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En février 1998, un groupe dirigé par Andrew Wakefield publia une étude intitulée "''Ileal-lymphoid-nodular hyperplasia, non-specific colitis, and pervasive developmental disorder in children"'' dans la prestigieuse revue médicale The Lancet<ref name=Wakefield98>AJ Wakefield et al.: ''Ileal-lymphoid-nodular hyperplasia, non-specific colitis, and pervasive developmental disorder in children''. Lancet. 351(9103), 1998, S. 637-41 PMID 9500320 [http://www.healthprotection.org.uk/ncbugs/ACROBATS/Wakefield98.pdf PDF]</ref>. L'étude analysait les cas de douze enfants autistes qui avaient été traités en 1996-1997 au Royal Free Hospital au nord de Londres. Etaient décrits des symptomes intestinaux qui, selon Wakefield, étaient la preuve d'un syndrôme complètement nouveau. Ce qu'il appelera plus tard autistic enterocolitis (entérocolite autistique). Wakefield recommandait une recherche plus approfondie des causes possibles dans l'environnement des enfants, entre autres au sujet du vaccin ROR. Dans l'étude était supposé qu'il y avait des rapports entre les symptômes gastro-intestinaux et les troubles du développement de ces enfants, lesquels étaient prétendument liés au vaccin ROR. La relation de causalité, c'est à dire que le vaccin ROR puisse provoquer l'autisme, n'était cependant pas établie. Dans une conférence de presse avant la publication de l'étude, Wakefield déclara cependant qu'il jugerait préférable d'utiliser des vaccins simples au lieu du triple vaccin ROR jusqu'à ce que les choses soient claires. Il a, en outre, déclaré que huit des douze parents tenaient la vaccination pour une cause probable vu qu'il n'y avait que quelques jours d'intervalle entre la vaccination et le commencement des symptômes. Il expliqua qu'il ne pouvait plus continuer à promouvoir la poursuite de l'utilisation du vaccin combiné sans un examen détaillé de la question. Dans un enregistrement vidéo produit d'avance pour la télévision, il a demandé de suspendre l'utilisation du vaccin ROR en faveur des vaccins simples<ref>[http://briandeer.com/wakefield/royal-video.htm Video des Wakefield-Interviews (anglais)]</ref>.
 
En février 1998, un groupe dirigé par Andrew Wakefield publia une étude intitulée "''Ileal-lymphoid-nodular hyperplasia, non-specific colitis, and pervasive developmental disorder in children"'' dans la prestigieuse revue médicale The Lancet<ref name=Wakefield98>AJ Wakefield et al.: ''Ileal-lymphoid-nodular hyperplasia, non-specific colitis, and pervasive developmental disorder in children''. Lancet. 351(9103), 1998, S. 637-41 PMID 9500320 [http://www.healthprotection.org.uk/ncbugs/ACROBATS/Wakefield98.pdf PDF]</ref>. L'étude analysait les cas de douze enfants autistes qui avaient été traités en 1996-1997 au Royal Free Hospital au nord de Londres. Etaient décrits des symptomes intestinaux qui, selon Wakefield, étaient la preuve d'un syndrôme complètement nouveau. Ce qu'il appelera plus tard autistic enterocolitis (entérocolite autistique). Wakefield recommandait une recherche plus approfondie des causes possibles dans l'environnement des enfants, entre autres au sujet du vaccin ROR. Dans l'étude était supposé qu'il y avait des rapports entre les symptômes gastro-intestinaux et les troubles du développement de ces enfants, lesquels étaient prétendument liés au vaccin ROR. La relation de causalité, c'est à dire que le vaccin ROR puisse provoquer l'autisme, n'était cependant pas établie. Dans une conférence de presse avant la publication de l'étude, Wakefield déclara cependant qu'il jugerait préférable d'utiliser des vaccins simples au lieu du triple vaccin ROR jusqu'à ce que les choses soient claires. Il a, en outre, déclaré que huit des douze parents tenaient la vaccination pour une cause probable vu qu'il n'y avait que quelques jours d'intervalle entre la vaccination et le commencement des symptômes. Il expliqua qu'il ne pouvait plus continuer à promouvoir la poursuite de l'utilisation du vaccin combiné sans un examen détaillé de la question. Dans un enregistrement vidéo produit d'avance pour la télévision, il a demandé de suspendre l'utilisation du vaccin ROR en faveur des vaccins simples<ref>[http://briandeer.com/wakefield/royal-video.htm Video des Wakefield-Interviews (anglais)]</ref>.
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== La controverse qui suivit ==
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=== La controverse qui suivit ===
 
