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Diverses sociétés spécialisées en oncologie, notamment la Krebsliga (la Ligue contre le cancer) suisse, et la Deutsche Krebsgesellschaft (DKG) (la société allemande de lutte contre le cancer) mettent en garde depuis de nombreuses années contre le régime alimentaire de Gerson. Le bien-être subjectif, que peut sans doute produire la thérapie de Gerson sur un certain nombre de patients, est basé principalement sur la morphine endogène qui est libérée lors de la sévère restriction alimentaire comme c'est le cas avec d'autres cures de jeûnes. Un "bon moral" (une phase euphorique) peut même durer quelques semaines après l'arrêt du traitement. Que ce soient les dernières réserves du corps que l'on consomme, aucun patient cancéreux à ce stade de la maladie ne peut l'admettre. Le danger de ces régimes alimentaires anti-cancer mettant fortement à contribution le corps est que le patient se persuade lui-même plus ou moins d'une guérison, et qu'ainsi, il ne voit plus pendant un certain temps la réalité de son état de santé.
 
Diverses sociétés spécialisées en oncologie, notamment la Krebsliga (la Ligue contre le cancer) suisse, et la Deutsche Krebsgesellschaft (DKG) (la société allemande de lutte contre le cancer) mettent en garde depuis de nombreuses années contre le régime alimentaire de Gerson. Le bien-être subjectif, que peut sans doute produire la thérapie de Gerson sur un certain nombre de patients, est basé principalement sur la morphine endogène qui est libérée lors de la sévère restriction alimentaire comme c'est le cas avec d'autres cures de jeûnes. Un "bon moral" (une phase euphorique) peut même durer quelques semaines après l'arrêt du traitement. Que ce soient les dernières réserves du corps que l'on consomme, aucun patient cancéreux à ce stade de la maladie ne peut l'admettre. Le danger de ces régimes alimentaires anti-cancer mettant fortement à contribution le corps est que le patient se persuade lui-même plus ou moins d'une guérison, et qu'ainsi, il ne voit plus pendant un certain temps la réalité de son état de santé.
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Mme Gerson-Strauss affirmait, par exemple, que le médecin autrichien Peter Lechner obtenait des succès remarquables avec la diète Gerson chez 70 patients bien que ces patients soient déjà au-delà de toutes les possibilités thérapeutiques. Quand le rapport de Lechner a été vérifié, s'y trouvait seulement 29 compte-rendus de cas qui tous avaient été traités de façon classique, et le rapport publié à titre privé de Lechner n'offrait vraiment aucun indice que le régime alimentaire de Gerson ait ne serait-ce qu'un début de réussite.<ref name='Fritz'</ref>
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Mme Gerson-Strauss affirmait, par exemple, que le médecin autrichien Peter Lechner obtenait des succès remarquables avec la diète Gerson chez 70 patients bien que ces patients soient déjà au-delà de toutes les possibilités thérapeutiques. Quand le rapport de Lechner a été vérifié, s'y trouvait seulement 29 compte-rendus de cas qui tous avaient été traités de façon classique, et le rapport publié à titre privé de Lechner n'offrait vraiment aucun indice que le régime alimentaire de Gerson ait ne serait-ce qu'un début de réussite.<ref name='Fritz'></ref>
    
Jusqu'à présent, il n'y a pas une seule étude de la Gerson-Klinik et du Gerson-Institute, dans laquelle ait été faite une étude de longue durée crédible des patients traités, et ceci malgré le fait que le régime alimentaire existe depuis les années 1940. Norman Fritz, le directeur du Gerson-Institute, justifiait cela déjà en 1986 par le fait que les suivis (Follow-ups) seraient trop chers et que le rendement de travail nécessaire à cela ne pourrait déjà pas être fourni. Certes, un représentant du Gerson-Institute (G. Hildenbrand) avait annoncé, en 1987, dans une Newsletter de la clinique une étude de 10 ans sur 4000 patients<ref name='Fritz'></ref>, mais, entre-temps, 18 ans ont passés depuis le terme annoncé de l'étude et, jusqu'à présent, il n'y a aucune publication au sujet d'une telle volumineuse étude dans la presse spécialisée médicale.
 
