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* http://www.charlatans.info/news/L-etude-Montagnier-sur-l L'étude "Montagnier" sur l'[[homéopathie]]. Article publié le 27 octobre 2009
 
* http://www.charlatans.info/news/L-etude-Montagnier-sur-l L'étude "Montagnier" sur l'[[homéopathie]]. Article publié le 27 octobre 2009
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=== A propos des régimes sans gluten et sans caséïne ===
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=== A propos des régimes sans gluten et sans caséine ===
    
* http://www.afssa.fr/Documents/NUT-Ra-Autisme.pdf "Efficacité et innocuité des régimes sans gluten et sans caséine proposés à des enfants présentant des troubles envahissants du développement (autisme et syndromes apparentés)". Etude publiée en avril 2009 par l'Agence Française de la Sécurité Sanitaire des Aliments. Sa conclusion: ''"Les données scientifiques actuelles ne permettent donc pas de conclure à un effet bénéfique du [[régime sans gluten et sans caséine]] sur l’évolution de l’autisme. [...] La mise en place d’un régime d’exclusion (par exemple, exclusion du gluten dans la maladie coeliaque) comporte toujours un risque pour l’état nutritionnel et la croissance d’un enfant. L’exclusion simultanée de deux importants groupes d’aliments (ceux qui contiennent du gluten et ceux qui comportent des protéines du lait de vache) ne peut qu’accroître sensiblement cet aléa, d’autant que ce régime pourrait avoir une influence défavorable sur la consommation alimentaire des enfants autistes. Il faut insister sur le fait qu’il n’y a aucune raison d’encourager ce type de régime.<br>Le [[régime sans gluten et sans caséine]] a théoriquement pour but d’éliminer de l’alimentation les précurseurs (gluten et caséine) de peptides opioïdes (exorphines), dont la présence en excès au niveau cérébral serait responsable des symptômes de la maladie. En réalité, le [[régime sans gluten et sans caséine]] est loin d’éliminer toutes les sources d’exorphines. Selon les connaissances actuelles, l’exclusion effective des protéines comportant des séquences peptidiques à activité opioïde impliquerait l’exclusion de la quasi-totalité des aliments, y compris le lait de femme dans lequel coexistent précurseurs et formes libres. La présence de peptides dans les urines, notamment de peptides opioïdes, serait le témoin de leur passage en quantité anormale dans le sang des sujets autistes et constituerait une caractéristique de la maladie. Les méthodes de référence actuellement utilisées pour l’analyse des peptides et des protéines n’ont pas mis évidence de différence significative entre sujets autistes et sujets contrôles en termes de peptidurie. De plus, la caractérisation des peptides urinaires par les mêmes méthodes n’a pas permis d’identifier de peptides opioïdes dans les urines des sujets autistes. En conséquence, l’analyse des peptides urinaires ne saurait être considérée comme un élément du diagnostic de l’autisme, ni comme un examen utile à sa surveillance ou à l’évaluation de sa prise en charge."'' Il est à noter que cette étude a pris en compte 8 essais, et l'AFSS précise que seule une étude associe les principales caractéristiques que l’on exige d’un essai contrôlé : groupe témoin, attribution du traitement par tirage au sort et double insu. Son résultat ne montre aucune amélioration à la suite du régime, mais l’effectif est faible (15 enfants) et la variance élevée.
 
* http://www.afssa.fr/Documents/NUT-Ra-Autisme.pdf "Efficacité et innocuité des régimes sans gluten et sans caséine proposés à des enfants présentant des troubles envahissants du développement (autisme et syndromes apparentés)". Etude publiée en avril 2009 par l'Agence Française de la Sécurité Sanitaire des Aliments. Sa conclusion: ''"Les données scientifiques actuelles ne permettent donc pas de conclure à un effet bénéfique du [[régime sans gluten et sans caséine]] sur l’évolution de l’autisme. [...] La mise en place d’un régime d’exclusion (par exemple, exclusion du gluten dans la maladie coeliaque) comporte toujours un risque pour l’état nutritionnel et la croissance d’un enfant. L’exclusion simultanée de deux importants groupes d’aliments (ceux qui contiennent du gluten et ceux qui comportent des protéines du lait de vache) ne peut qu’accroître sensiblement cet aléa, d’autant que ce régime pourrait avoir une influence défavorable sur la consommation alimentaire des enfants autistes. Il faut insister sur le fait qu’il n’y a aucune raison d’encourager ce type de régime.<br>Le [[régime sans gluten et sans caséine]] a théoriquement pour but d’éliminer de l’alimentation les précurseurs (gluten et caséine) de peptides opioïdes (exorphines), dont la présence en excès au niveau cérébral serait responsable des symptômes de la maladie. En réalité, le [[régime sans gluten et sans caséine]] est loin d’éliminer toutes les sources d’exorphines. Selon les connaissances actuelles, l’exclusion effective des protéines comportant des séquences peptidiques à activité opioïde impliquerait l’exclusion de la quasi-totalité des aliments, y compris le lait de femme dans lequel coexistent précurseurs et formes libres. La présence de peptides dans les urines, notamment de peptides opioïdes, serait le témoin de leur passage en quantité anormale dans le sang des sujets autistes et constituerait une caractéristique de la maladie. Les méthodes de référence actuellement utilisées pour l’analyse des peptides et des protéines n’ont pas mis évidence de différence significative entre sujets autistes et sujets contrôles en termes de peptidurie. De plus, la caractérisation des peptides urinaires par les mêmes méthodes n’a pas permis d’identifier de peptides opioïdes dans les urines des sujets autistes. En conséquence, l’analyse des peptides urinaires ne saurait être considérée comme un élément du diagnostic de l’autisme, ni comme un examen utile à sa surveillance ou à l’évaluation de sa prise en charge."'' Il est à noter que cette étude a pris en compte 8 essais, et l'AFSS précise que seule une étude associe les principales caractéristiques que l’on exige d’un essai contrôlé : groupe témoin, attribution du traitement par tirage au sort et double insu. Son résultat ne montre aucune amélioration à la suite du régime, mais l’effectif est faible (15 enfants) et la variance élevée.
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