L'étude, la conférence et la vidéo ont déstabilisé les anglais. Le débat qui s'ensuivit s'est polarisé et, des deux côtés, la recherche de Wakefield servait d'argumentation. Il était attaqué en public, ses détracteurs doutaient de l'exactitude ainsi que de l'éthique de ses recherches. Le gouvernement et les institutions médicales, comme le National Health Service (NHS), soulignaient que les données épidémiologiques détaillées ne montraient aucun lien entre les vaccinations ROR et les troubles du développement. Certains parents refusaient d'accorder foi à ces démentis, parce que les déclarations de l'Etat avaient déjà été discréditées auparavant, comme dans le cas du scandale de l'ESB (Encéphalopathie Spongiforme Bovine). Le rejet par le gouvernement des vaccins simples a été accusé d'être motivé par le surcoût que provoqueraient ceux-ci. Le résultat en fut que la vaccination avec le ROR chuta de 92% (1996) à 84% (2002). Dans certaines parties de Londres, on suppose que seulement 60% des vaccinations ont été effectuées avec le ROR, ce qui est considérablement inférieur au seuil nécessaire à l'immunité de groupe contre la rougeole. Même si jusque là aucune épidémie de rougeole n'avait encore eu lieu, les médecins, en raison du nombre croissant d'infections, avaient déjà mis en garde contre une telle éventualité.
 
L'étude, la conférence et la vidéo ont déstabilisé les anglais. Le débat qui s'ensuivit s'est polarisé et, des deux côtés, la recherche de Wakefield servait d'argumentation. Il était attaqué en public, ses détracteurs doutaient de l'exactitude ainsi que de l'éthique de ses recherches. Le gouvernement et les institutions médicales, comme le National Health Service (NHS), soulignaient que les données épidémiologiques détaillées ne montraient aucun lien entre les vaccinations ROR et les troubles du développement. Certains parents refusaient d'accorder foi à ces démentis, parce que les déclarations de l'Etat avaient déjà été discréditées auparavant, comme dans le cas du scandale de l'ESB (Encéphalopathie Spongiforme Bovine). Le rejet par le gouvernement des vaccins simples a été accusé d'être motivé par le surcoût que provoqueraient ceux-ci. Le résultat en fut que la vaccination avec le ROR chuta de 92% (1996) à 84% (2002). Dans certaines parties de Londres, on suppose que seulement 60% des vaccinations ont été effectuées avec le ROR, ce qui est considérablement inférieur au seuil nécessaire à l'immunité de groupe contre la rougeole. Même si jusque là aucune épidémie de rougeole n'avait encore eu lieu, les médecins, en raison du nombre croissant d'infections, avaient déjà mis en garde contre une telle éventualité.
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Un facteur de la controverse est que seul le vaccin combiné est disponible sur le NHS. Les parents qui refusent ce vaccin ont seulement le choix entre ou bien faire effectuer les vaccinations séparées à titre privé, ou bien ne pas faire vacciner leurs enfants. Le Premier ministre Tony Blair a certes plaidé publiquement pour le vaccin ROR, mais il n'y a cependant aucune information sur quelle vaccination a reçu son fils Leo.
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Un facteur de la controverse est que seul le vaccin combiné est disponible sur le NHS. Les parents qui refusent ce vaccin ont seulement le choix entre ou bien faire effectuer les vaccinations séparées à titre privé, ou bien ne pas faire vacciner leurs enfants. Le Premier ministre Tony Blair a certes plaidé publiquement pour le vaccin ROR, il n'y a cependant aucun renseignement sur quelle vaccination son fils Leo a reçu.
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La plupart des médecins préfèrent le vaccin combiné car il est moins stressant pour l'enfant et les parents de ne faire effectuer qu'une seule vaccination au lieu de trois.
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La plupart des médecins préfèrent le vaccin combiné vu qu'il est moins stressant pour l'enfant et les parents faire effectuer une vaccination au lieu de trois.
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La recherche épidémiologique sur des centaines de milliers d'enfants, dans de nombreuses études, continue de ne montrer aucun lien entre le vaccin ROR et l'autisme. Les personnes critiquant ces études, comme John Walker-Smith, clinicien à la retraite, bien que partisan du vaccin combiné triple, ont qualifié l'épidémiologie d' "''outil très émoussé''" et dit que "''les études réalisées ne peuvent pas exclure la possibilité qu'il existe des groupes à risque où il y a un lien réel entre le ROR [vaccin rougeole, oreillons, rubéole] et l'autisme / état ​​inflammatoire intestinal''"<ref>http://www.vaccinationnews.org/DailyNews/February2002/AutBowMeas.htm</ref>. Ainsi, il est par exemple difficile, de trouver deux populations de taille suffisante qui ne diffèrent que par la vaccination.
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Le Dr Wakefield a quitté son emploi au Royal Free Hospital en 2001 et a travaillé de 2004 jusqu'en février 2010 pour un hôpital privé controversé à Austin, aux États-Unis, The Johnson Center for Child Health and Development (autrefois connu sous le nom de Thoughtful House Center for Children ou simplement Thoughtful House). Ses études en cours durant cette période contenaient des travaux sur une possible modification immunologique, métabolique et pathologique provoquée par l'"entérocolite autistique", ainsi que des liens entre des maladies de l'intestin et des troubles neurologiques chez les enfants et un lien possible entre ces troubles et des influences comme [celles] des vaccins.<ref>http://en.wikipedia.org/wiki/Johnson_Center_for_Child_Health_and_Development</ref>
    
== Reproches de conflit d'intérêts  ==
 
== Reproches de conflit d'intérêts  ==
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