| * ''"[...] En réalité, cette manifestation n'est pas ce que promettaient les affiches placardées dans Paris: à la place d'une conférence sur la nutrition, un attrape-gogos pour amener le public à acheter des spécialités Nutrasciences. L'exposé de '''[[Philippe Serra]]''', responsable de ce laboratoire américain pour la France, sur l'intérêt des vitamines et minéraux, se termine par une présentation des produits Nutrasciences. L'un retarde le vieillissement, un autre donne énergie et bonne humeur, un troisième permet d'atteindre de meilleures performances physiques" L'ensemble du traitement coûte autour de 1.000 F par mois. Les produits se commandent à un autre membre de l'association qui se voit alors reverser une ristourne. Chaque client peut devenir, à son tour, revendeur. Ce système de vente directe permet aux entreprises qui diffusent, comme Nutrasciences, de proposer, sans avoir pignon sur rue, des produits pas tout à fait conformes à la réglementation (voir article principal) et d'éviter ainsi les foudres de l'administration."''<ref>http://www.liberation.fr/vous/1995/01/04/des-petites-pilules-sous-le-manteau_121206 Article signé Catherine Coroller, publié le 4 janvier 1995.</ref> | | * ''"[...] En réalité, cette manifestation n'est pas ce que promettaient les affiches placardées dans Paris: à la place d'une conférence sur la nutrition, un attrape-gogos pour amener le public à acheter des spécialités Nutrasciences. L'exposé de '''[[Philippe Serra]]''', responsable de ce laboratoire américain pour la France, sur l'intérêt des vitamines et minéraux, se termine par une présentation des produits Nutrasciences. L'un retarde le vieillissement, un autre donne énergie et bonne humeur, un troisième permet d'atteindre de meilleures performances physiques" L'ensemble du traitement coûte autour de 1.000 F par mois. Les produits se commandent à un autre membre de l'association qui se voit alors reverser une ristourne. Chaque client peut devenir, à son tour, revendeur. Ce système de vente directe permet aux entreprises qui diffusent, comme Nutrasciences, de proposer, sans avoir pignon sur rue, des produits pas tout à fait conformes à la réglementation (voir article principal) et d'éviter ainsi les foudres de l'administration."''<ref>http://www.liberation.fr/vous/1995/01/04/des-petites-pilules-sous-le-manteau_121206 Article signé Catherine Coroller, publié le 4 janvier 1995.</ref> |
− | * ''"[...] D'un côté, on trouve donc une entreprise américaine qui organise, en France, sous le couvert d'une association loi de 1901, '''Nutrition et Prévention''', des conférences destinées à promouvoir les produits Nutrasciences. Véritables pilules miracles, ces compléments alimentaires permettraient d'éradiquer les maladies cardio-vasculaires, d'améliorer ses performances physiques, mentales, sexuelles" Bref, de «vivre plus longtemps et en pleine forme». De l'autre, on trouve une coopérative mutualiste qui revendique plus de 200.000 adhérents et qui se définit comme «l'une des mutuelles les plus solides et les plus dynamiques de France». [...] Si Romain Migliorini est libre de se soigner comme il l'entend, sa déontologie devrait lui interdire d'inciter les 200.000 adhérents de la MTRL à jouer aux apprentis sorciers. D'autant que la lumière est loin d'être faite sur les risques qu'un tel surdosage peut faire courir à l'organisme. Légalement, rien n'interdit à Romain Migliorini de passer des accords avec qui bon lui semble. Ethiquement, en revanche, il pourrait se dispenser de s'allier à une association dont les pratiques sont plus que douteuses."''<ref>http://www.liberation.fr/vous/1995/02/22/pourquoi-la-mutuelle-lyonnaise-et-les-produits-miracles_122452 Article "Pourquoi. La Mutuelle lyonnaise et les produits miracles" signé Catherine Coroller, publié le 22 février 1995.</ref> L'association qui sert de couverture à l'entreprise américaine en question qui oeuvre en France pour promouvoir les produits Nutrasciences est bien l' "Association Nutrition et Prévention" de '''Philippe Serra''', donc effectivement active en 1995. | + | * ''"[...] D'un côté, on trouve donc une entreprise américaine qui organise, en France, sous le couvert d'une association loi de 1901, '''Nutrition et Prévention''', des conférences destinées à promouvoir les produits Nutrasciences. Véritables pilules miracles, ces compléments alimentaires permettraient d'éradiquer les maladies cardio-vasculaires, d'améliorer ses performances physiques, mentales, sexuelles" Bref, de «vivre plus longtemps et en pleine forme». De l'autre, on trouve une coopérative mutualiste qui revendique plus de 200.000 adhérents et qui se définit comme «l'une des mutuelles les plus solides et les plus dynamiques de France». [...] Si Romain Migliorini est libre de se soigner comme il l'entend, sa déontologie devrait lui interdire d'inciter les 200.000 adhérents de la MTRL à jouer aux apprentis sorciers. D'autant que la lumière est loin d'être faite sur les risques qu'un tel surdosage peut faire courir à l'organisme. Légalement, rien n'interdit à Romain Migliorini de passer des accords avec qui bon lui semble. Ethiquement, en revanche, il pourrait se dispenser de s'allier à une association dont les pratiques sont plus que douteuses."''<ref>http://www.liberation.fr/vous/1995/02/22/pourquoi-la-mutuelle-lyonnaise-et-les-produits-miracles_122452 Article "Pourquoi. La Mutuelle lyonnaise et les produits miracles" signé Catherine Coroller, publié le 22 février 1995.</ref> L'association qui sert de couverture à l'entreprise américaine en question qui oeuvre en France pour promouvoir les produits Nutrasciences est bien l' "Association Nutrition et Prévention" de '''[[Philippe Serra]]''', donc effectivement active en 1995. |