Jusqu'à présent, il n'y a pas une seule étude de la Gerson-Klinik et du Gerson-Institute, dans laquelle ait été faite une étude de longue durée crédible des patients traités, et ceci malgré le fait que le régime alimentaire existe depuis les années 1940. Norman Fritz, le directeur du Gerson-Institute, justifiait cela déjà en 1986 par le fait que les suivis (Follow-ups) seraient trop chers et que le rendement de travail nécessaire à cela ne pourrait déjà pas être fourni. Certes, un représentant du Gerson-Institute (G. Hildenbrand) avait annoncé, en 1987, dans une Newsletter de la clinique une étude de 10 ans sur 4000 patients<ref name='Fritz'></ref>, mais, entre-temps, 18 ans ont passés depuis le terme annoncé de l'étude et, jusqu'à présent, il n'y a aucune publication au sujet d'une telle volumineuse étude dans la presse spécialisée médicale.
    
== L'étude-Gerson ==
 
== L'étude-Gerson ==
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Dans une étude publiée par la Gerson Research Organization, San Diego (Kalifornien/USA), il est fait état des taux de survie à 5 ans des patients atteints de cancers de la peau qui, en plus du régime alimentaire, avaient reçu, entre autre, également des lavements au café. Ci-dessous les taux de mortalité, 5 ans après le diagnostic, de l'étude-Gerson par rapport aux taux de survie d'un collectivité de 4.000 personnes.
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* Étude Gerson: Au stade IA (Clark II; épaisseur de tumeur selon Breslow jusqu'à 0,75 mm) après 5 ans, sur 4 patients, aucun n'était décédé (= taux de mortalité de 0%)
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Littérature spécialisée: Le taux de survie à 10 ans de tels mélanomes est en rêgle générale de 90-95%.
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* Etude de Gerson : Au stade IB (Clark III; épaisseur de tumeur selon Breslow 0,75-1,5 mm) après 5 ans, sur 7 patients, aucun n'était décédé (= taux de mortalité de 0%).
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Littérature spécialisée : Le taux de survie à 10 ans de tels mélanomes atteint en rêgle générale également jusqu'à 95%.
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* Etude de Gerson : Au stade II (Clark IV; épaisseur de tumeur selon Breslow de 1,5 à 4 mm) après 5 ans, sur 3 patients, aucun n'était décédé (taux de mortalité de 0%).
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Littérature spécialisée : Le taux de survie à 10 ans de tels mélanomes va en rêgle générale, en fonction de fonction de l'épaisseur de la tumeur, de 60% (de 2,5 à 4,0 mm) à 80% (01 heures 50-02:49 mm).
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* Etude de Gerson : Au stade IIIA (Clark V; épaisseur de tumeur selon Breslow plus de 4 mm, éventuellement gagnant déjà les ganglions lymphatiques environnants et présence de métastases) après 5 ans, sur 20 patients, 3 étaient décédés (taux de mortalité de 20%).
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Littérature spécialisée : Le taux de survie à 10 ans de tels mélanomes est en rêgle générale de 30-40%.
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* Etude de Gerson : Au stade IIIB (grosse tumeur locale avec atteinte des ganglions lymphatiques et, pour partie, de grosses métastases distantes) après 5 ans, sur 15 patients, 7 étaient décédés (taux de mortalité de 46,6%).
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Littérature spécialisée : Les taux de survie à 5 et 10 ans s'élèvent à ce stade à 45% ou à 13%.
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* Etude de Gerson : Au stade IVA/B (grosse tumeur locale avec atteinte des ganglions lymphatiques et de grosses métastases étendues) après 5 ans, sur 104 patients (18 au stade IVA - 11 d'entre-eux étaient décédés; 86 au stade IVB, tous étaient décédés) 97 étaient décédés (taux de mortalité de 93,2%).
    
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