions pourraient avoir des répercussions sur la carrière académique de Ruggiero. Entre-temps, deux membres internationaux du Comité scientifique de la revue de l'Université de Florence ont déjà démissionné. Aucune répercussion par contre sur celui qui la dirige, le professeur Romagnoli.''" | | Article "Florence, enquête interne au sujet du chercheur «négationniste» qui guérit le SIDA avec du yaourt" Par Alessandro Delfanti, publié le 21 mars 2012 dans Il Fatto Quotidiano<ref>http://www.ilfattoquotidiano.it/2012/03/21/firenze-inchiesta-interna-ricercatore-negazionista-cura-laids-yogurt/198915/</ref> :<br>"''Dans la ligne de mire de l'université florentine, l'activité académique du biologiste moléculaire Marco Ruggiero, connu au niveau international comme faisant partie du petit groupe de chercheurs selon lesquels il n’est pas acquis que le virus Hiv soit la cause du syndrome d'immunodéficience. Une thèse considérée comme très dangereuse par la plupart des experts en la matière.<br>Il y a quelques jours le recteur Alberto Tesi a ouvert une enquête interne sur les activités académiques de l'un de ses professeurs, le biologiste moléculaire Marco Ruggiero, suite à une lettre reçue d'un groupe de patients et des militants. Ruggiero, en fait, est connu à l'échelle internationale comme faisant partie d’un petit groupe de chercheurs qui nient que le VIH soit la cause du SIDA, une thèse sans fondement et en opposition de celle de la plupart des experts et de la communauté universitaire et médicale.<br>Ruggiero, selon la lettre envoyée par le groupe de discussion HIV Forum<ref>http://hivforum.info/forum/viewtopic.php%3Ff%3D22%26t%3D923&usg=ALkJrhiJPcHAxC0p-zGjm782ds2o-8Bdsw#p12548</ref>, dans ses activités à l'Université de Florence fait des cours négationnistes aux étudiants et est le superviseur de thèses dans la même veine. Il serait, en outre, arrivé à prendre contact avec des patients en réseau en proposant l'utilisation de yaourt additionné de Gc-Maf, une protéine avec des effets "qui renforcent le système immunitaire" et qui permettrait à l'organisme de lutter contre le virus sans l'utilisation de médicaments antirétroviraux: une hypothèse irrecevable pour qui fait de la recherche médicale et pour les mêmes patients. La lettre exprime sa "vive inquiétude à propos de la négligence que l'Université de Florence semble montrer à l'égard des théories enseignées et des activités menées par le professeur Marco Ruggiero sur une question d'intérêt vital pour nous: celle du VIH comme cause du SIDA".<br>En réponse à la lettre demandant de se dissocier des activités du biologiste, l’Université de Florence va enquêter sur "le comportement didactique et la responsabilité" de Ruggiero, comme l'a déclaré un porte-parole interrogé par la revue Nature. Il y a quelques mois Ruggiero avait signé avec le chef de file des négationistes, l'Américain Peter Duesberg, un article scientifique publié dans une revue de l'Université de Florence, l’Italian Journal of Anatomy and Embryology (Ijae). La revue est dirigé par un autre biologiste florentin, le professeur Paul Romagnoli. Dans cet article, il remet en question le rôle du VIH dans l'épidémie du SIDA en Afrique et rabaisse le rôle des médicaments antirétroviraux utilisés pour la combattre.<br>La guerre aux antirétroviraux menée dans le camp des "négationnistes»" est dangereuse: remettre en question l'efficacité est susceptible de convaincre les patients de ne pas les utiliser. Dans une interview avec Galileo, Stefano Vella, de l’Institut supérieur de la Santé et de la Commission nationale pour la lutte contre le SIDA, souligne que l'étude de Ruggiero "ne mentionne ni les bénéfices produits par ces médicaments en termes d'augmentation de survie et de réduction impressionnante de mortalité, observés à travers les deux essais cliniques contrôlés des études observationnelles [de suivi ?], ni ne cite le fait qu’aujourd'hui l'espérance de vie des patients [entrant] dans le schéma du traitement est comparable à celle des personnes non infectés. C’est le propre de cet effet extraordinaire de la thérapie de démontrer le lien de causalité entre le virus et la maladie”.<br>La commission d'enquête interne de l'université évaluera les activités éducatives de Ruggiero et se prononcera d’ici le 15 avril prochain. Il n’est pas encore clair si ses décisions pourraient avoir des répercussions sur la carrière académique de Ruggiero. Entre-temps, deux membres internationaux du Comité scientifique de la revue de l'Université de Florence ont déjà démissionné. Aucune répercussion par contre sur celui qui la dirige, le professeur Romagnoli.''" |
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